Kernilis
A 30 kilomètres au nord de Brest, dans le Bas-Léon, la petite commune de Kernilis (1185 habitants) est probablement un démembrement de la paroisse primitive de Plouguerneau.
Originellement situé près de la forteresse de Carman, sur la rive droite de l’aber Wrac’h, le centre paroissial, dit « de Kermavan », fut transféré vers l’actuel bourg vers le XVe s.
Ruinés au XVIIIe s., les marquis de Kermavan, rebaptisés Carman, durent vendre leurs terres en 1741 au financier Louis-François Crozat. A cette époque, l’économie locale reposait principalement sur l’exploitation des carrières de granit.
Durant la Révolution des prêtres réfractaires trouvèrent refuge à Kernilis.
Originellement situé près de la forteresse de Carman, sur la rive droite de l’aber Wrac’h, le centre paroissial, dit « de Kermavan », fut transféré vers l’actuel bourg vers le XVe s.
Ruinés au XVIIIe s., les marquis de Kermavan, rebaptisés Carman, durent vendre leurs terres en 1741 au financier Louis-François Crozat. A cette époque, l’économie locale reposait principalement sur l’exploitation des carrières de granit.
Durant la Révolution des prêtres réfractaires trouvèrent refuge à Kernilis.
Bâti au XVIIe s., l’édifice a été presque entièrement reconstruit en 1866 selon les plans de l’architecte brestois Bourdais (l’un des futurs constructeurs du palais du Trocadéro à Paris).
Située sous le vieil if, cette croix médiévale est haute de 1,50 m.
Au pied de l’église, ce calvaire date du XVe s. Haut de 5,30 m, il fut restauré en 1869.
Elle fut construite au début du XXe s. Le bâtiment servit successivement d’école, de mairie et de club du troisième âge
Agé de plus de 400 ans, ce vénérable arbre aurait été planté - avec trois autres aujourd’hui disparus - à la fin du XVIe s. par François de Maillé de Carman en signe de soumission à Henri IV.