Lanrivoaré
Petite commune du nord-ouest du Finistère, Lanrivoaré (1 333 habitants) est située sur le plateau du Bas-Léon, à 17 kilomètres au nord-ouest de Brest.
Démembrement de la paroisse primitive de Milizac, Lanrivoaré entre véritablement dans l’histoire avec la fondation par saint Rivoaré (oncle de saint Hervé) d’un ermitage dans le bois dit « Coat-an-Hermit ».
Selon une légende, 7 847 chrétiens y auraient été massacrés par les païens, d’où le nom du cimetière local (« des 7 777 saints »).
Ancienne trève de Plourin, Lanrivoaré dépendait sous l’Ancien Régime de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan et releva de l’ancien diocèse d Léon jusqu’au Concordat de 1801.
Démembrement de la paroisse primitive de Milizac, Lanrivoaré entre véritablement dans l’histoire avec la fondation par saint Rivoaré (oncle de saint Hervé) d’un ermitage dans le bois dit « Coat-an-Hermit ».
Selon une légende, 7 847 chrétiens y auraient été massacrés par les païens, d’où le nom du cimetière local (« des 7 777 saints »).
Ancienne trève de Plourin, Lanrivoaré dépendait sous l’Ancien Régime de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan et releva de l’ancien diocèse d Léon jusqu’au Concordat de 1801.
Au Ve ou VIe s., saint Hervé, devenu aveugle, se serait retiré en ce lieu, devenu Coat an Ermit (« le bois de l’ermite »).
Edifiée en 1583 (nef), elle est agrandie et reconstruite partiellement au XVIIIe s. par Claude Burel (pignon ouest avec portail en 1727, chœur et une partie du transept en 1744), puis restaurée au XIXe s.
Le 6 février 1867, la foudre abat la flèche du clocher, qui est aussitôt refaite.
Le cadran solaire date de 1677.
Le 6 février 1867, la foudre abat la flèche du clocher, qui est aussitôt refaite.
Le cadran solaire date de 1677.
Présentant un crucifix en relief cette croix monolithe chanfreinée de 3,50 mètres de haut date du Moyen Age.
Haute de 4 mètres, elle a été érigée au XVIe s. près de l’ermitage de saint Hervé. A une date inconnue, elle perd son sommet, rétabli dans la deuxième moitié du XXe s.
Situé dans l’enclos de l’église paroissiale, ce lieu, établi au Xe ou au XIe s., abriterait la sépulture de 7 847 martyrs chrétiens tués par des païens, soit lors de l’émigration bretonne du Ve s. soit lors de la grande invasion viking du début du Xe s. On devait s’y déplacer sur les genoux le jour du pardon.
Devant l’autel dressé dans le cimetière des 7777 Saints se trouvent huit pierres qui concerneraient une autre légende : elles figureraient huit pains que saint Hervé aurait pétrifiés pour punir le boulanger qui refusait de lui faire l’aumône.
Devant l’autel dressé dans le cimetière des 7777 Saints se trouvent huit pierres qui concerneraient une autre légende : elles figureraient huit pains que saint Hervé aurait pétrifiés pour punir le boulanger qui refusait de lui faire l’aumône.
Saint Hervé aurait fait jaillir cette source sacrée. La pierre qui surplombe la fontaine proviendrait d’une chapelle voisine.
La statue qui ornait l’édicule a disparu.
Le bas-relief représente un prêtre bénissant un poilu agonisant.