Lanildut
Petite commune du nord-ouest du Finistère, Lanildut (918 habitants) est située dans le Bas-Léon, sur l’Atlantique et la rive nord de l’estuaire de l’aber Ildut, à 22 kilomètres au nord-ouest de Brest.
Démembrement de la paroisse primitive de Plourin, Lanildut trouve son origine dans la création d’un ermitage par saint Ildut à la fin du Ve ou au début du VIe s.
Mentionnée à partir du XVe s., la paroisse de Lanildut releva de l’ancien diocèse du Léon jusqu’au Concordat de 1801.
Le développement du commerce favorisa l’essor du port aux XVIIe et XVIIIe s. Siège de la seigneurie de Gouerbian, Lanildut dépendait à cette époque de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan.
En 1869, la commune de Lanildut s’agrandit d’une partie du territoire de Porspoder.
Du XIXe s. à la Seconde Guerre mondiale, l’exploitation des carrières de granit contrebalança le déclin du commerce maritime. L’économie de la commune fut renforcée à partir de la fin du XIXe s. par l’essor des goémoniers : au XXe s., Lanildut est ainsi devenu le premier port européen de débarquement du goémon ; 35 000 tonnes, soit la moitié de la production française, passent annuellement par ce petit port.
Démembrement de la paroisse primitive de Plourin, Lanildut trouve son origine dans la création d’un ermitage par saint Ildut à la fin du Ve ou au début du VIe s.
Mentionnée à partir du XVe s., la paroisse de Lanildut releva de l’ancien diocèse du Léon jusqu’au Concordat de 1801.
Le développement du commerce favorisa l’essor du port aux XVIIe et XVIIIe s. Siège de la seigneurie de Gouerbian, Lanildut dépendait à cette époque de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan.
En 1869, la commune de Lanildut s’agrandit d’une partie du territoire de Porspoder.
Du XIXe s. à la Seconde Guerre mondiale, l’exploitation des carrières de granit contrebalança le déclin du commerce maritime. L’économie de la commune fut renforcée à partir de la fin du XIXe s. par l’essor des goémoniers : au XXe s., Lanildut est ainsi devenu le premier port européen de débarquement du goémon ; 35 000 tonnes, soit la moitié de la production française, passent annuellement par ce petit port.
Construite en 1840 dans l’anse du Tromeur, elle est restaurée en 1981.
Selon la tradition, son eau miraculeuse possédait divers dons de guérison ou de prévention : contre les terreurs nocturnes, les fuites urinaires, les convulsions et les maladies mentales, pour faire marcher, etc.
Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, on baignait les enfants - parfois des adultes - ou trempait leur chemise dans cette fontaine, surmontée d’une croix.
Jusqu’à la Seconde Guerre mondiale, on baignait les enfants - parfois des adultes - ou trempait leur chemise dans cette fontaine, surmontée d’une croix.
Bâti au XIXe s., ce lieu de rencontre avait autrefois un rôle social important, comme la dizaine d’autres lavoirs que comptait la commune.
Située en plein cœur de la tradition goémonière bas-bretonne, la commune de Lanildut garde encore dans ses dunes les traces de onze fours à goémon. Biens exposés au vent, ces tranchées servirent jusque dans les années 1950 à brûler les algues afin de récolter des pains de soude, puis de l’iode (200 kilos de goémon donnaient 40 kilos de soude et 200 à 600 g d’iode).
Eléments du Mur de l’Atlantique, édifié par l’occupant allemand durant la Seconde Guerre mondiale.