Josselin
Petite ville du nord du Morbihan, Josselin (2 582 habitants) est située en centre Bretagne, sur la rive gauche de l’Oust, à 44 kilomètres au nord de Vannes et à 80 km à l’ouest de Rennes.
La ville naît au début du XIe s. avec le développement d’un pèlerinage vers une chapelle dédiée à Notre-Dame-du-Roncier (dont la construction est consécutive à la découverte d’une statue de la Vierge vers 808). Pour marquer sa souveraineté sur les lieux, le vicomte de Porhoët, Guéthénoc, y fait construire un château, achevé par son fils Josselin, dont les descendants fondent la puissante dynastie des Rohan, la plus importante en Bretagne après la famille ducale. Rapidement, le bourg se développe à ses pieds, et plusieurs prieurés y sont fondés (des moines de Redon [1055], de Marmoutier [1105] et de Saint-Nicolas [XIIe s.]).
La ville est durement touchée à plusieurs reprises par les maux de la guerre : par le roi d’Angleterre Henri II (1168), durant la guerre de Succession de Bretagne (XIVe s.) et à l’époque des guerres de Religion (1589). Sous l’Ancien Régime, la ville députait aux Etats de Bretagne.
Depuis 1407, le château de Josselin appartient à la famille de Rohan.
Siège de vicomté, puis de comté, la capitale du Porhoët est annexée au duché de Rohan au XVIIe s. A partir du XVe s., les tisserands josselinais acquièrent une grande réputation et leurs draps s’exportent un peu partout en France et en Europe.
Jusqu’à la Révolution française, une seule des quatre paroisses de la ville (Sainte-Croix) dépend de l’évêché de Vannes. Les trois autres relèvent alors de l’ancien diocèse de Saint-Malo.
Située à la frontière entre le pays gallo et le pays bretonnant (on n’y parle plus breton depuis le XIIe s. environ), Josselin a conservé une grande partie de son cachet médiéval.
La ville naît au début du XIe s. avec le développement d’un pèlerinage vers une chapelle dédiée à Notre-Dame-du-Roncier (dont la construction est consécutive à la découverte d’une statue de la Vierge vers 808). Pour marquer sa souveraineté sur les lieux, le vicomte de Porhoët, Guéthénoc, y fait construire un château, achevé par son fils Josselin, dont les descendants fondent la puissante dynastie des Rohan, la plus importante en Bretagne après la famille ducale. Rapidement, le bourg se développe à ses pieds, et plusieurs prieurés y sont fondés (des moines de Redon [1055], de Marmoutier [1105] et de Saint-Nicolas [XIIe s.]).
La ville est durement touchée à plusieurs reprises par les maux de la guerre : par le roi d’Angleterre Henri II (1168), durant la guerre de Succession de Bretagne (XIVe s.) et à l’époque des guerres de Religion (1589). Sous l’Ancien Régime, la ville députait aux Etats de Bretagne.
Depuis 1407, le château de Josselin appartient à la famille de Rohan.
Siège de vicomté, puis de comté, la capitale du Porhoët est annexée au duché de Rohan au XVIIe s. A partir du XVe s., les tisserands josselinais acquièrent une grande réputation et leurs draps s’exportent un peu partout en France et en Europe.
Jusqu’à la Révolution française, une seule des quatre paroisses de la ville (Sainte-Croix) dépend de l’évêché de Vannes. Les trois autres relèvent alors de l’ancien diocèse de Saint-Malo.
Située à la frontière entre le pays gallo et le pays bretonnant (on n’y parle plus breton depuis le XIIe s. environ), Josselin a conservé une grande partie de son cachet médiéval.
Construit sur un à-pic shisteux dominant l’Oust, le premier « château », une motte castrale, aurait été édifié au XIe s. par Guéthénoc, vicomte de Porhoët. Détruit par le roi d’Angleterre Henri II en 1156, il est relevé entre 1173 et 1231, puis à la fin du XIVe s. par Olivier V de Clisson, qui a acquis la seigneurie en 1370. Imposante, la nouvelle citadelle est munie de huit tours et d’un donjon de quatre-vingt dix mètres de haut. Elle passe dans les mains de la famille de Rohan en 1407. En partie démoli en 1488 par le duc François II, le château est réaménagé de 1490 à 1510 en un logis de style Renaissance par Jean II de Rohan. Les Rohan était l’une des rares grandes familles bretonnes à avoir adhéré au protestantisme : soucieux d’abattre cette menace, le cardinal de Richelieu fait abattre en 1629 le donjon et quatre tours (l’annonce au duc Henri II de Rohan est ainsi faite : « Monseigneur, je viens de jeter une bonne boule dans votre jeu de quilles »).
Déserté à partir du milieu du XVIIe s., puis complètement abandonné au XVIIIe s., le château sert de prison à plusieurs reprises lors des guerre contre l’ennemi anglais (1694, 1758, Révolution française). Deux tours survivantes sont encore rasées en 1760. Restauré au XIXe s., il demeure de nos jours la résidence des ducs de Rohan (le sénateur Josselin de Rohan). Il ne subsiste plus que quatre tours sur les neuf d’origine, plus un donjon isolé de vingt-six mètres de haut à l’est. Les six grandes lucarnes de la façade sud sont rajoutées par Jean II de Rohan au début du XVIe s.
Le rez-de-chaussée, qui se visite, présente notamment la statue équestre d’Olivier de Clisson (1892), des meubles anciens, des tableaux (XVIIe-XVIIIe s.) et des porcelaines (XVIIIe s.). Achille Duchêne a aménagé des jardins à la française (devant la façade) et un parc à l’anglaise (au pied des remparts) au début du XXe s.
Déserté à partir du milieu du XVIIe s., puis complètement abandonné au XVIIIe s., le château sert de prison à plusieurs reprises lors des guerre contre l’ennemi anglais (1694, 1758, Révolution française). Deux tours survivantes sont encore rasées en 1760. Restauré au XIXe s., il demeure de nos jours la résidence des ducs de Rohan (le sénateur Josselin de Rohan). Il ne subsiste plus que quatre tours sur les neuf d’origine, plus un donjon isolé de vingt-six mètres de haut à l’est. Les six grandes lucarnes de la façade sud sont rajoutées par Jean II de Rohan au début du XVIe s.
Le rez-de-chaussée, qui se visite, présente notamment la statue équestre d’Olivier de Clisson (1892), des meubles anciens, des tableaux (XVIIe-XVIIIe s.) et des porcelaines (XVIIIe s.). Achille Duchêne a aménagé des jardins à la française (devant la façade) et un parc à l’anglaise (au pied des remparts) au début du XXe s.
Située dans le parc du château des Rohan, elle est construite en 1702 par la Congrégation de la Mission. L’évêque de Saint-Malo refusa de la consacrer en raison du conflit qui l’opposait à ces religieux. Vendu comme bien national durant la Révolution française, elle fut transformée successivement en grenier à grain, salle de réunion publique et salle de classe (au cours de la Seconde Guerre mondiale).
Baptisée du nom de son premier propriétaire, cette demeure à l’aspect médiéval est construite en 1627 .