Langoat
Petite commune du nord-ouest des Côtes-d'Armor, Langoat (1 117 habitants) est située dans le Trégor, sur la rive gauche du Jaudy, près de La Roche-Derrien, à 6 kilomètres au sud-ouest de Tréguier.
Selon la tradition, le village trouverait son origine au VIe s. dans la fondation d'un ermitage par sainte Pompée, la mère de saint Tugdual (fondateur de Tréguier).
Démembrement de la paroisse de primitive Cavan, Langoat relève jusqu'au Concordat de 1801 du diocèse de Tréguier. L'évêque était le seigneur de la paroisse. Au civil, le village dépendait du siège royal de Lannion.
Lors de la célèbre bataille de La Roche-Derrien, en juin 1347, Charles de Blois installe ses troupes de réserve à Castel-Dû.
Important centre d'industrie du lin jusqu'au milieu du XXe s., Langoat cède en 1836 et en 1839 une partie de son territoire formant le faubourg de Chef-du-Pont.
Selon la tradition, le village trouverait son origine au VIe s. dans la fondation d'un ermitage par sainte Pompée, la mère de saint Tugdual (fondateur de Tréguier).
Démembrement de la paroisse de primitive Cavan, Langoat relève jusqu'au Concordat de 1801 du diocèse de Tréguier. L'évêque était le seigneur de la paroisse. Au civil, le village dépendait du siège royal de Lannion.
Lors de la célèbre bataille de La Roche-Derrien, en juin 1347, Charles de Blois installe ses troupes de réserve à Castel-Dû.
Important centre d'industrie du lin jusqu'au milieu du XXe s., Langoat cède en 1836 et en 1839 une partie de son territoire formant le faubourg de Chef-du-Pont.
Conçue par l'architecte Jacques François Anfray, elle est édifiée de 1771 à 1778 avec les pierres récupérées lors de la destruction de la chapelle du manoir du Launay (1767). Consacrée en 1782 par le dernier évêque de Tréguier, Mgr Mintier, elle remplace alors officiellement la vieille église du XIIIe s. qui tombe en ruines au milieu du XVIIIe s.
Construite au XVe s., la chapelle de Coat Cras est modifiée à la fin du XVIe s. et remaniée au XIXe s. Elle est vendue comme bien national sous la Révolution française.
Ce petit oratoire date probablement de 1835.
Réalisée par Yves Hernot, la croix actuelle de 4 mètres de haut a été érigée en 1849 ou 1851 sur un piédestal néogothique plus ancien. Le Christ en croix est surmonté d’un phylactère portant l’inscription « INRI ». Les statues reposant sur le soubassement représentent saint Jean Baptiste et les saintes femmes (la Vierge, Marthe et Marie-Madeleine.
La statue représente Jeanne d'Arc.