Guimiliau
La petite commune de Guimiliau (921 habitants) se trouve près de Landivisiau, à 19 kilomètres à l’ouest de Morlaix.
Paroisse primitive, qui portait initialement le nom de Ploumiliau, elle englobait autrefois également Lampaul-Guimiliau. Jusqu’au Concordat de 1801, elle dépendit de l’évêché de Léon. On y trouvait notamment les familles nobles de Kerbalannec, de Penhoat Huon et de Coëtquelfen.
Située au cœur du pays des Enclos, Guimiliau devint prospère aux XVIe et XVIIe s. grâce à la production et au commerce de la toile de lin, comme les autres paroisses voisines. Ce qui permit à la fabrique de faire élever un bel ensemble paroissial et, notamment, un magnifique calvaire.
La commune fut également, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, un pays de tannerie et d’élevage de chevaux.
Paroisse primitive, qui portait initialement le nom de Ploumiliau, elle englobait autrefois également Lampaul-Guimiliau. Jusqu’au Concordat de 1801, elle dépendit de l’évêché de Léon. On y trouvait notamment les familles nobles de Kerbalannec, de Penhoat Huon et de Coëtquelfen.
Située au cœur du pays des Enclos, Guimiliau devint prospère aux XVIe et XVIIe s. grâce à la production et au commerce de la toile de lin, comme les autres paroisses voisines. Ce qui permit à la fabrique de faire élever un bel ensemble paroissial et, notamment, un magnifique calvaire.
La commune fut également, jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, un pays de tannerie et d’élevage de chevaux.
En raison de la richesse, tant extérieure qu'intérieure, de l'église, nous nous sommes vus contraints de créer une page spéciale la concernant. Pour y accéder, cliquer ici.
Ancien ossuaire édifié en 1648, elle était autrefois dédiée à saint Roch.
Surmontée de trois statues représentant deux cavaliers et une Vierge à l’Enfant, elle date de 1630. Autrefois, elle était fermée par une grille qui n’était ouverte qu’à l’occasion des mariages et des enterrements.
En raison de la richesse de ce monument nous nous sommes vus contraints de créer une page spéciale le concernant. Pour y accéder, cliquer ici.
Il est érigé à Croix-Kervern au XVe s. Une plaque rappelle le jubilé de 1901.
Aussi appelé Croas ar Pagès, ce calvaire, haut de 5 mètres, a été érigé en 1572. Au pied du Christ, figurent un ange et un calice gravé, tandis qu’au reverse trouve une Vierge à l’Enfant couronnée.
Haute de 4 mètres, cette croix, située à la limite avec Lampaul-Guimiliau, fut élevée en 1619.
Egalement appelé croix de Kerehel, il s’agit d’une reproduction d’un calvaire plus ancien. Haut de 5 mètres, il a été élevé à l’occasion d’une mission de 1874. Sous un dais, une Vierge à l’Enfant figure au revers du crucifix.
Il date probablement de la seconde moitié du XIXe s. ou du début du XXe s.
Située en contrebas du bourg de Guimiliau, près du pont ferroviaire, cette fontaine date du XVIIe s.
Couvert, ce lavoir est voisin de la fontaine du même nom.
Le lavoir bétonné et couvert de Ty Dour (« maison d’eau ») a été aménagé après la Seconde Guerre mondiale.
Construite au XVIe s., la demeure appartint à la famille Kergorlay, puis passa au XVIIIe s. entre les mains des descendants du fameux Patrick Sarsfield. On peut noter la présence de boulins sur la façade.
Typiques des demeures des marchands de toile du Léon, ces bâtiments datent pour l’essentiel du XVIIe s. Souvent un escalier extérieur permettait d’accéder à l’étage abritant les armoires de stockages des toiles, les « presses à lin ».
Située sur la ligne Paris-Brest, elle est construite à la fin du XIXe s. Elle est désormais déclassée.
Construit sur trente mois, entre 1861 et 1863, cet ouvrage constitue l’un des éléments les plus importants de la ligne de chemin de fer Paris-Brest. Reliant les communes de Saint-Thégonnec et Guimiliau, il mesure 150 mètres de long pour 33 m de hauteur.
Lors des combats de la Libération, Américains et résistants français empêchèrent sa destruction par les Allemands (août 1944).
Lors des combats de la Libération, Américains et résistants français empêchèrent sa destruction par les Allemands (août 1944).
Accrochée au mur de la maison principale du hameau de Kerizella, elle rappelle l’opération coordonnée par les résistants français et les Américains pour empêcher les Allemands de dynamiter le viaduc de Pont-Ar-roz lors des combats de la Libération, au début du mois d’août 1944.