Ile-de-Batz
Rattachée aux îles du Ponant, l’île de Batz est longue de 3,5 kilomètres pour 1,5 km de large. Un étroit bras de mer, soumis à de violents courants, la sépare de Roscoff.
La commune abrite 574 habitants.
A l’origine presqu’île reliée dans sa partie orientale au continent, Batz devient une île à l’époque celtique, mais reste accessible à marée basse jusqu’an l’an 1000. L’occupation humaine est attestée dès l’âge du bronze.
Démembrement de la paroisse primitive de Plougoulm, l’île est liée à la légende de saint Paul-Aurélien. Vers 525, le fondateur du diocèse de Saint-Pol-de-Léon y aurait vaincu un dragon qui terrorisait les habitants, avant d’y fonder un monastère.
Au début du IXe s., le monastère primitif est détruit par les Vikings, qui font de l’île l’un de leurs repaires. Les moines rennais de Saint-Melaine relève au XIIe s. le vieux couvent, qui devient l’un de leurs prieurés.
Au Moyen Age et à l’époque moderne, Batz est une cible privilégiée pour les Anglais. C’est pourquoi, afin de la protéger elle et le port de Roscoff, l’île est fortifiée par Vauban à la fin du XVIIIe s.
Michel Le Nobletz entreprend d’évangéliser l’île à partir de 1611.
Pendant des siècles, les hommes sont pêcheurs et les femmes chargées de s’occuper de la terre. La récolte du goémon est également une activité importante.
En 1865, le télégraphe relie l’île de Batz au continent.
La commune abrite 574 habitants.
A l’origine presqu’île reliée dans sa partie orientale au continent, Batz devient une île à l’époque celtique, mais reste accessible à marée basse jusqu’an l’an 1000. L’occupation humaine est attestée dès l’âge du bronze.
Démembrement de la paroisse primitive de Plougoulm, l’île est liée à la légende de saint Paul-Aurélien. Vers 525, le fondateur du diocèse de Saint-Pol-de-Léon y aurait vaincu un dragon qui terrorisait les habitants, avant d’y fonder un monastère.
Au début du IXe s., le monastère primitif est détruit par les Vikings, qui font de l’île l’un de leurs repaires. Les moines rennais de Saint-Melaine relève au XIIe s. le vieux couvent, qui devient l’un de leurs prieurés.
Au Moyen Age et à l’époque moderne, Batz est une cible privilégiée pour les Anglais. C’est pourquoi, afin de la protéger elle et le port de Roscoff, l’île est fortifiée par Vauban à la fin du XVIIIe s.
Michel Le Nobletz entreprend d’évangéliser l’île à partir de 1611.
Pendant des siècles, les hommes sont pêcheurs et les femmes chargées de s’occuper de la terre. La récolte du goémon est également une activité importante.
En 1865, le télégraphe relie l’île de Batz au continent.
Elle est installée en 1694 dans le sud-est de l’île de Batz par les architectes Poictevin de La Renaudière et Vauban afinde protéger le cheval et d’empêcher à l’ennemi anglais l’accès à Roscoff. Les feux des de ses deux canons de 12 croisaient ses feux avec ceux du fort du Bloscon. Un obusier de 6 pouces y est ajouté durant la guerre d’Indépendance américaine (1775-1783).
Construit en 1694 selon les plans de Poictevin de La Renaudière et Vauban, il servait à abriter le matériel et les trois ou quatre hommes affectés à la batterie voisine.
Dominant le port de Kernoc, le bâtiment actuel est construit par l’architecte Edouard Puyo de 1873 à 1874, à l’emplacement de l’ancien cimetière de l’île.
Aujourd’hui en ruines, elle est bâtie dans le style roman vers la fin du Xe ou le début du XIe s. près de l’ancien monastère fondé au Ve s. par saint Paul Aurélien et détruit par les Vikings en 878. C’est alors la seule église de l’île, sous le vocable de saint Paul, ainsi qu’un prieuré dépendant de l’abbaye saint Melaine de Rennes.
A cause de l’ensablement qui menace la partie orientale de l’île, le site est progressivement abandonné à partir du XVIe s., les habitants s’installant plus à l’ouest, à l’emplacement du village actuel.
Reconvertie en dépôt de munitions, la chapelle est détruite par un incendie en 1798, tandis que les travaux de désensablement (mal) réalisés dans les années 1860 entraînent l’effondrement d’une partie de l’édifice, dont plusieurs arcades de la nef.
La fête de sainte Anne y est célébré le dernier dimanche de juillet.
A cause de l’ensablement qui menace la partie orientale de l’île, le site est progressivement abandonné à partir du XVIe s., les habitants s’installant plus à l’ouest, à l’emplacement du village actuel.
Reconvertie en dépôt de munitions, la chapelle est détruite par un incendie en 1798, tandis que les travaux de désensablement (mal) réalisés dans les années 1860 entraînent l’effondrement d’une partie de l’édifice, dont plusieurs arcades de la nef.
La fête de sainte Anne y est célébré le dernier dimanche de juillet.
Réalisé en 1891 par le célèbre sculpteur Yann Larc’hantec, il fait 6 mètres de haut.
Haute de 5 mètres, elle est élevée en 1899. Le fût, plus ancien, est un remploi.
Relié à la digue, il est construit en 1894 sur l’îlot de Kéfenn par la Société des sauveteurs en mer.
Elle abrite un marin inconnu dont le corps s’était échoué sur les rives de l’île. Il servait à bord du destroyer canadien Athabaskan coulé par les Allemands le 29 avril près du phare de l’île Vierge (60 autres membres d’équipage reposent dans le cimetière de Plouescat).