Guimaëc
Petite commune du nord-est du Finistère, Guimaëc (912 habitants) est située en Trégor, à 16 kilomètres au nord-est de Morlaix.
Elle est baignée par la Manche, bien que son bourg se trouve plus dans les terres.
Paroisse primitive, d’abord connue sous le nom de Ploumaëc, elle englobait autrefois également Lanmeur et Locquirec. Relativement prospère sous l’Ancien Régime grâce à la culture intensive des céréales, Guimaëc abrita au XVIe s. jusqu’à trente demeures nobles.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la plage de Beg-an-Fry fut un lieu de débarquement important pour les agents alliés et autres résistants venus d’Angleterre ; ainsi François Mitterrand y transita le 27 février 1944 avant de rejoindre Morlaix pour y prendre le train.
Elle est baignée par la Manche, bien que son bourg se trouve plus dans les terres.
Paroisse primitive, d’abord connue sous le nom de Ploumaëc, elle englobait autrefois également Lanmeur et Locquirec. Relativement prospère sous l’Ancien Régime grâce à la culture intensive des céréales, Guimaëc abrita au XVIe s. jusqu’à trente demeures nobles.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, la plage de Beg-an-Fry fut un lieu de débarquement important pour les agents alliés et autres résistants venus d’Angleterre ; ainsi François Mitterrand y transita le 27 février 1944 avant de rejoindre Morlaix pour y prendre le train.
Ce vestige de petite allée couverte est également appelé « lit de saint Jean ».
Les personnes souffrant de rhumatismes avaient autrefois l’habitude de se frotter le dos contre l’une des pierres, en se rendant au pardon de Saint-Jean-du-Doigt. Selon la légende, une sorcière y habitait les lieux.
Les personnes souffrant de rhumatismes avaient autrefois l’habitude de se frotter le dos contre l’une des pierres, en se rendant au pardon de Saint-Jean-du-Doigt. Selon la légende, une sorcière y habitait les lieux.
Erigée par les hommes de l’âge du fer (vers le Ve s. avant J.-C.), cette pierre, haute de 1,47 m, est aujourd’hui insérée dans le mur de l’enclos de l’église.
Selon la légende, elle aurait été lancée par un géant du nom de Rannu sur des femmes qui se moquaient de lui.
Selon la légende, elle aurait été lancée par un géant du nom de Rannu sur des femmes qui se moquaient de lui.
Situé à 1 500 mètres du bourg, cet édifice est bâti au milieu du XVIe s. et restauré en 1600 et 1700. Abandonnée après la Seconde Guerre mondiale, la chapelle tombe en ruines et doit faire l’objet d’une importante reconstruction à partir de 2005.
Situé près de la chapelle ruinée de Christ (en cours de reconstruction), ce calvaire haut de 7 mètres date du XVe s. On y voit les statues géminées de sainte Madeleine et de saint Jean.
Il est dit aussi « des douze chevaux » car, durant la Révolution douze chevaux tirés par des patriotes ne seraient pas parvenus à l’arracher.
Il est dit aussi « des douze chevaux » car, durant la Révolution douze chevaux tirés par des patriotes ne seraient pas parvenus à l’arracher.
Haut de cinq mètres, il date du XVe s. Surmonté d’un auvent, il comprend un crucifix et, au revers, une Vierge à l’enfant. Sur les côtés figurent saint Pierre et un autre saint en habits d’évêque.
Selon la légende, un certain Rannou portait le calvaire en tête de procession de tous les pardons des environs.
Selon la légende, un certain Rannou portait le calvaire en tête de procession de tous les pardons des environs.
Erigée à l’occasion d’une mission en 1875, cette œuvre haute de 7 mètres a été réalisée par le célèbre sculpteur Yann Larc’hantec. Le Christ est encadré par les statues de la Vierge et de saint Jean.
Le pourtour est en partie composé de pierres tombales en ardoise.
Construit au début du XVIe s., ce colombier comporte 564 boulins.
Bâti au XVIIe s., il arrête son activité dans les années 1950. Il est ensuite acquis par le Conservatoire littoral qui fait restaurer la roue à godets.
Ce monument rappelle qu’en ce lieu, situé au pied de la pointe Beg an Fry, débarquèrent de nombreux résistants durant la Seconde Guerre mondiale.
Le 26 février 1944 une navette de la Royal Navy y déposa notamment un certain François Mitterrand, alias Morland. De là il gagna Morlaix dans la camionnette d’un maraîcher.
Le 26 février 1944 une navette de la Royal Navy y déposa notamment un certain François Mitterrand, alias Morland. De là il gagna Morlaix dans la camionnette d’un maraîcher.
L’un des portails et des pierres de la chapelle de Kerbaol, aujourd’hui disparue, ont été réutilisés pour la construction en 1946 de ce monument, inséré dans le mur de l’enclos paroissial.