Huelgoat
Commune du centre du Finistère, Huelgoat (1 622 habitants) est située sur le versant méridional des monts d’Arrée, à 29 km au sud de Morlaix.
Habité au moins depuis le Néolithique, comme l’atteste la présence d’un menhir, la commune a abrité l’un des plus importants oppidums de la tribu gauloise des Osismes : le camp d’Artus. La voie romaine Plouguerneau - Carhaix traversait son territoire.
Démembrement de la paroisse de Berrien, le village d’Huelgoat s’est développé à partir du XIIe s. aux pieds d’un château ducal. Dépendance de l’ancien diocèse de Cornouaille, la trêve ne devint une paroisse indépendante que lors du Concordat de 1801.
En 1565, un édit roi Charles IX réunit Huelgoat au siège royal de Carhaix.
De 1480 à 1590 et du XVIIIe à la fin du XIXe s., des mines de plomb argentifère y furent exploitées, remplacées depuis par des carrières de granit.
Dès la première moitié du XIXe s., les beautés naturelles de la commune (forêt, chaos de rochers, etc.) attirent les touristes. Une attirance qui ne s’est pas démentie de nos jours.
Habité au moins depuis le Néolithique, comme l’atteste la présence d’un menhir, la commune a abrité l’un des plus importants oppidums de la tribu gauloise des Osismes : le camp d’Artus. La voie romaine Plouguerneau - Carhaix traversait son territoire.
Démembrement de la paroisse de Berrien, le village d’Huelgoat s’est développé à partir du XIIe s. aux pieds d’un château ducal. Dépendance de l’ancien diocèse de Cornouaille, la trêve ne devint une paroisse indépendante que lors du Concordat de 1801.
En 1565, un édit roi Charles IX réunit Huelgoat au siège royal de Carhaix.
De 1480 à 1590 et du XVIIIe à la fin du XIXe s., des mines de plomb argentifère y furent exploitées, remplacées depuis par des carrières de granit.
Dès la première moitié du XIXe s., les beautés naturelles de la commune (forêt, chaos de rochers, etc.) attirent les touristes. Une attirance qui ne s’est pas démentie de nos jours.
Haut de 8,50 m, il date de la fin du Néolithique (entre 4000 et 1500 avant J.-C.).
Située sur les hauteurs dominant la région, cette grande forteresse celtique fut construite par le peuple des Osismes entre le IIe et le Ier s. avant J.-C.
Composé de deux enceintes, le site profitait défensivement des caractéristiques géologiques du terrain (ravin, grandes pierres, etc.), auxquelles les Gaulois rajoutèrent une levée de terre longue de 3 kilomètres, des fossés, un rempart de 4 mètres de haut et plusieurs tours. Il s’étend sur 30 hectares.
Dernier refuge lors de la conquête romaine de 56 avant J.-C., l’oppidum fut réutilisé par l’envahisseur transalpin.
Composé de deux enceintes, le site profitait défensivement des caractéristiques géologiques du terrain (ravin, grandes pierres, etc.), auxquelles les Gaulois rajoutèrent une levée de terre longue de 3 kilomètres, des fossés, un rempart de 4 mètres de haut et plusieurs tours. Il s’étend sur 30 hectares.
Dernier refuge lors de la conquête romaine de 56 avant J.-C., l’oppidum fut réutilisé par l’envahisseur transalpin.
Le grand oppidum celtique est dominé au nord par cette butte artificielle. Haute de 12 mètres, cette motte est bâtie au haut Moyen-Age.
En remerciement de la réalisation d’un vœu, le chevalier de Quélen Vieux-Chastel, seigneur Rusquec de Keraznou (aujourd’hui en Brennilis), fit construire à la fin du XVe s. ou au début du XVIe s. cet édifice, de style ogival flamboyant, sur les hauteurs du bourg. La chapelle est remaniée au XVIIIe s.
Le pardon est organisé le premier dimanche d’août.
Le pardon est organisé le premier dimanche d’août.
Erigée au XVIe ou XVIIe s. le long de l’ancienne voie romaine, cette croix de 4 mètres de haut présente un médaillon perlé figurant un animal quadrupède.
Elle est construite en 1679 au pied d’une venelle descendant de la chapelle Notre-Dame. La statue qui ornait la niche à coquille de son front a disparu. Le lavoir voisin date de 1919.
Depuis 1886, une conduite souterraine amène l’eau de cette fontaine à celle de la place Aristide Briand.
Depuis 1886, une conduite souterraine amène l’eau de cette fontaine à celle de la place Aristide Briand.
Alimentée souterrainement par l’eau de la fontaine Notre-Dame des Cieux, Cette pompe est établie en 1886 sur l’ancienne place du Marché.
Construit en 1339 entre le lac et la rivière sinuant dans le chaos de rocher, il appartint successivement au duc, au roi (XVIe s.), aux Mines de basse Bretagne (XVIIIe s.) et dépend aujourd’hui du parc naturel régional d’Armorique. Le bâtiment présente des fenêtres à meneaux et une porte en plein cintre.
Construite en 1660, c’est un ancien commerce comme l’atteste encore l’étal en pierre de la fenêtre de droite du rez-de-chaussée.
Elle est située du côté de la façade sud de l’église Saint-Yves.