Henvic
Située en Haut-Léon, la petite commune de Henvic (1 275 habitants) se trouve sur la rive droite de la rivière de Penzé, à 12 kilomètres au nord-ouest de Morlaix.
Démembrement de la paroisse primitive de Taulé, Henvic fut ravagée en 1522 lors d’une descente anglaise sur Morlaix. Incendié à cette occasion, le château de Lezireur fut à nouveau brûlé par les ligueurs en 1594.
Démembrement de la paroisse primitive de Taulé, Henvic fut ravagée en 1522 lors d’une descente anglaise sur Morlaix. Incendié à cette occasion, le château de Lezireur fut à nouveau brûlé par les ligueurs en 1594.
Construite entre la fin du XVIe et le début du XVIIe s., elle est abandonnée au XIXe s. Il ne subsiste de nos jours que la partie occidentale avec quelques éléments des murs de la nef ainsi que son porche surmonté d’une chambre d’archives.
Le clocher gothique flamboyant de style Beaumanoir, avec sa tourelle d’escalier accolée, sa galerie et ses deux chambres de cloches, servait autrefois d’amer pour les navires pénétrant dans la baie de Morlaix.
Le clocher gothique flamboyant de style Beaumanoir, avec sa tourelle d’escalier accolée, sa galerie et ses deux chambres de cloches, servait autrefois d’amer pour les navires pénétrant dans la baie de Morlaix.
Conçue par l’architecte Serrurier, elle est construite de 1899 à 1903.
Edifié à la fin du XVe s. ou au début du XVIe s., cet édifice de plan rectangulaire a été presque entièrement reconstruit en 1878. Il comprend des fenêtres gothiques à feuilles trilobées.
On y déposait autrefois les corps des naufragés retrouvés dans la Penzé ou sur les côtes avoisinantes. Le pardon de la chapelle, dit Notre-Dame d’Espérance, avait lieu le 15 août.
On y déposait autrefois les corps des naufragés retrouvés dans la Penzé ou sur les côtes avoisinantes. Le pardon de la chapelle, dit Notre-Dame d’Espérance, avait lieu le 15 août.
Située sur le placitre de l’ancienne église en ruines, elle date de 1911. Haute de 5,50 m, elle fut élevée par Donnart, de Landerneau.
Dominant le manoir de Trogriffon, il date du XVIe s.
L’inscription Maro evit ar vro signifie « mort pour le pays ».