La Roche-Derrien
Petite commune du nord-ouest des Côtes-d’Armor, La Roche-Derrien (988 habitants) est située dans le Goëlo, sur la rive droite du Jaudy, à 6 kilomètres au sud de Tréguier et à 24 km au nord de Guingamp.
Important carrefour dès l’Antiquité gallo-romaine, le site, occupé par la seigneurie de La Roche-Jaudy, est octroyé au XIe s. à Derrien, quatrième fils du comte Henri de Penthièvre, qui y fait construire un imposant château fort vers 1078/1079. L’un de ses descendants fonde le prieuré de Sainte-Croix au XIIe s.
La terre et son château sont cédés au vicomte Geoffroy de Rohan en 1218 par Eon de La Roche-Derrien.
La forteresse est conquise par les Anglais à la fin de l’année 1345 et, le 18 juin 1347, la célèbre bataille de La Roche-Derrien voit la victoire des troupes anglo-bretonnes de Jean de Montfort sur l’armée franco-bretonne de son rival Charles de Blois, qui est fait prisonnier.
En 1357, la seigneurie est attribuée à Bertrand du Guesclin pour ses services mais la place retombe aux mains des Anglais de 1375 à 1387 avant de passer entre celles du roi de France. Le château est conquis finalement en 1394 par le duc Jean IV qui le fait raser. La ville est prise à nouveau à deux reprises par les armées ducales au début du XVe s. (1409 et 1420). Saint Vincent Ferrier y prêche en 1418.
Démembre de la paroisse primitive de Ploëzal, La Roche-Derrien relève jusqu’au Concordat de 1801 du diocèse de Tréguier. Sous l’Ancien Régime, la ville a pour seigneur le duc de Penthièvre et ressort au siège royal de Lannion.
Du XVIIe au XIXe s. La Roche-Derrien est un important centre de la culture et du tissage du lin, d’où son surnom de kapital stoup.
En 1836 et 1839, la commune de Langoat cède à sa voisine le faubourg du Chef-du-Pont.
Important carrefour dès l’Antiquité gallo-romaine, le site, occupé par la seigneurie de La Roche-Jaudy, est octroyé au XIe s. à Derrien, quatrième fils du comte Henri de Penthièvre, qui y fait construire un imposant château fort vers 1078/1079. L’un de ses descendants fonde le prieuré de Sainte-Croix au XIIe s.
La terre et son château sont cédés au vicomte Geoffroy de Rohan en 1218 par Eon de La Roche-Derrien.
La forteresse est conquise par les Anglais à la fin de l’année 1345 et, le 18 juin 1347, la célèbre bataille de La Roche-Derrien voit la victoire des troupes anglo-bretonnes de Jean de Montfort sur l’armée franco-bretonne de son rival Charles de Blois, qui est fait prisonnier.
En 1357, la seigneurie est attribuée à Bertrand du Guesclin pour ses services mais la place retombe aux mains des Anglais de 1375 à 1387 avant de passer entre celles du roi de France. Le château est conquis finalement en 1394 par le duc Jean IV qui le fait raser. La ville est prise à nouveau à deux reprises par les armées ducales au début du XVe s. (1409 et 1420). Saint Vincent Ferrier y prêche en 1418.
Démembre de la paroisse primitive de Ploëzal, La Roche-Derrien relève jusqu’au Concordat de 1801 du diocèse de Tréguier. Sous l’Ancien Régime, la ville a pour seigneur le duc de Penthièvre et ressort au siège royal de Lannion.
Du XVIIe au XIXe s. La Roche-Derrien est un important centre de la culture et du tissage du lin, d’où son surnom de kapital stoup.
En 1836 et 1839, la commune de Langoat cède à sa voisine le faubourg du Chef-du-Pont.
Peut-être originaire de Camlez, cette stèle gauloise de l’âge du fer indiquait l’emplacement d’une tombe.
La petite chapelle Saint-Jean aurait été fondée au XIIe s., peut-être par les Templiers. Elle faisait partie de l’ancien prieuré du même nom, aujourd’hui disparu.
La porte sud et la fenêtre du chevet datent du XIVe s.
La porte sud et la fenêtre du chevet datent du XIVe s.
Bâtie au XVIIIe s. au monastère de Sainte-Anne de Lannion, elle est rachetée par le conseil de fabrique de La Roche-Derrien et entièrement reconstruite à l’emplacement de l’ancien château en 1866 pour remplacer un oratoire en bois.
Construite au Moyen Age, cette demeure aurait été offerte par Charles de Blois au fameux connétable de France, en récompense de sa victorieuse défense de Rennes contre les Anglais. La restauration de 1830 a totalement fait disparaître la façade médiévale.
Utilisés par l’armée de Charles de Blois lors du siège de 1347, ces boulets de pierre furent découverts lors des fouilles de la motte féodale en 1843.