Lamballe
Ville moyenne de l'est des Côtes-d'Armor, Lamballe (11 261 habitants) est située à vingt kilomètres au sud-est de Lamballe.
La présence d'un menhir à Trégomar atteste de l'occupation humaine du territoire dès le Néolithique. Un village gallo-romain s'implante à l'intersection des voies venant de Corseul et de Rennes.
Démembrement de la paroisse primitive de Maroué, Lamballe aurait été évangélisée selon la tradition par saint Paul Aurélien.
Mentionnée pour la première fois en 1083, Lamballe, protégée par de hauts remparts, devient au Moyen Age la capitale de l'important duché de Penthièvre, constitué en apanage pour une branche cadette de la maison ducale. La déchéance des Penthièvre (1420) entraîne la destruction du château local, reconstruit un siècle plus tard par le duc d'Etampes (1556), puis rasé par Richelieu (1626). Par ailleurs, la ville est prise et pillée par en 1589, 1590 et 1591. La châtellenie de Lamballe est vendue aux Bourbons en 1657. En 1675, la ville est touchée par la révolte du papier timbré. Malgré toutes ces vicissitudes, la cité connaît une certaine prospérité grâce à son artisanat (tannerie, constructions, etc.) et le commerce.
Lamballe, qui s'étend sur cinq paroisses (Notre-Dame, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Sauveur, Saint-Martin et les faubourgs), relève jusqu'au Concordat de 1801 du diocèse de Saint-Brieuc. Les Augustins (1337), les Ursulines (1637) et divers autres ordres religieux s'y établissent sous l'Ancien Régime.
Durant la Révolution, la ville est chef-lieu de district de 1790 à 1795. Les haras de Lamballe sont créés en 1825 et le chemin de fer atteint la cité en 1863.
Le 1er janvier 1973, Lamballe a annexé les communes voisines de Maroué, La Poterie, Saint-Aaron et Trégomar.
La présence d'un menhir à Trégomar atteste de l'occupation humaine du territoire dès le Néolithique. Un village gallo-romain s'implante à l'intersection des voies venant de Corseul et de Rennes.
Démembrement de la paroisse primitive de Maroué, Lamballe aurait été évangélisée selon la tradition par saint Paul Aurélien.
Mentionnée pour la première fois en 1083, Lamballe, protégée par de hauts remparts, devient au Moyen Age la capitale de l'important duché de Penthièvre, constitué en apanage pour une branche cadette de la maison ducale. La déchéance des Penthièvre (1420) entraîne la destruction du château local, reconstruit un siècle plus tard par le duc d'Etampes (1556), puis rasé par Richelieu (1626). Par ailleurs, la ville est prise et pillée par en 1589, 1590 et 1591. La châtellenie de Lamballe est vendue aux Bourbons en 1657. En 1675, la ville est touchée par la révolte du papier timbré. Malgré toutes ces vicissitudes, la cité connaît une certaine prospérité grâce à son artisanat (tannerie, constructions, etc.) et le commerce.
Lamballe, qui s'étend sur cinq paroisses (Notre-Dame, Saint-Jean-Baptiste, Saint-Sauveur, Saint-Martin et les faubourgs), relève jusqu'au Concordat de 1801 du diocèse de Saint-Brieuc. Les Augustins (1337), les Ursulines (1637) et divers autres ordres religieux s'y établissent sous l'Ancien Régime.
Durant la Révolution, la ville est chef-lieu de district de 1790 à 1795. Les haras de Lamballe sont créés en 1825 et le chemin de fer atteint la cité en 1863.
Le 1er janvier 1973, Lamballe a annexé les communes voisines de Maroué, La Poterie, Saint-Aaron et Trégomar.
Haut de 5,20 m, il est situé dans la forêt de Trégomar.
Ce petit édifice est construit vers 1780 à l'emplacement d'une ancienne église bâtie au Xe s. et détruite vers 1590. Moins de cinq personnes seulement peuvent y prendre place.
Un pèlerinage familial, où se rendaient les jeunes filles à marier, s'y déroulaient les premiers lundis de l'année jusqu'au XIXe s.
Un pèlerinage familial, où se rendaient les jeunes filles à marier, s'y déroulaient les premiers lundis de l'année jusqu'au XIXe s.
Bâti à Trégomar au XIXe s., l'édicule abrite la statue de saint Antoine l'Egyptien, vénéré le 17 janvier. Protecteur des porcs, le saint recevait des offrandes (pièces de monnaie, oreilles et pieds de cochon). L'eau de la fontaine était également récupérée pour être versée dans l'auge des cochons.
Cette demeure à colombage, construite au XVe s., n'a jamais abrité aucun bourreau. Elle tient en fait son nom de la famille Bourceau, qui fut déformé peut-être à des fins touristiques. Le musée Mathurin-Méheut s'y est installé en 1972.
Détruite en 1626, la vieille prison du château des Penthièvre fut remplacée vers 1635 par cet édifice. A l'origine, elle ne comportait pas de fenêtre sur sa façade.
Le blason martelé des de Brosse, ancien seigneurs de Lamballe, se trouve au-dessus de la porte.
Le blason martelé des de Brosse, ancien seigneurs de Lamballe, se trouve au-dessus de la porte.