Lampaul-Plouarzel
Petite commune du nord-ouest du Finistère, Lampaul-Plouarzel (2 047 habitants) est située dans le Bas-Léon, à 23 kilomètres au nord-ouest de Brest.
Complètement enclavée dans la commune de Plouarzel et largement baignée par l’océan Atlantique, Lampaul-Plouarzel abrite deux ports (Porspaul et Porscav).
Le village trouve son origine dans la fondation, au VIe s., d’un monastère par le Gallois saint Paul Aurélien. Ce premier établissement aurait été détruit par les pirates vikings en 878.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouarzel, Lampaul-Plouarzel avait son premier centre paroissial au « vieux Lampaul » (Lampaul-Goz), mais l’ensablement progressif du lieu contraignit les habitants à transférer en 1786 le culte dans la chapelle Saint-Sébastien [aujourd’hui église Saint-Paul-Aurélien, l’ancienne église devenant la chapelle Saint-Egarec]. Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse releva de l’ancien diocèse du Léon.
Du XVIe au XVIIIe s., Lampaul-Plouarzel fit partie de la sénéchaussée royale de Brest et Saint-Renan.
Initialement rattachée au canton de Ploudalmézeau, la commune de Lampaul-Plouarzel appartient au canton de Saint-Renan depuis 1882.
Complètement enclavée dans la commune de Plouarzel et largement baignée par l’océan Atlantique, Lampaul-Plouarzel abrite deux ports (Porspaul et Porscav).
Le village trouve son origine dans la fondation, au VIe s., d’un monastère par le Gallois saint Paul Aurélien. Ce premier établissement aurait été détruit par les pirates vikings en 878.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouarzel, Lampaul-Plouarzel avait son premier centre paroissial au « vieux Lampaul » (Lampaul-Goz), mais l’ensablement progressif du lieu contraignit les habitants à transférer en 1786 le culte dans la chapelle Saint-Sébastien [aujourd’hui église Saint-Paul-Aurélien, l’ancienne église devenant la chapelle Saint-Egarec]. Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse releva de l’ancien diocèse du Léon.
Du XVIe au XVIIIe s., Lampaul-Plouarzel fit partie de la sénéchaussée royale de Brest et Saint-Renan.
Initialement rattachée au canton de Ploudalmézeau, la commune de Lampaul-Plouarzel appartient au canton de Saint-Renan depuis 1882.
Haute de 1,15 m, cette pierre octogonale a été élevée par les hommes de l’âge du fer. La présence d’un trou en son sommet laisse supposer une christianisation au Moyen Age.
A l’origine simple chapelle dédiée à saint Sébastien, le bâtiment est bâti au début du XVIIe s. L’ensablement de l’église paroissiale conduit la fabrique à procéder à des travaux d’agrandissement entre 1759 et 1762 de cette petite chapelle. Celle-ci devient finalement le centre du culte de la paroisse en 1774 en reprenant le nom de l’ancienne église. Une grande chapelle est ajoutée en 1970.
Ancienne église paroissiale construite au XVIe s. à l’emplacement d’un édifice plus ancien dont elle a conservé certains éléments (XIIIe s.), cette chapelle est menacée d’ensablement dès 1666.
En très mauvais état au milieu du XVIIIe s., elle est abandonnée vers 1780 et rapidement engloutie. Seule le clocher dépassait et il faut attendre 1838 pour qu’elle soit dégagée et rendue au culte. Une restauration a lieu en 1948.
Autrefois s’y déroulait le « pardon des berniques » le dimanche de la Trinité.
En très mauvais état au milieu du XVIIIe s., elle est abandonnée vers 1780 et rapidement engloutie. Seule le clocher dépassait et il faut attendre 1838 pour qu’elle soit dégagée et rendue au culte. Une restauration a lieu en 1948.
Autrefois s’y déroulait le « pardon des berniques » le dimanche de la Trinité.
Cette croix pattée date probablement du haut Moyen-Age.
Erigé au XVIIe s., il mesure 5 m de haut. Saint Paul-Aurélien et le dragon figurent au revers du Crucifix. Ils sont encadrés par les statues géminées de saint Jean et saint Paul d’un côté et de la Vierge et de saint Sébastien de l’autre.
Haut de 5,50 m, il est élevé en 1869 près de la mairie en souvenir d'une mission, avant d'être déplacé près de la chapelle Saint-Egarec. Une Vierge se trouve au revers du Crucifix.
Ces six bâtiments identiques ont été construits en 1958 afin d’accueillir le matériel des gabarres du port de Porscav.
Lampaul-Plouarzel est située en plein cœur de la tradition goémonière bas-bretonne et les dunes de Porspaul abritent toujours les vestiges des anciens fours à goémon.
Biens exposés au vent, ces tranchées servirent jusque dans les années 1950 à brûler les algues afin de récolter des pains de soude, puis de l’iode (200 kilos de goémon donnaient 40 kilos de soude et 200 à 600 g d’iode). A son apogée, Lampaul-Plouarzel comptait 62 fours sur sa côte.
Biens exposés au vent, ces tranchées servirent jusque dans les années 1950 à brûler les algues afin de récolter des pains de soude, puis de l’iode (200 kilos de goémon donnaient 40 kilos de soude et 200 à 600 g d’iode). A son apogée, Lampaul-Plouarzel comptait 62 fours sur sa côte.
Eléments du Mur de l’Atlantique bâti par l’occupant allemand, ils défendaient l’entrée de l’estuaire de l’Aber Ildut.