Lanvellec
Petite commune du nord-ouest des Côtes-d'Armor, Lanvellec (549 habitants) est située en Trégor, à trente kilomètres à l'est de Morlaix.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouaret, une partie du territoire de Lanvellec (village de Saint-Carré) était au Moyen Age une possession des moines de Bégard. Dominé par la famille du Coasker de Rosanbo puis par Les Le Pelletier de Rosanbo, Lanvellec dépendait sous l'Ancien Régime de la cour ducale et de la sénéchaussée de Guingamp.
Jusqu'au Concordat de 1801, la paroisse de Lanvellec, bien qu'enclavée dans l'évêché de Tréguier, faisait partie du doyenné de Lanmeur qui relevait du diocèse de Dol.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouaret, une partie du territoire de Lanvellec (village de Saint-Carré) était au Moyen Age une possession des moines de Bégard. Dominé par la famille du Coasker de Rosanbo puis par Les Le Pelletier de Rosanbo, Lanvellec dépendait sous l'Ancien Régime de la cour ducale et de la sénéchaussée de Guingamp.
Jusqu'au Concordat de 1801, la paroisse de Lanvellec, bien qu'enclavée dans l'évêché de Tréguier, faisait partie du doyenné de Lanmeur qui relevait du diocèse de Dol.
De style gothique flamboyant, il date du XVe s. Les six baies sont séparées par des colonnettes.
Egalement qualifiée d'église, elle est située au village de Saint-Carré. Elle est construite grâce au comte de Perrien en 1696, trente-six ans après trois apparitions de la Vierge à Jean Bizien, un journalier. Suivant les consignes de Marie, il découvrit une statue enfouie qui devint rapidement un objet de vénération.
Pendant trois jours à la Pentecôte, le pardon de cette chapelle miraculeuse attirait autrefois une foule importante (jusqu'à 15 000 personnes), dont un grand nombre de miraculés, pèlerins et mendiants.
Pendant trois jours à la Pentecôte, le pardon de cette chapelle miraculeuse attirait autrefois une foule importante (jusqu'à 15 000 personnes), dont un grand nombre de miraculés, pèlerins et mendiants.
Mélangeant les styles gothique et Renaissance, elle est construite au début du XVIe s. par les seigneurs du Goazru. Achetée comme bien national sous la Révolution, elle est cédée à la fabrique en 1816 et restaurée en 1866.
Autrefois, une fontaine miraculeuse bouillonnante se trouvait à proximité.
Autrefois, une fontaine miraculeuse bouillonnante se trouvait à proximité.
Egalement appelé chapelle Saint-Gonery, cet édifice comportant un clocher-mur à lanternon date pour l'essentiel du XVIIe s. Mais elle a cependant conservé un fenestrage du XIVe s.
Elle a été construite en 1700 en contrebas de la chapelle Notre-Dame-de-Pitié.