La Martyre
Petite commune du Nord-Finistère, La Martyre (730 habitants) est située à 32 kilomètres à l’est de Brest.
Démembrement de la paroisse primitive, la commune tient son nom du meurtre du roi de Bretagne Salomon, qui se serait déroulé dans l’église paroissiale le 25 juin 874 (d’autres sources évoquent cependant plutôt l’actuelle commune de Langoëlan, dans le nord-ouest du Morbihan).
La Martyre, qui dépendait autrefois de l’ancien diocèse de Léon, abrita à partir du Moyen Age une célèbre foire internationale : des Français (jusqu’à Lyon), des Flamands, des Anglais (le père de Shakespeare notamment) et des Irlandais notamment s’y rendaient. Celle-ci et le commerce de la toile de lin permit la construction d’un enclos paroissial, l’un des plus anciens du Léon.
Au XIXe s., la foire se tourna quasi exclusivement vers le cheval : jusqu’à 12 000 de ces animaux y furent exposés et La Martyre accueillit en 1843 le premier champ de course du Finistère.
Démembrement de la paroisse primitive, la commune tient son nom du meurtre du roi de Bretagne Salomon, qui se serait déroulé dans l’église paroissiale le 25 juin 874 (d’autres sources évoquent cependant plutôt l’actuelle commune de Langoëlan, dans le nord-ouest du Morbihan).
La Martyre, qui dépendait autrefois de l’ancien diocèse de Léon, abrita à partir du Moyen Age une célèbre foire internationale : des Français (jusqu’à Lyon), des Flamands, des Anglais (le père de Shakespeare notamment) et des Irlandais notamment s’y rendaient. Celle-ci et le commerce de la toile de lin permit la construction d’un enclos paroissial, l’un des plus anciens du Léon.
Au XIXe s., la foire se tourna quasi exclusivement vers le cheval : jusqu’à 12 000 de ces animaux y furent exposés et La Martyre accueillit en 1843 le premier champ de course du Finistère.
Construite au XIIe s. pour remplacer le bâtiment où fut assassiné le roi Salomon, cette église a été agrandie du XVe au XVIIe s. et restaurée au XVIIIe s. Elle est au cœur du plus ancien des « grands enclos » du Nord-Finistère.
Edifiée au XVIe s., cette belle porte gothique est surmontée d’un chemin de ronde, qui servait les jours de foire pour les archers des Rohan faisant le guet.