Lanester
Ville du sud-ouest du Morbihan, Lanester (22 219 habitants) est située entre le Scorff (face à Lorient) et le Blavet, qui se rejoignent à la pointe sud de la commune.
Territoire de marécage et de landes, Lanester est à l’origine peu propice à l’occupation humaine. Quelques pêcheries gallo-romaines s’y établissent dans l’Antiquité et saint Guénaël y fonde un petit monastère au VIe s. (ruiné par les invasions normandes du IXe et Xe s.) mais il faut attendre le XVIIe s., et l’installation à Lorient de la Compagnie des Indes orientales pour voir un véritable essor de la région. Dans la première moitié du XIXe s., la Marine nationale remplace la CIO et Lanester se développe considérablement comme faubourg populeux de Lorient.
Jusqu’en 1909, Lanester dépend de Caudan, mais l’opposition entre sa population ouvrière et les paysans du bourg, entraîne la création d’une nouvelle commune.
Sinistrée par les combats de la poche de Lorient (août 1944-mai 1945), Lanester est reconstruite et modernisée dans la seconde moitié du XXe s.
Territoire de marécage et de landes, Lanester est à l’origine peu propice à l’occupation humaine. Quelques pêcheries gallo-romaines s’y établissent dans l’Antiquité et saint Guénaël y fonde un petit monastère au VIe s. (ruiné par les invasions normandes du IXe et Xe s.) mais il faut attendre le XVIIe s., et l’installation à Lorient de la Compagnie des Indes orientales pour voir un véritable essor de la région. Dans la première moitié du XIXe s., la Marine nationale remplace la CIO et Lanester se développe considérablement comme faubourg populeux de Lorient.
Jusqu’en 1909, Lanester dépend de Caudan, mais l’opposition entre sa population ouvrière et les paysans du bourg, entraîne la création d’une nouvelle commune.
Sinistrée par les combats de la poche de Lorient (août 1944-mai 1945), Lanester est reconstruite et modernisée dans la seconde moitié du XXe s.
Selon la légende c’est sur cette pierre, proche de la fontaine Saint-Guénaël, que serait mort saint Guénaël. Bien que généralement, les cupules soient des réalisations des hommes de la préhistoire, ces 17 trous auraient été creusés, d’après la tradition, par des pèlerins aveugles qui, pour retrouver la vue, passaient sur leurs yeux le mouchoir qu’ils avaient préalablement fait tremper dans l’eau recueillie dans la fontaine et versée sur la pierre.
Construit au XVIIe s. sur les hauteurs dominant le Blavet, il relevait sous l’Ancien Régime de la châtellenie de Pont-Callec. A la fin du XIXe s., l’édifice est agrandi d’une tour carrée et d’une tourelle à toit en poivrière. Il est successivement aux mains des Le Nesec (XVIIIe s.), des Le Guerre (1854), des Geoffroy (1882), des Pères blancs d’Hennebont (début XXe s.) avant d’être acquis par l’industriel lorientais Emile Marcesche en 1910.
Construites en 1750 (quatre après une descente anglaise) pour défendre les chantiers de la Compagnie des Indes orientales, ces fortifications, surnommées « batterie verte », sont situées près des rives du Scorff, face à la ville de Lorient. Mesurant 56 mètres sur 24, la batterie comporte des murs percés de meurtrières hauts de 2 à 3,5 mètres.
Située non loin des rives du Blavet, au bas du village du même nom, cette petite chapelle a été construite à l’emplacement de l’ermitage fondé à la fin du Ve ou au début du VIe s. par saint Guénaël et détruit par les Normands au début du Xe s.. Rebâtie par les moines de Saint-Gildas de Rhuys au XIe s., elle a conservé quelques éléments des aménagements des XIIIe (encadrements de portes) et XVe s. (fenestrage du chœur), mais date pour l’essentiel du XVe s. Elle est restaurée au XXe s.
