Hennebont
Ville du sud-ouest du Morbihan, Hennebont (14 233 habitants) est située sur le Blavet, à 10 kilomètres au nord-est de Lorient.
Occupé par un oppidum gaulois dès l’âge du fer, le territoire d’Hennebont, christianisé par saint Caradec à la fin du Ve s., est issu du démembrement des paroisses primitives de Caudan et de Guignac.
Au Moyen Age, une motte féodale est établie sur un éperon rocheux pour permettre aux seigneurs de Kemenet-Héboé de contrôler le passage de la rivière. Au XIIe s., les moines de Saint-Melaine de Rennes y fondent le prieuré Notre-Dame de Kerguélen, tandis que les Cisterciens s’y établissent en 1260 (abbaye Notre-Dame-de-la-Joie), les Carmes en 1384 et les Capucins en 1634.
En partie transmise par alliance aux vicomtes du Léon (XIIIe s.), la seigneurie d’Hennebont passe entièrement aux mains des vicomtes de Rohan en 1663.
Pour défendre la ville, de puissants remparts sont construites au XIIIe s. par le duc Jean Ier, faisant ainsi d’Hennebont l’une des grandes places fortes du duché de Bretagne. Souvent assiégée, la cité est notamment vaillamment défendue par Jeanne de Flandre contre les soldats de Charles de Blois durant la guerre de Succession de Bretagne (1342). Ses fortes murailles n’empêchent cependant pas Bertrand du Guesclin (1373) et, deux siècles plus tard (1590), le prince de Dombes, de prendre la ville.
La prépondérance de la sénéchaussée d’Hennebont - qui relevait du grand bailliage de Quimper - sur cette partie de la province de Bretagne est mise à mal à partir de 1666 avec la création de la ville de Lorient. Au XVIIIe s., on commence à détruire une partie des murailles, d’abord le long des quais.
Au XIXe s., la ville devient l’une des places bretonnes les plus importantes pour l’élevage du cheval, grâce à l’implantation, en 1857, des Haras nationaux sur le site de l’ancienne abbaye de la Joye Notre-Dame. Durant ce même siècle, l’économie locale connaît un renouveau grâce à l’arrivée du chemin de fer (1861) et à la création des forges d’Inzinzac-Lochrist. Hennebont devient une cité ouvrière.
Des bombardements détruisent une grande partie du centre-ville le 7 août 1944, faisant vingt morts et 180 blessés. La cité doit être reconstruite, mais non sans difficulté, l’après-guerre voyant la fermeture progressive des Forges d’Hennebont (totale en 1966).
Occupé par un oppidum gaulois dès l’âge du fer, le territoire d’Hennebont, christianisé par saint Caradec à la fin du Ve s., est issu du démembrement des paroisses primitives de Caudan et de Guignac.
Au Moyen Age, une motte féodale est établie sur un éperon rocheux pour permettre aux seigneurs de Kemenet-Héboé de contrôler le passage de la rivière. Au XIIe s., les moines de Saint-Melaine de Rennes y fondent le prieuré Notre-Dame de Kerguélen, tandis que les Cisterciens s’y établissent en 1260 (abbaye Notre-Dame-de-la-Joie), les Carmes en 1384 et les Capucins en 1634.
En partie transmise par alliance aux vicomtes du Léon (XIIIe s.), la seigneurie d’Hennebont passe entièrement aux mains des vicomtes de Rohan en 1663.
Pour défendre la ville, de puissants remparts sont construites au XIIIe s. par le duc Jean Ier, faisant ainsi d’Hennebont l’une des grandes places fortes du duché de Bretagne. Souvent assiégée, la cité est notamment vaillamment défendue par Jeanne de Flandre contre les soldats de Charles de Blois durant la guerre de Succession de Bretagne (1342). Ses fortes murailles n’empêchent cependant pas Bertrand du Guesclin (1373) et, deux siècles plus tard (1590), le prince de Dombes, de prendre la ville.
La prépondérance de la sénéchaussée d’Hennebont - qui relevait du grand bailliage de Quimper - sur cette partie de la province de Bretagne est mise à mal à partir de 1666 avec la création de la ville de Lorient. Au XVIIIe s., on commence à détruire une partie des murailles, d’abord le long des quais.
Au XIXe s., la ville devient l’une des places bretonnes les plus importantes pour l’élevage du cheval, grâce à l’implantation, en 1857, des Haras nationaux sur le site de l’ancienne abbaye de la Joye Notre-Dame. Durant ce même siècle, l’économie locale connaît un renouveau grâce à l’arrivée du chemin de fer (1861) et à la création des forges d’Inzinzac-Lochrist. Hennebont devient une cité ouvrière.
Des bombardements détruisent une grande partie du centre-ville le 7 août 1944, faisant vingt morts et 180 blessés. La cité doit être reconstruite, mais non sans difficulté, l’après-guerre voyant la fermeture progressive des Forges d’Hennebont (totale en 1966).
Edifiée vers 1250 sur une portion des remparts, elle comprend deux tours jumelles qui servirent régulièrement de prison (Espagnols vaincus à Rocroi, 1643 ; Marion du Faouët, vers 1746 ; bagnards chargés de creuser le canal du Blavet, XIXe s.). La porte fut détruite par le bombardement du 7 août 1944 et reconstruite de 1967 à 1972. Elle abrite de nos jours un musée.
Construites à partir de la fin du XIIIe s., les fortifications qui cernaient la cité médiévale sont modifiées et modernisées entre le XIVe et XVIe s. afin de faire face aux progrès de l’artillerie. Une partie de l’enceinte a disparu au nord et au sud.
Conçue pour l’artillerie, elle est construite au XVe s. le long des remparts orientaux.