La Roche-Bernard
Petite commune du sud-est du Morbihan, La Roche-Bernard (761 habitants) se trouve sur la rive gauche de la Vilaine, à la frontière avec la Loire-Atlantique, à 40 kilomètres à l’est de Vannes, à 70 km au nord-ouest de Nantes et à 95 km au sud-ouest de Rennes.
Située sur un promontoire rocheux dominant le fleuve, la ville possède un petit port de plaisance.
La ville fut fondée en 919 lorsque des Vikings, conduits par un certain Bern-Hart (« Fort comme un ours »), s’établirent en cette position stratégique pour le contrôle du fleuve. Les successeurs de Bern-Hart acceptèrent de se soumettre aux ducs de Bretagne et reçurent en récompense le titre de baron de La Roche-Bernard. Mais le bourg, qui relevait de la paroisse de Nivillac, ne commença à se développer autour du château qu’à la fin du XIe s.
Partisan de Charles de Blois pendant la guerre de Succession de Bretagne, le baron de La Roche-Bernard vit son château détruit par les soldats de Jean de Montfort.
Devenu baron de La Roche-Bernard en 1547, François de Coligny, favorisa l’implantation du culte protestant dans la cité , celui-ci perdura jusqu’à la révocation de l’édit de Nantes (1685).
Erigée en Communauté de ville en 1666, La Roche-Bernard, qui possédait le droit de députer aux Etats de Bretagne, accueillit également un chantier naval au XVIIe s. La cité, qui dépendait jusque-là du diocèse et du comté de Nantes, fut attribuée au Morbihan lors de la création des départements sous la Révolution française.
En mars 1793, 6 000 chouans envahirent la ville, assassinant deux responsables républicains.
Ce ne fut qu’en 1802 que fut créée la paroisse de La Roche-Bernard.
Située sur un promontoire rocheux dominant le fleuve, la ville possède un petit port de plaisance.
La ville fut fondée en 919 lorsque des Vikings, conduits par un certain Bern-Hart (« Fort comme un ours »), s’établirent en cette position stratégique pour le contrôle du fleuve. Les successeurs de Bern-Hart acceptèrent de se soumettre aux ducs de Bretagne et reçurent en récompense le titre de baron de La Roche-Bernard. Mais le bourg, qui relevait de la paroisse de Nivillac, ne commença à se développer autour du château qu’à la fin du XIe s.
Partisan de Charles de Blois pendant la guerre de Succession de Bretagne, le baron de La Roche-Bernard vit son château détruit par les soldats de Jean de Montfort.
Devenu baron de La Roche-Bernard en 1547, François de Coligny, favorisa l’implantation du culte protestant dans la cité , celui-ci perdura jusqu’à la révocation de l’édit de Nantes (1685).
Erigée en Communauté de ville en 1666, La Roche-Bernard, qui possédait le droit de députer aux Etats de Bretagne, accueillit également un chantier naval au XVIIe s. La cité, qui dépendait jusque-là du diocèse et du comté de Nantes, fut attribuée au Morbihan lors de la création des départements sous la Révolution française.
En mars 1793, 6 000 chouans envahirent la ville, assassinant deux responsables républicains.
Ce ne fut qu’en 1802 que fut créée la paroisse de La Roche-Bernard.
Edifiée à la demande des habitants de La Roche-Bernard qui réclamaient la séparation d’avec Nivillac (commune relevant du diocèse de Nantes), l’église actuelle a été construite de 1876 à 1879. Elle a remplacé un édifice rebâti en 1633, restauré au XVIIIe s. et menaçant ruine.
Cet hôtel particulier est construit dans un style mélangeant le gothique final et la Renaissance en 1599 par Monsieur d’Apuril, seigneur de Lourmois et trésorier protestant des Etats de Bretagne. De 1793 à 1794, il est occupé par le général Avril, en mission contre les chouans. Cédé à la municipalité par Prosper Lévesque, le bâtiment devient hôtel de ville en 1849 et sert de rendez-vous pour les dockers en attente de travail jusqu’au début du XXe s. Le campanile date du XIXe s. et le cadran solaire est ajouté au début du XXe s.
Agrandi en 1980, l’édifice est également appelé « maison du Canon » en raison du canon de lest ajouté au XVIIIe s. à l’un des angles : il provient d’un vaisseau échoué à Arzal en 1760, l’Inflexible.
Agrandi en 1980, l’édifice est également appelé « maison du Canon » en raison du canon de lest ajouté au XVIIIe s. à l’un des angles : il provient d’un vaisseau échoué à Arzal en 1760, l’Inflexible.
Construite au XVIe s., puis modifiée et agrandie au XVIIe s., cette demeure, également appelée « château », était autrefois accolée à la prison de La Roche-Bernard, d’où son nom. Passant entre les mains de différentes nobles au cours des siècles, la maison est achetée par la ville en 1983. Le musée de la Vilaine maritime y est établi en 1986.
Appelée également hôtel Coligny, cette demeure est construite vers 1555 par le cardinal Odet de Châtillon-Coligny, frère du célèbre amiral et du baron de La Roche-Bernard. Siège du district, du tribunal et de la municipalité durant la Révolution, la maison servit ensuite d’hôpital militaire, avant de redevenir la maison municipal et un tribunal. Acquise au XIXe s. par une famille de médecins, les Cornudet, elle accueille par la suite la communauté des Sœurs du Saint-Esprit. Restaurée en 1960, la façade donnant sur la rue n’a conservé que quelques éléments de son aspect d’origine : une porte encadrée de pilastres, trois frontons à coquilles et la corniche à modillons.
Elle a été construite en 1891.
La Couronne, premier vaisseau de ligne français comprenant trois ponts, a été construite aux chantiers navals de La Roche-Bernard de 1629 à 1634 sur ordre du cardinal de Richelieu.