Le site du Resto, proche des rives du Blavet, est occupé dès l’Antiquité. La chapelle actuelle, construite en granit provenant de la Côte de Granit rose (Trébeurden), a remplacé au milieu du XXe s. un bâtiment du XVIe s. détruit lors des bombardements de 1943. Un pardon s’y déroule tous les 15 août, la chapelle étant également dédiée à Notre-Dame.
Située au bord du Blavet, en contrebas de la chapelle Saint-Guénaël, la fontaine fait toujours l’objet d’un profond dévouement. Le jour du pardon, on y mène un ex-voto représentant un navire et conservé dans la chapelle.
Cet ensemble est construit en 1790 par Mme Le Gallic de Kerizont, selon les plans de M. Bregeon. L’eau de la fontaine s’écoule d’abord un petit bassin circulaire avant de rejoindre un lavoir divisé en trois parties.
En contrebas du village du Resto, situé à l’extrémité nord-est de la commune sur les hauteurs dominant le Blavet, se trouve ce lavoir réaménagé au XXe s. Autrefois, une procession s’y rendait à l’occasion du pardon de saint Yves. Une vingtaine de pèlerins venus de Kervignac se noyèrent lors du chavirage de la barque du passeur en 1681.
Sa situation près de la voie ferrée obligeait les lavandières à se méfier du passage d’un train, dont la fumée salissait le linge sec. C’est l’un des plus anciens lavoirs de Lanester.
Autrefois très fréquenté, ce lavoir comprenant trois bassins alignés est construit au début du XXe s. Il fut longtemps doté d’un toit. Les lessiveuses y avaient également établi des foyers pour y faire bouillir leur linge.
Situé rue de Groix, il est ainsi nommé (en breton Poul ar Laou), car il était fréquenté par les pauvres, les habitants plus aisés lui préférant les « lavoirs d’Argent ».
Aménagé au début du XXe s., le site comprend quatre bassins. Des fêtes s’y tenaient régulièrement.
Les divers aménagements réalisés depuis la construction du lavoir ont beaucoup diminué la taille du site.
Jusqu’au milieu du XXe s., les lavandières du quartier du Penher y célébraient la fête du Nouvel An.
Permettant de franchit le Blavet entre Lanester et Kervignac, cet ouvrage d’art est construit en 1904 selon les plans de l’architecte Arnodin. Pont à péage à l’origine, il est endommagé durant la Seconde Guerre mondiale. Inadapté face à l’augmentation du trafic automobile, il est finalement remplacé en 1974 par un nouveau pont plus conforme aux normes de sécurité. Le vieux pont du Bonhomme perd son tablier en 1980.
Situé dans l’anse de Kerguillé, ce site aujourd’hui unique (depuis la disparition de celui de Brest) est établi au milieu du XIXe s. pour permettre une conservation aquatique du bois destiné aux chantiers navals locaux, afin de le protéger des parasites. Les pieux permettaient ainsi une immersion dans le Scorff lors des marées hautes.
A partir des années 1920, l’anse de Kerharvy, sur le cours du Blavet, fut choisie pour accueillir les épaves de vieux thoniers. Durant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands y abandonnèrent également quelques carcasses.
L’argile nécessaire aux potiers locaux était autrefois extraite de cette falaise bordée par le Blavet. Durant la Seconde Guerre mondiale, les habitants se protégèrent des bombardements alliés en creusant des abris au pied de la falaise.
Construit sur les hauteurs dominant le Blavet, près du village du Resto, ce blockhaus fut utilisé durant la Seconde Guerre mondiale par l’organisation Todt comme centre de rassemblement des centaines de travailleurs STO travaillant à la construction de la base sous-marine de Lorient.
Une plaque commémorative rappelle le souvenir des trois habitants du village du Caudan, membres de la même famille, exécutés le 9 août 1944, et des deux résistants tués au combat un mois plus tard, le 9 septembre.
Une plaque commémorative rappelle le souvenir des trois habitants du village du Caudan, membres de la même famille, exécutés le 9 août 1944, et des deux résistants tués au combat un mois plus tard, le 9 septembre.