Guerlesquin
Petite commune du Nord Finistère, Guerlesquin (1 434 habitants) est situé dans le Petit Trégor, à la frontière avec le département des Côtes-d’Armor, à 25 kilomètres au sud-est de Morlaix.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouégat-Moysan, le village de Guerlesquin s’est développé à partir du XIe s. aux pieds d’une motte féodale puis d’un château (fin du XIe s.). D’abord possession de la famille Charruel, Guerlesquin va passer par la suite aux mains des Penhoët (XIVe s.), des Rohan (XVe s.) et des Du Parc de Locmaria (XVIIe s.).
En 1434, elle obtient le titre de ville, ainsi que des foires (au nombre de dix-neuf en 1732) qui vont faire la richesse de la cité ; du Trégor, de Léon et de Cornouaille, on vient y vendre et y acheter toutes sortes de marchandises. Les dernières foires aux bestiaux disparaissent dans le courant des années 1960. On y exploitait également des carrières de granit.
Dépendance du diocèse de Tréguier, la paroisse de Guerlesquin est rattachée à l’évêché de Quimper lors du Concordat de 1801.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouégat-Moysan, le village de Guerlesquin s’est développé à partir du XIe s. aux pieds d’une motte féodale puis d’un château (fin du XIe s.). D’abord possession de la famille Charruel, Guerlesquin va passer par la suite aux mains des Penhoët (XIVe s.), des Rohan (XVe s.) et des Du Parc de Locmaria (XVIIe s.).
En 1434, elle obtient le titre de ville, ainsi que des foires (au nombre de dix-neuf en 1732) qui vont faire la richesse de la cité ; du Trégor, de Léon et de Cornouaille, on vient y vendre et y acheter toutes sortes de marchandises. Les dernières foires aux bestiaux disparaissent dans le courant des années 1960. On y exploitait également des carrières de granit.
Dépendance du diocèse de Tréguier, la paroisse de Guerlesquin est rattachée à l’évêché de Quimper lors du Concordat de 1801.
Haut de six mètres, il est lié à une légende associant saint Trémeur à une sorcière : envoyée par le diable pour cerner d’un mur la chapelle du saint en une nuit, elle échoua, le menhir étant la dernière pierre qu’elle ne put porter avant le chant du coq. De cette histoire, cette pierre levée porte également les surnoms de « quenouille de la vieille sorcière » (keiel ar wrac’h koz) et de « menhir du diable » (men an dioul).
Ancienne dépendance du manoir de Kervranton, elle est construite près du village de Kerhellou au milieu du XVIe s. et rebâtie en 1600 et 1630. Classée bien national en 1792, elle se trouve à l’état de ruines au XIXe s., sa toiture s’effondrant en 1893.
Edifiée entre 1686 et 1688 par les seigneurs du Parc de Locmaria, c’est l’unique vestige du couvent des Dames Paulines de Guerlesquin. Vendue sous la Révolution, reconstruite en 1844, elle ne redevint un lieu de culte que dans les années 1960, après restauration. Au milieu du toit se dresse un petit campanile.
Haut de cinq mètres, il est dressé au XIXe s.
Ce monument aurait remplacé au XXe s. un calvaire de mission érigé à la fin du XIXe s. Une Vierge à l’Enfant figure au revers du Crucifix.
En dépit de son nom, cette petite forteresse carrée, construite par le marquis Vincent du Parc de Kerret en 1640, servit en fait de prison seigneuriale (cachot au rez-de-chaussée, logement des gardiens à l’étage). Flanquée de quatre échauguettes d’angles surmontées d’un dôme, elle fut restaurée en 1872 pour servir de mairie à la commune (1875-1965).
Deux escaliers latéraux permettent de rejoindre le bassin. Elle a été restaurée en 1988.
Construites à l’emplacement de l’ancienne cohue vers 1525 par Pierre de Rohan, les premières halles possédaient un étage où siégeait une cour de justice ; une école de garçons et une école de filles y furent établies en 1853.
Effondré en 1879, le bâtiment fut reconstruit en 1882 et restauré en 1975.
Effondré en 1879, le bâtiment fut reconstruit en 1882 et restauré en 1975.
Originaire de Poullaouen, le poète Prosper Roux (1812 - 1873) passa plusieurs années à Guerlesquin comme fonctionnaire du Trésor. Ce monument, réalisé par René Quillivic, a été inauguré en 1919.