Groix
Ile bretonne située au sud-ouest du Morbihan, à sept kilomètres au large du continent (Ploemeur), Groix forme un canton d’une seule commune (2 253 habitants).
Longue de huit kilomètres, sur trois de large, l’île de Groix, la deuxième plus grande île de Bretagne, s’étire du nord-ouest au sud-est. Sa façade maritime est essentiellement composée de falaises. La côte est cependant plus basse au sud-est et une belle plage, les Grands Sables (qui se déplace rapidement), s’étend au nord-ouest de la pointe de la Croix. Si le principal port de l’île se trouve à Port-Tudy (il est également possible de fréquenter les petits ports de Port-Mélite, Locmaria et Saint-Nicolas), le bourg est lui situé à l’intérieur des terres.
Occupée dès le Paléolithique inférieur, Groix est à l’origine reliée au continent. Le réchauffement climatique du Néolithique entraîne une montée des eaux et la formation de l’île. C’est à cette époque que Groix se couvre de mégalithes. Les Vénètes s’y établissent ensuite à l’âge du fer.
Divers saints, tels Gunthiern et Tudy, auraient abordé l’île lors de l’immigration bretonne des Ve et VIe s. Saint Guénaël y aurait fondé vers 550 un monastère, ravagé par les Vikings vers l’an 900.
Au XIe s., l’île est le siège d’un prieuré dépendant des moines de Sainte-Croix de Quimperlé.
A partir du XIVe s., époque durant laquelle Groix relève de l’importante famille noble des Rohan, les Groisillons se tournent de plus en plus vers la mer (pêche, commerce, etc.).
Position stratégique face à l’entrée du port de Lorient, l’île devient une cible privilégiée pour les Hollandais et les Anglais à l’occasion des guerres de la fin du XVIIe s. (1673, 1696) et du XVIIIe s. Cette menace permanente pousse la marine à faire construire toute une série de forts à partir de 1744.
Groix devient le principal port thonier de France à partir de la fin du XIXe s. Cinq conserveries s’y implantent et la population monte à environ 5 000 habitants vers 1900. Mais l’économie locale, en difficulté dès les années 1920, subit un coup fatal avec la Seconde Guerre mondiale. L’activité de la pêche se réduit et les habitants émigrent de plus en plus vers le continent.
Longue de huit kilomètres, sur trois de large, l’île de Groix, la deuxième plus grande île de Bretagne, s’étire du nord-ouest au sud-est. Sa façade maritime est essentiellement composée de falaises. La côte est cependant plus basse au sud-est et une belle plage, les Grands Sables (qui se déplace rapidement), s’étend au nord-ouest de la pointe de la Croix. Si le principal port de l’île se trouve à Port-Tudy (il est également possible de fréquenter les petits ports de Port-Mélite, Locmaria et Saint-Nicolas), le bourg est lui situé à l’intérieur des terres.
Occupée dès le Paléolithique inférieur, Groix est à l’origine reliée au continent. Le réchauffement climatique du Néolithique entraîne une montée des eaux et la formation de l’île. C’est à cette époque que Groix se couvre de mégalithes. Les Vénètes s’y établissent ensuite à l’âge du fer.
Divers saints, tels Gunthiern et Tudy, auraient abordé l’île lors de l’immigration bretonne des Ve et VIe s. Saint Guénaël y aurait fondé vers 550 un monastère, ravagé par les Vikings vers l’an 900.
Au XIe s., l’île est le siège d’un prieuré dépendant des moines de Sainte-Croix de Quimperlé.
A partir du XIVe s., époque durant laquelle Groix relève de l’importante famille noble des Rohan, les Groisillons se tournent de plus en plus vers la mer (pêche, commerce, etc.).
Position stratégique face à l’entrée du port de Lorient, l’île devient une cible privilégiée pour les Hollandais et les Anglais à l’occasion des guerres de la fin du XVIIe s. (1673, 1696) et du XVIIIe s. Cette menace permanente pousse la marine à faire construire toute une série de forts à partir de 1744.
Groix devient le principal port thonier de France à partir de la fin du XIXe s. Cinq conserveries s’y implantent et la population monte à environ 5 000 habitants vers 1900. Mais l’économie locale, en difficulté dès les années 1920, subit un coup fatal avec la Seconde Guerre mondiale. L’activité de la pêche se réduit et les habitants émigrent de plus en plus vers le continent.
Groix vu du Pouldu, en Clohars-Carnoët.
Situé sur la côte occidentale de l’île, cet éperon barré est occupé par les hommes de l’âge du fer. Le promontoire rocheux est protégé par une double barrière de remparts séparée de fossés. Le site a été fouillé par des archéologues anglais en 1939.
Construit à partir de 1836 à la pointe occidentale de l’île de Groix, le « grand phare » (haut de 27,66 mètres) est allumé le 1er avril 1839. Composé d’une tour carrée surmontant un bâtiment d’habitation, il a remplacé un premier phare édifié sous la Révolution mais effondré dès 1799. Agrandi à plusieurs reprises, notamment en 1925-1927 et en 1955, le phare de Pen Men est le plus puissant du Morbihan : sa portée atteint 29 milles, soit 54 kilomètres. Il est automatisé.