Lannilis
Grosse commune du Léon (Nord-Finistère), Lannilis (4 473 habitants) est située entre l’Aber Benoît et l’Aber Wrac’h, à 24 km au nord de Brest.
La commune trouve son origine au Ve ou VIe s., lors de l’immigration bretonne, dans la fondation d’un établissement monastique (d’où lann ilis « ermitage église ») ; Tudogilus, père de saint Goueznou, se serait installé au lieu-dit de Lothonou, où l’abbaye de Saint-Mathieu possédait autrefois un prieuré.
Dépendance de la paroisse primitive de Ploudiner (qui englobait également Landéda et Brouennou), Lannilis n’est devenue autonome qu’à la fin du XIIIe s. Deux grandes familles léonardes, les du Châtel et les Kermavan (ou Carman) se partageaient les juridictions de la paroisse, tandis que les seigneurs de Kerouartz et de Bellingant, puis ceux de Kerdrel, régentaient la vie locale. Au XIXe s., la commune connut un important développement de l’artisanat (poterie et tissage).
La commune trouve son origine au Ve ou VIe s., lors de l’immigration bretonne, dans la fondation d’un établissement monastique (d’où lann ilis « ermitage église ») ; Tudogilus, père de saint Goueznou, se serait installé au lieu-dit de Lothonou, où l’abbaye de Saint-Mathieu possédait autrefois un prieuré.
Dépendance de la paroisse primitive de Ploudiner (qui englobait également Landéda et Brouennou), Lannilis n’est devenue autonome qu’à la fin du XIIIe s. Deux grandes familles léonardes, les du Châtel et les Kermavan (ou Carman) se partageaient les juridictions de la paroisse, tandis que les seigneurs de Kerouartz et de Bellingant, puis ceux de Kerdrel, régentaient la vie locale. Au XIXe s., la commune connut un important développement de l’artisanat (poterie et tissage).
Construite dans le style Renaissance entre 1641 et 1643 sur un terrain légué par le seigneur de Kerbabu, cette chapelle rappelle le souvenir de plusieurs épidémies de peste ayant frappé la paroisse, notamment en 1640 (et dont les victimes furent inhumés en ce lieu). Restaurée en 1785 et 1819-1822, elle devient la propriété de la commune en 1905.
A l’entrée du pont sur la rive sud, du côté de Lannilis, figure une croix pattée datant du haut Moyen Age. Elle porte sur l’une des faces un crucifix en faible relief. Elle aurait été édifiée par les villageois afin de conjurer le sort à la suite de la malédiction du diable.
Haute de 1,90 m, cette croix pattée date du haut Moyen-Age.
Construite au XVIe s., cette belle fontaine gothique est l’unique vestige de la chapelle Notre-Dame de Trobérou, bâtie au XVe s. et démolie au début du XIXe s. L’édicule a conservé une statue de la Vierge. Son eau avait autrefois des vertus miraculeuses.
Permettant de franchir l’Aber-Wrac’h, il relie Plouguerneau à Lannilis. Formé de gros blocs maçonnés recouverts de longues dalles transversales, il mesure entre 3 et 5 mètres de large pour permettre le passage de chariots. Il est percé de quatre arches qui permettent l’écoulement de la rivière et le flot de la marée, qui la recouvre entièrement à chaque marée haute. A l’époque de sa construction, probablement à l’âge du Fer (entre 500 et 50 avant J.-C.), le niveau de la mer était inférieur de 2 mètres. Il fut remanié au Moyen-Age. Les vestiges d’un moulin y sont à peine visibles. Abandonné depuis les années 1960, une association assure son entretien à partir 2002
Selon la légende, le diable apparut à un meunier lassé de devoir faire un long détour pour franchir la rivière. Il lui proposa de construire un pont en échange de la première âme qui le franchirait. Le meunier accepta et dès le lendemain le pont était là. Chargeant sur son épaule un sac de farine, il s’arrêta au milieu du pont et ouvrit son sac laissant échapper son chat qu’il avait enfermé. L’animal fila droit vers le diable furieux d’avoir été berné.
Selon la légende, le diable apparut à un meunier lassé de devoir faire un long détour pour franchir la rivière. Il lui proposa de construire un pont en échange de la première âme qui le franchirait. Le meunier accepta et dès le lendemain le pont était là. Chargeant sur son épaule un sac de farine, il s’arrêta au milieu du pont et ouvrit son sac laissant échapper son chat qu’il avait enfermé. L’animal fila droit vers le diable furieux d’avoir été berné.