Guingamp
Petite ville (8 000 habitants) située à 35 kilomètres à l'ouest de Saint-Brieuc, Guingamp est baignée par le Trieux.
Démembrement des paroisses primitives de Ploumagoar et de Plouisy, Guingamp, située à un passage stragégique sur le Trieux, est fondée par les seigneurs d'Avaugour au haut Moyen Age, vers le IXe ou Xe s. La petite cité, fortifiée au XVe s., devient par la suite la capitale du comté de Penthièvre.
Prise et pillée par les Anglais à plusieurs reprises durant la guerre de Succession de Bretagne (1343, 1345, 1355, 1375, 1408), Guingamp est à nouveau assiégée et conquise en 1489 (par le vicomte de Rohan), en 1491 (par l'armée française), et, enfin, en 1591 et 1594 (pour le compte du roi de France). Prospère sous l'Ancien Régime grâce à son artisanat, ses tanneries et son commerce (exportation de toiles et de grains, importation de vin, via le port de Pontrieux), la cité voit cinq monastères (capucins, jacobins, carmélites, hospitalières) s'implanter entre 1615 et 1676.
Au XIXe s. naît une petite industrie métallurgique et le chemin de fer (ligne Paris-Brest) atteint la ville en 1863.
Guingamp est, malgré sa petite taille, connue à travers la France grâce à son club de football, l'En Avant (vainqueur de la Coupe de France en 2009 et 2014). La ville est également réputée pour son festival de danse annuel de la Saint-Loup.
Démembrement des paroisses primitives de Ploumagoar et de Plouisy, Guingamp, située à un passage stragégique sur le Trieux, est fondée par les seigneurs d'Avaugour au haut Moyen Age, vers le IXe ou Xe s. La petite cité, fortifiée au XVe s., devient par la suite la capitale du comté de Penthièvre.
Prise et pillée par les Anglais à plusieurs reprises durant la guerre de Succession de Bretagne (1343, 1345, 1355, 1375, 1408), Guingamp est à nouveau assiégée et conquise en 1489 (par le vicomte de Rohan), en 1491 (par l'armée française), et, enfin, en 1591 et 1594 (pour le compte du roi de France). Prospère sous l'Ancien Régime grâce à son artisanat, ses tanneries et son commerce (exportation de toiles et de grains, importation de vin, via le port de Pontrieux), la cité voit cinq monastères (capucins, jacobins, carmélites, hospitalières) s'implanter entre 1615 et 1676.
Au XIXe s. naît une petite industrie métallurgique et le chemin de fer (ligne Paris-Brest) atteint la ville en 1863.
Guingamp est, malgré sa petite taille, connue à travers la France grâce à son club de football, l'En Avant (vainqueur de la Coupe de France en 2009 et 2014). La ville est également réputée pour son festival de danse annuel de la Saint-Loup.
La première motte féodale est remplacée par le château des Penthièvre au XIIe-XIIIe s. Rasée par les troupes ducales en 1419, la forteresse est reconstruite dans la seconde moitié du XVe s. sur les plans du maître d'oeuvre Jean de Beuves, avec des murs épais de plus de 3,50 m. En 1626, le cardinal de Richelieu ordonne la destruction de la partie donnant sur la ville et fait raccourcir les murailles du château au niveau des remparts.
Ayant aujourd'hui perdu son sommet, la tour de Traouzac'h était l'une des huit qui parsemaient l'enceinte médiévale de Guingamp. Elle était située à l'angle nord-ouest de la ville close, au bord du Trieux.
Construits entre le XIVe s. et XVe s. par Jean de Beuves sur un socle rocheux qui dominait les marécages bordant le Trieux, ces remparts protégeaient la partie sud-ouest de la ville close, près du château. Les mâchicoulis ont été conservés en plusieurs points.
Située au nord de Guingamp, sur les hauteurs dominant le Trieux, elle est bâtie au XIIe s. Endommagée par différents conflits, elle est reconstruite au XIVe s. et restaurée à plusieurs reprises, notamment en 1811.
Le pardon de la chapelle Saint-Léonard est organisé le premier dimanche de mai.
Le pardon de la chapelle Saint-Léonard est organisé le premier dimanche de mai.
Rattaché au monastère des Dames de la Charité fondé en 1676 par Mme Des Arcis pour accueillir les « filles repenties », ce bâtiment est construit entre 1667 et 1679 à l'emplacement de l'ancien couvent des dominicains. Etabli en 1284, celui-ci avait été rasé pendant les guerres de Religion de la fin du XVIe s.
La façade présente un portail en plein cintre, encadré de deux pilastres et surmonté d'un fronton avec oculus.
La façade présente un portail en plein cintre, encadré de deux pilastres et surmonté d'un fronton avec oculus.
La réduction de la chapelle au début du XIXe s. a permis la construction en 1812 d'une plate-forme sur laquelle se dressait un calvaire-autel. Abattu par une tempête, celui-ci est remplacé par la croix actuelle en 1876.
Il est en partie mutilé.
Datant soit de 1588 ou de 1626, cette fontaine était à l'origine située au bas de la place. Elle fut déplacée et restaurée à l'identique par Yves Corlay vers 1743-1745. Les deux vasques supérieurs et leurs ornements de style Renaissance sont en plomb.
Aménagés au XIXe s., ces lavoirs restent en service jusqu'à la Seconde Guerre mondiale. Les marches permettaient aux lavandières de s'adapter au niveau du Trieux.
La construction de ce bâtiment a débuté en 1763 selon les plans de l’architecte Félix Anfray pour ne s’achever qu’en 1840. Le chantier a été longtemps arrêté durant la Révolution française. L’édifice devait initialement accueillir l’hôtel de ville et l’auditoire.
Maire de Guingamp de 1464 à 1466, le procureur Merrien Chéro aurait fait construire cette demeure à la fin du XVe s. Située aujourd’hui au 31, place du Centre, la maison présente une façade décorée de croix de Saint-André et de petites fenêtres ogivales, caractéristiques de l’école guingampaise.
Demeure ancienne typique de Guingamp, elle date de la fin du XVe s. Des essentages d'ardoises ornent une partie de sa façade donnant sur la rue.
Ce bâtiment comprend des éléments de diverses époques, de la fin du Moyen Age au XVIIe s., en passant par la Renaissance.
Cette demeure du XVIIe s. donnant sur les remparts possède une porte décorée datant du XVIe s.
Installé avec sa famille à Guingamp à la fin du XIXe s., l'architecte italien Abel Novello fit construire en 1897 cette demeure en béton.
Seul kiosque conservé dans le département, il est construit en 1913 à l'occasion de l'inauguration du jardin municipal [aujourd'hui jardin public Commandant-Billot], sur les plans de Cotten.
Il est réalisé en fer forgé en 1913 par l'architecte Offret.
Conçu en 1924 par H. Galy pour commémorer la mémoire des victimes de la Der des Ders, il comporte à l'arrière des plaques rappelant le souvenir des morts de Seconde Guerre mondiale et de la guerre d'Algérie, mais également des résistants.