La Forest-Landerneau
Sur la rive droite de l’Elorn, la commune de La Forest-Landerneau (1 752 habitants) se trouve à 16 kilomètres à l’est de Brest.
Démembrement de la paroisse primitive de Guipavas, elle dépendait autrefois de l’ancien diocèse de Léon. Selon la légende, le saint irlandais Ténénan y aurait implanté un ermitage au Ve s.
Construit au Moyen Age le long d’une ancienne voie romaine, le château de la Joyeuse-Garde fut l’une des principales forteresses de la vicomté de Léon, prise et reprise au gré des fortunes de guerre.
Démembrement de la paroisse primitive de Guipavas, elle dépendait autrefois de l’ancien diocèse de Léon. Selon la légende, le saint irlandais Ténénan y aurait implanté un ermitage au Ve s.
Construit au Moyen Age le long d’une ancienne voie romaine, le château de la Joyeuse-Garde fut l’une des principales forteresses de la vicomté de Léon, prise et reprise au gré des fortunes de guerre.
Dominant l’Elorn, ce château fut construit au XIIe ou XIIIe s., sans doute par Henri Ier de Léon. Pris et repris durant la Guerre de Succession de Bretagne (1341, 1342, 1375), il entre dans la famille de Rohan en 1363, puis en démantelé en 1490 sur ordre du roi de France. Ses pierres ont servi pour la reconstruction de manoirs et maisons. On y trouve une salle souterraine.
L’une des légendes liées à la Table Ronde associe la Joyeuse-Garde à Lancelot du Lac. On l’évoque également pour saint Ténénan.
L’une des légendes liées à la Table Ronde associe la Joyeuse-Garde à Lancelot du Lac. On l’évoque également pour saint Ténénan.
Construit de 1886 à 1887 selon les plans de l’architecte Le Guerrannic, cet édifice a remplacé une église construite en 1761. L’emplacement correspondrait au site choisi au haut Moyen-Age par saint Ténénan pour bâtir son monastère, devenu par la suite un prieuré relevant des moines de Saint-Mathieu.
Ce petit édifice religieux est reconstruit en 1851. Le clocheton date de 1865.
Haute de 4,50 mètres, elle est dressée au XVe s.
Haut de six mètres, il fut réalisé au XVIe s., puis restauré en 1762 et 1887 (avec l’inscription « Mission 1887 »). On y trouve les statues géminées de la Vierge et d’une sainte martyre, et, encadrant une pietà, de saint Jean et d’un évêque. Au croisillon, l’écu est frappé des armes de la Bretagne et de la France, les hermines et les fleurs de lis.
Elevée au XVIe s., cette croix est haute de trois mètres. Le Christ est Croix est de facture plus récente.
Autrefois situé dans l’ancienne église, ce portail, qui date de 1761, fut donné au XIXe s. à la famille de Guesnet, qui avait financé la construction de la nouvelle église. Surmonté d’un fronton triangulaire, comportant un écusson et trois pots à feu, il est encadré de pilastres.
Inaugurée en l’an 2000, cette œuvre de Roger Joncour, de Mespaul, représente un héros légendaire gallois, Taliesin.
Le cimetière de La Forest-Landerneau abrite la sépulture d’un sergent de 25 ans de la Royal Air Force, J.F.J. Sheridan, artilleur et opérateur radio, dont l’avion a été abattu le 13 février 1941.