Kergloff
Petite commune du centre Finistère, Kergloff (886 habitants) est située près de Carhaix, à 83 kilomètres de Brest et à 68 km de Quimper.
Occupé depuis des temps anciens, comme l’attestent plusieurs découvertes archéologiques, le territoire de Kergloff était traversé dans l’Antiquité par trois voies romaines qui partaient de Carhaix (Vorgium) pour rejoindre l’Aber-Vrac’h, Crozon et Douarnenez.
Démembrement successive des paroisses de Poullaouen et de Cléden-Poher, Kergloff, érigée en paroisse indépendante en 1801, dépendait autrefois de l’ancien diocèse de Cornouaille.
Sous l’autorité de la baronnie de Kergorlay puis du marquisat du Tymeur, Kergloff fut le lieu de naissance de Sébastien Le Balp, l’un des principaux meneurs de la révolte des Bonnets Rouges (1675).
Occupé depuis des temps anciens, comme l’attestent plusieurs découvertes archéologiques, le territoire de Kergloff était traversé dans l’Antiquité par trois voies romaines qui partaient de Carhaix (Vorgium) pour rejoindre l’Aber-Vrac’h, Crozon et Douarnenez.
Démembrement successive des paroisses de Poullaouen et de Cléden-Poher, Kergloff, érigée en paroisse indépendante en 1801, dépendait autrefois de l’ancien diocèse de Cornouaille.
Sous l’autorité de la baronnie de Kergorlay puis du marquisat du Tymeur, Kergloff fut le lieu de naissance de Sébastien Le Balp, l’un des principaux meneurs de la révolte des Bonnets Rouges (1675).
Construite au hameau de Saint-Drézouarn aux XVe ou XVIe s., et restaurée au XXe s., elle possède un clocheton portant la date de 1723. On y trouvait également autrefois deux chapelles latérales qui, tombant en ruines, furent supprimées dans les années 1920.
Construite en 1817, elle fut peu à peu laissée à l’abandon au cours du XXe s. Endommagée par la chute d’un arbre lors de la grande tempête de 1987, elle est restaurée dans les années 1990.
Un pardon s’y déroule désormais le deuxième dimanche de juillet.
Un pardon s’y déroule désormais le deuxième dimanche de juillet.