Landunvez
Petite commune du nord-ouest du Finistère, Landunvez (1 334 habitants) est située en Bas-Léon, à 28 kilomètres au nord-ouest de Brest.
Largement baignée par la mer d’Iroise, la commune comprend, outre le bourg situé dans les terres, trois villages côtiers (Argenton, Kersaint et Trémazan).
La présence de mégalithes témoigne d’une importante occupation humaine du territoire au Néolithique.
Démembrement de la paroisse primitive de Plourin, Landunvez fut le centre de la puissante de la célèbre famille noble des Du Chastel. Leur glorieux ancêtre, saint Tanguy, y serait né au VIe s.
Largement baignée par la mer d’Iroise, la commune comprend, outre le bourg situé dans les terres, trois villages côtiers (Argenton, Kersaint et Trémazan).
La présence de mégalithes témoigne d’une importante occupation humaine du territoire au Néolithique.
Démembrement de la paroisse primitive de Plourin, Landunvez fut le centre de la puissante de la célèbre famille noble des Du Chastel. Leur glorieux ancêtre, saint Tanguy, y serait né au VIe s.
Aujourd’hui disparu, le cairn qui le recouvrait aurait servi d’ermitage à saint Gonvel. Le mégalithe porte également le nom de Men-Milliget (« roche maudite »).
Cette stèle a été élevée par les hommes de l’age du fer. Cinq trous ont été percés en son sommet (probablement afin d’y installer une croix à l’époque chrétienne).
Un premier site fortifié (maison de bois entourée de palissade et d’un fossé) aurait été édifié à cet emplacement au VIe s. par saint Tanguy. Un second édifice en pierre fut bâti vers le Xe s. Daté lui du milieu du XIIIe s. (vers 1250) et reconstruit au XIVe s., le château actuel a été construit par l’une des familles les plus puissantes du Bas-Léon, les Du Chastel, possessionnés jusqu’à Recouvrance (Tour Tanguy). C’est au pied de ses remparts que se développa le village de Kersaint.
Disposant de quatre étages, le donjon carré avait autrefois une hauteur d’environ trente mètres. A partir du XVIe s. et de la disparition de la branche aînée des Du Chastel, le château passa aux mains de différentes familles et tomba peu à peu en ruine. Abandonné au XVIIIe s., le château de Trémazan fut vendu comme bien national sous la Révolution.
Disposant de quatre étages, le donjon carré avait autrefois une hauteur d’environ trente mètres. A partir du XVIe s. et de la disparition de la branche aînée des Du Chastel, le château passa aux mains de différentes familles et tomba peu à peu en ruine. Abandonné au XVIIIe s., le château de Trémazan fut vendu comme bien national sous la Révolution.
Il est construit au XVIIe ou XVIIIe s. afin de permettre aux douaniers de surveiller la côte et d’empêcher les pillages d’épaves.
L’édifice actuel, construit de 1875 à 1876 selon les plans de l’architecte Le Guerrannic, a remplacé une église du XVIIIe s. dédiée à saint Guénaël.
Fondée en 1460 par l’évêque de Carcassonne Jean Du Chastel, la chapelle est érigée en collégiale en 1519 par le seigneur de Trémazan Tanguy II Du Chastel. L’essentiel du bâtiment date du XVIe s.
Les chanoines demeurent en ces lieux jusqu’à la Révolution. Transformée en grange à cette période, elle est rendue au culte en 1804. L’édifice est restauré et en partie modifié au XXe s.
Les chanoines demeurent en ces lieux jusqu’à la Révolution. Transformée en grange à cette période, elle est rendue au culte en 1804. L’édifice est restauré et en partie modifié au XXe s.
Aussi appelé chapelle Saint-Guénaël, ce petit édifice rectangulaire, à clocher-mur, est construit au XVIe s. à Argenton.
Elle était autrefois très vénérée par les marins qui y déposait des ex-voto et son pardon avait lieu le troisième dimanche de septembre.
Elle était autrefois très vénérée par les marins qui y déposait des ex-voto et son pardon avait lieu le troisième dimanche de septembre.
Située au bord de l’océan, elle est bâtie en 1785. Autrefois objet d’une grande dévotion, la chapelle est notamment fréquentée par les malades des rhumatismes et des yeux.
Un pardon, au cours duquel la mer était bénie, s’y déroulait le troisième dimanche de juillet.
Un pardon, au cours duquel la mer était bénie, s’y déroulait le troisième dimanche de juillet.
Conçu pour recevoir les ossements initialement inhumés dans la chapelle, il est construit au XVIIe s.
Réalisée au Haut Moyen Age, cette croix haute de 1,10 m est insérée dans un muret.
Cette croix pattée est élevée au Haut Moyen-Age.
Haute de 2,70 m, cette croix monolithe pattée est élevée au haut Moyen Age.
Cette petite croix pattée est installée au Moyen Age sur un socle à deux degrés.
Haut de 4,50 m, il est élevé au début du XXe s. Le croisillon a perdu sa statue de saint Jean, celle de la Vierge étant demeurée en place.
Située non loin de Kersaint, elle se trouvait à l’origine à proximité de la chapelle Sainte-Haude, construite au XVIIe s. et aujourd’hui disparue. Selon la légende c’est ici qu’aurait été décapitée la sainte, sa tête roulant dans le bassin d’ablution.
L’eau de la fontaine avait autrefois la réputation de guérir les verrues : on y jetait des épingles qui avaient servi à percer celles-ci.
L’eau de la fontaine avait autrefois la réputation de guérir les verrues : on y jetait des épingles qui avaient servi à percer celles-ci.
Surnommée la « fontaine des pauvres » (feunten ar Beorien), elle est située au bord de la mer, en contrebas de la chapelle.
Son eau avait la réputation de soigner les maladies des yeux, les rhumatismes et de donner de la force aux enfants.
Son eau avait la réputation de soigner les maladies des yeux, les rhumatismes et de donner de la force aux enfants.
Comprenant cinq arches, il est construit au début du XXe s. afin de permettre à la voie de chemin de fer Brest - Portsall - Porspoder de franchir la rivière de Kersaint (entre les communes de Landunvez et Ploudalmézeau).
Ouverte en 1913, la ligne est abandonnée à la fin des années 1930.
Ouverte en 1913, la ligne est abandonnée à la fin des années 1930.
Il est situé au village de Kersaint, près du château en ruines.
Construit au XVIIIe s. au village de Kersaint et remanié au XIXe s., le moulin « du rivage » est situé non loin de l’endroit où la rivière de Kersaint se jette dans la baie de Portsall.
De style Renaissance, ce bâtiment est construit au XVIe s. par les Du Chastel pour servir de logement aux religieux de la collégiale Notre-Dame de Kersaint. Abritant un escalier à vis, une tourelle en encorbellement est visible sur la façade nord.
Construit de 1881 à 1882 sur la presqu’île connue autrefois sous le nom d’Enez-Dolvez (aujourd’hui presqu’île du Vivier), il fut utilisé par les pêcheurs jusque dans les années 1930. De nos jours, il fait partie d’une station dépendant du centre Ifremer de Brest.