Languidic
Gros bourg de l’ouest du Morbihan, Languidic (8 064 habitants) est situé sur la rive gauche du Blavet, près d’Hennebont, à 22 km au nord-est de Lorient et à 48 km au nord-ouest de Vannes
C’est la commune la plus étendue du département et la quatrième plus grande de Bretagne.
La présence humaine au Néolithique est attestée par divers sites mégalithiques (dolmens, menhirs, etc.).
A l’époque gallo-romaine, la voie Vannes-Quimper passe par Languidic. Une motte castrale est construite au Xe ou XIe s.
Probablement fondée au haut Moyen Age (vers le IXe s.), la paroisse de Languidic est mentionnée pour la première fois au XIIe s. A cette époque, elle s’étend également sur Brandérion et le village de Trémoëc. Elle relève du doyenné de Meudon, du diocèse de Vannes et de la châtellenie de Nostang.
Au Moyen-Age, les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem y sont possessionnés et une trentaine de seigneuries y sont présentes, la plus importante étant celle de La Forest.
Au XIVe s., Languidic perd Trémoëc, érigée en paroisse, tout comme Brandérion en 1402.
Le territoire de Languidic souffre de la guerre de Succession de Bretagne (XIVe s.) et de la huitième guerre de Religion (1585-1598), tandis que plusieurs épidémies de peste affectent durablement entre le XVIe et le XVIIIe s. (800 morts en 1700).
Sous la Révolution, la commune, devenue chef-lieu de canton en 1791, reste majoritairement fidèle à la royauté et de nombreux hommes rejoignent les rangs des chouans, plusieurs participant au débarquement de Quiberon (1795). Le maire Mathieu Le Serrec est assassiné dans la nuit du 4 au 5 mars 1795. En 1799, les chouans repoussent une attaque républicaine.
Le canton de Languidic est supprimé en 1801 et son territoire rattaché à celui d’Hennebont.
En 1869, 112 habitants meurent d’une épidémie de variole.
De 1944 à 1945, la commune est touchée par les combats de la poche de Lorient.
Le président Charles de Gaulle s’arrêta dans le bourg de Languidic lors de son voyage officiel en Bretagne en 1960.
C’est la commune la plus étendue du département et la quatrième plus grande de Bretagne.
La présence humaine au Néolithique est attestée par divers sites mégalithiques (dolmens, menhirs, etc.).
A l’époque gallo-romaine, la voie Vannes-Quimper passe par Languidic. Une motte castrale est construite au Xe ou XIe s.
Probablement fondée au haut Moyen Age (vers le IXe s.), la paroisse de Languidic est mentionnée pour la première fois au XIIe s. A cette époque, elle s’étend également sur Brandérion et le village de Trémoëc. Elle relève du doyenné de Meudon, du diocèse de Vannes et de la châtellenie de Nostang.
Au Moyen-Age, les chevaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem y sont possessionnés et une trentaine de seigneuries y sont présentes, la plus importante étant celle de La Forest.
Au XIVe s., Languidic perd Trémoëc, érigée en paroisse, tout comme Brandérion en 1402.
Le territoire de Languidic souffre de la guerre de Succession de Bretagne (XIVe s.) et de la huitième guerre de Religion (1585-1598), tandis que plusieurs épidémies de peste affectent durablement entre le XVIe et le XVIIIe s. (800 morts en 1700).
Sous la Révolution, la commune, devenue chef-lieu de canton en 1791, reste majoritairement fidèle à la royauté et de nombreux hommes rejoignent les rangs des chouans, plusieurs participant au débarquement de Quiberon (1795). Le maire Mathieu Le Serrec est assassiné dans la nuit du 4 au 5 mars 1795. En 1799, les chouans repoussent une attaque républicaine.
Le canton de Languidic est supprimé en 1801 et son territoire rattaché à celui d’Hennebont.
En 1869, 112 habitants meurent d’une épidémie de variole.
De 1944 à 1945, la commune est touchée par les combats de la poche de Lorient.
Le président Charles de Gaulle s’arrêta dans le bourg de Languidic lors de son voyage officiel en Bretagne en 1960.
Remplaçant un édifice du XVe s., l’église actuelle est construite entre 1876 et 1879 selon les plans de l’architecte Maignen.
Inauguré le 2 octobre 1921, ce monument réalisé par Henri Gouzien porte le nom de 336 habitants morts au combat.