Guillac
Petite commune du nord-est du Morbihan, Guillac (1 204 habitants) est située en centre Bretagne, entre Josselin et Ploërmel, à 50 kilomètres de Vannes.
Des découvertes archéologiques attestent d’une occupation humaine du territoire à l’âge du bronze.
Démembrement probable de la paroisse primitive de Ploërmel, Guillac est mentionnée pour la première fois au IXe s. Passée entre de nombreuses mains au cours du Moyen Age, la seigneurie, qui dépendait du doyenné de Beignon et de l’ancien diocèse de Saint-Malo, devient la propriété des Rohan en 1407. Au Moyen Age, la paroisse relève de l’abbaye Saint-Jean-des-Prés.
Le 26 mars 1351 s’y déroule, à la lande de Mi-Voie, le célèbre combat des Trente : trente chevaliers et écuyers bretons, conduits par Jean de Beaumanoir (commandant de la place de Josselin), y affrontent trente chevaliers et écuyers « anglais » (qui comprenait en fait des Anglais, des Allemands, des Flamands et des Bretons), dirigés par Richard Bembrough (commandant de la place de Ploërmel). Neuf membres de la faction anglaise sont tués, dont Bembro, et les autres faits prisonniers ; du côté breton, on déplore six morts.
Des découvertes archéologiques attestent d’une occupation humaine du territoire à l’âge du bronze.
Démembrement probable de la paroisse primitive de Ploërmel, Guillac est mentionnée pour la première fois au IXe s. Passée entre de nombreuses mains au cours du Moyen Age, la seigneurie, qui dépendait du doyenné de Beignon et de l’ancien diocèse de Saint-Malo, devient la propriété des Rohan en 1407. Au Moyen Age, la paroisse relève de l’abbaye Saint-Jean-des-Prés.
Le 26 mars 1351 s’y déroule, à la lande de Mi-Voie, le célèbre combat des Trente : trente chevaliers et écuyers bretons, conduits par Jean de Beaumanoir (commandant de la place de Josselin), y affrontent trente chevaliers et écuyers « anglais » (qui comprenait en fait des Anglais, des Allemands, des Flamands et des Bretons), dirigés par Richard Bembrough (commandant de la place de Ploërmel). Neuf membres de la faction anglaise sont tués, dont Bembro, et les autres faits prisonniers ; du côté breton, on déplore six morts.
Dit aussi « pyramide de la Mi-Voie », cet obélisque commémore le célèbre combat qui se déroula en ce lieu le 26 mars 1351. Chacune des 30 pierres représente les 30 chevaliers bretons de Beaumanoir. Haut de 15 mètres, le monument est élevé sous le règne de Louis XVIII, à partir de juillet 1819, et est inauguré par le maréchal Soult le 6 juillet 1823.