Le Bono
Petite commune du centre-sud du Morbihan, Le Bono (2 148 habitants) est située sur la rivière d’Auray, à sa confluence avec la rivière du Bono, à 15 kilomètres à l’ouest de Vannes. Officiellement, le nom adopté lors de la création de la commune est Bono.
Occupé par les hommes du Néolithique, le territoire du Bono est issu du démembrement de la paroisse primitive de Plougoumelen. Propriété des moines de Saint-Gildas-de-Rhuys, celui-ci est vendu en 1669 au seigneur de Kerisper.
Très tôt, les habitants se tournent vers l’économie maritime, en particulier la pêche. Au milieu du XIXe s., certains d’entre eux se lancent dans l’ostréiculture.
Alors que la plus grande partie de Plougoumelen est peuplée de paysans, les habitants du Bono ont la mer dans l’âme et des problèmes différents du reste de la population de la commune. Ils réclament donc leur indépendance municipale dès 1905. La paroisse du Bono est créée en 1936 mais la commune n’est finalement établie que le 8 septembre 1947.
Occupé par les hommes du Néolithique, le territoire du Bono est issu du démembrement de la paroisse primitive de Plougoumelen. Propriété des moines de Saint-Gildas-de-Rhuys, celui-ci est vendu en 1669 au seigneur de Kerisper.
Très tôt, les habitants se tournent vers l’économie maritime, en particulier la pêche. Au milieu du XIXe s., certains d’entre eux se lancent dans l’ostréiculture.
Alors que la plus grande partie de Plougoumelen est peuplée de paysans, les habitants du Bono ont la mer dans l’âme et des problèmes différents du reste de la population de la commune. Ils réclament donc leur indépendance municipale dès 1905. La paroisse du Bono est créée en 1936 mais la commune n’est finalement établie que le 8 septembre 1947.
Egalement appelé dolmen de Kernourz, ce monument mégalithique mesure 4 mètres de haut pour un diamètre de 20 m. Un couloir, long de 12 m et formant un coude un angle droit, permet d’accéder à la chambre. Cinq idoles ont été gravées sur les grandes pierres de support intérieures par les hommes du Néolithique.
Bâtie au XIVe s. sur une fontaine miraculeuse, près de l’étang de Kervilio, cette chapelle est reconstruite à la fin du XVIe s.
Un grand pardon s’y déroule le 15 août.
Un grand pardon s’y déroule le 15 août.
Née sous l’autel du chœur de la chapelle, cette source miraculeuse s’écoule par le chevet de l’édifice.
Franchissant la rivière du Bono, c’est l’un des plus anciens ponts suspendus de France. Sa construction, financée en partie par une subvention royale, est décidée en 1835 et réalisée par un ingénieur des Ponts-et-Chaussées. L’ouvrage, concédé pour 98 ans à M. Le Pontois, est inaugurée le 1er octobre 1840. Un péage est établi (cinq centimes pour un piéton ou un animal, jusqu’à 30 centimes pour un chariot). Réparé à plusieurs reprises, modernisé en 1870 et renforcé dans les années 1920, il n’est plus adapté à la circulation automobile dans la seconde moitié du XXe s.
Remplacé par le pont Joseph Le Brix en 1969, le pont suspendu du Bono est cependant conservé et réservé depuis lors aux piétons.
Remplacé par le pont Joseph Le Brix en 1969, le pont suspendu du Bono est cependant conservé et réservé depuis lors aux piétons.