Landerneau
Ville moyenne du Nord-Finistère, Landerneau (14 927 habitants) se trouve à 24 kilomètres à l’est de Brest.
Située à l’embouchure de l’Elorn, à l’endroit où la mer remonte au maximum, et sur un territoire déjà habité à l’époque gallo-romaine, Landerneau trouverait son origine dans la fondation d’un ermitage par un certain Ternoc/Terneau (Ténénan ?) vers 650. Propriété des seigneurs de Léon, la ville passe en 1363 sous l’influence des vicomtes de Rohan. Prospère aux XVIe et XVIIe s. grâce au commerce de la toile de lin, la cité était séparée en deux avant le Concordat de 1801 : au nord de l’Elorn, la ville dépendait de l’évêque de Léon, au sud, de celui de Cornouaille.
C’est à Landerneau que la première épicerie « Leclerc » vit le jour en 1949. Un grand festival, Kann al Loar, s’y déroule tous les ans début juillet.
L’expression « Cela va faire du bruit dans Landerneau » apparaît pour la première fois sous la plume d’Alexandre Duval, dans la pièce comique « Les Héritiers », jouée pour la première fois en 1796.
Située à l’embouchure de l’Elorn, à l’endroit où la mer remonte au maximum, et sur un territoire déjà habité à l’époque gallo-romaine, Landerneau trouverait son origine dans la fondation d’un ermitage par un certain Ternoc/Terneau (Ténénan ?) vers 650. Propriété des seigneurs de Léon, la ville passe en 1363 sous l’influence des vicomtes de Rohan. Prospère aux XVIe et XVIIe s. grâce au commerce de la toile de lin, la cité était séparée en deux avant le Concordat de 1801 : au nord de l’Elorn, la ville dépendait de l’évêque de Léon, au sud, de celui de Cornouaille.
C’est à Landerneau que la première épicerie « Leclerc » vit le jour en 1949. Un grand festival, Kann al Loar, s’y déroule tous les ans début juillet.
L’expression « Cela va faire du bruit dans Landerneau » apparaît pour la première fois sous la plume d’Alexandre Duval, dans la pièce comique « Les Héritiers », jouée pour la première fois en 1796.
Construit en 1591, l’édifice en ruines est un ancien prieuré-cure de l’abbaye de Saint-Mathieu depuis le XIVe s. (il dépendait auparavant des moines de Landévennec). Il n’a conservé que la partie inférieure de ses murs et son clocher de type léonard à double galerie du XVIIe s.
La petite paroisse de Beuzit-Saint-Conogan fut supprimée en 1791 et partagée entre Landerneau et Saint-Thonan. Une grande procession dédiée à saint Conogan s’y déroulait autrefois, le troisième dimanche de mai.
La petite paroisse de Beuzit-Saint-Conogan fut supprimée en 1791 et partagée entre Landerneau et Saint-Thonan. Une grande procession dédiée à saint Conogan s’y déroulait autrefois, le troisième dimanche de mai.
Le bâtiment, construit de 1874 à 1876 selon les plans du chanoine Brune, fait partie de l’ensemble du couvent des bénédictines, rebâti à partir de 1867 à l’emplacement de l’ancien monastère des récollets (fondé en 1488).
Construit dans le style Renaissance en 1635 sur le placitre de l’église Saint-Thomas, il fut réquisitionné durant la Révolution française pour servir d’atelier de cordonnerie à destination des soldats (1794), puis servit de maison au XIXe s. et de musée.
Relevant de l’abbaye de Daoulas, il est établi côté Cornouaille au XVIe s. et remanié au XVIIe s. Surmontées d’un pot-à-feu, les trois lucarnes comportent un fronton à crossettes.
Haute de 6 mètres, cette croix de mission est réalisée par le célèbre sculpteur Yan Larc’hantec en 1883.
Œuvre de Pierre Besnard, elle fut construite en 1774.
Situé au n°18 de la rue du Chanoine-Kerbrat, cet immeuble date du XVIe s., mais fut remanié à plusieurs reprises aux siècles suivants. Coiffée au XVIIIe s. de pots à feu stylisés, la lucarne du toit comporte des crossettes en forme d’animaux fabuleux (chimères).
Construite en 1626 (mais remaniée à plusieurs reprises depuis), cette demeure est couronnée d’un pot à feu de style Renaissance.
Située côté Léon, sur l’ancienne place des Halles, cette maison, également appelée « maison de la Duchesse Anne », fut construite en 1664, sur l’emplacement de l’ancien château de la ville (démoli dans la première moitié du XVIIe s.). L’ancienne sénéchaussée de Landerneau siégeait à l’étage.
La façade orientale allie des caractères médiévaux (tourelle ronde, échauguette) et Renaissance (lucarne style Louis XIII).
La façade orientale allie des caractères médiévaux (tourelle ronde, échauguette) et Renaissance (lucarne style Louis XIII).
Comportant deux lucarnes Renaissance et une tourelle ronde abritant l’escalier, cette maison a été construite en 1667 par un négociant-armateur.
Située au 5 de la rue Saint-Thomas, elle a été construite en 1668. La lucarne est de style Louis XIII.
Construite en 1670, c’est l’une des dernières maisons à pans de bois de Landerneau. Restaurée au début du XXIe s., la façade à encorbellement recouverte d’ardoise est édifiée à la fin du XVIIIe s.
Bâtie au XVIe s., 4 place Saint-Thomas, dans le style gothique, elle servit de lieu de réunion au « Club des amis de la Révolution ».
Il s’agit d’une maison dite « à pondalez », en raison des ponts d’allées situées à l’intérieur même de la bâtisse. A l’exception de ce cas landernéen, cette particularité architecturale n’est signalée qu’à Morlaix.
Il s’agit d’une maison dite « à pondalez », en raison des ponts d’allées situées à l’intérieur même de la bâtisse. A l’exception de ce cas landernéen, cette particularité architecturale n’est signalée qu’à Morlaix.
Construite en 1725, quai du Léon, par le négociant Mazurié de Keroualin, la demeure présente sur le toit deux lucarnes encadrées de faux oculus. Le granit rose utilisé pour les baies provient de l’Aber Ildut. La cour intérieure abrite un escalier ouvert à l’italienne.
Alternant brique rouge, pierre sombre et céramique, cette demeure a été construite près de la gare vers 1880. Elle comprend un balcon et trois lucarnes couronnées de pots à feu.
Semblable en plusieurs points à la maison précédente (au n°84 de la même rue), elle a été construite à la fin du XIXe s., avec cette alternance de pierre, de brique et de céramique.