Langoëlan
Petite commune du nord-ouest du Morbihan, limitrophe du département des Côtes-d’Armor, Langoëlan (405 habitants) est située près de la source du Scorff, à 48 kilomètres au nord de Lorient.
La présence de monuments mégalithiques atteste d’une occupation humaine du territoire dès le Néolithique. Les Gaulois s’y implantent par la suite, suivis par les Romains qui y établissent un camp.
Selon l’une des traditions, c’est à Langoëlan qu’aurait été assassiné le roi de Bretagne Salomon en 874 (selon d’autres sources, le crime aurait eu lieu à La Martyre, dans le nord de l’actuel Finistère).
Démembrement de la paroisse primitive de Ploërdut, Langoëlan relève religieusement au Moyen Age du diocèse de Vannes et du doyenné de Guéméné, et civilement du bailli de Ploërmel. La paroisse a pour principales seigneuries, avec droit de haute justice, Coëtcodu, Kerservant et Tronscoff.
La région est marquée par les troubles de la chouannerie durant la Révolution française.
Le 1er juillet 1944, un violent combat oppose la résistance locale à une troupe allemande au village de Kergoët.
La présence de monuments mégalithiques atteste d’une occupation humaine du territoire dès le Néolithique. Les Gaulois s’y implantent par la suite, suivis par les Romains qui y établissent un camp.
Selon l’une des traditions, c’est à Langoëlan qu’aurait été assassiné le roi de Bretagne Salomon en 874 (selon d’autres sources, le crime aurait eu lieu à La Martyre, dans le nord de l’actuel Finistère).
Démembrement de la paroisse primitive de Ploërdut, Langoëlan relève religieusement au Moyen Age du diocèse de Vannes et du doyenné de Guéméné, et civilement du bailli de Ploërmel. La paroisse a pour principales seigneuries, avec droit de haute justice, Coëtcodu, Kerservant et Tronscoff.
La région est marquée par les troubles de la chouannerie durant la Révolution française.
Le 1er juillet 1944, un violent combat oppose la résistance locale à une troupe allemande au village de Kergoët.
Construit au XVIe s. dans le style gothique flamboyant, l’édifice a été remanié par la suite à plusieurs reprises, notamment au XVIIIe s. (1716 et 1754). Le clocher a été restauré en 1716 et le chœur en partie au début du XIXe s.
La croix a été sculptée par Le Bozec en 1948.
Installé dans le bourg, ce canon de 18 est offert par le ministère de la Défense à la commune en 2004. De modèle 1786, ce genre de canon équipa les gros bâtiments de la marine royale sous la Révolution et le Premier Empire.