Le Conquet
Commune du Nord-Finistère, Le Conquet (2 543 habitants) est situé en Bas-Léon, sur l’Atlantique, à 22 kilomètres à l’ouest de Brest.
Port de pêche important (crabes, langouste, lotte, raie, turbot), Le Conquet est un bon point de départ pour rejoindre les îles d’Ouessant et de Molène.
Démembrement de la paroisse de Plougonvelin, Le Conquet trouve son origine autour de l’établissement de Lochrist, établi au Moyen Age par les Templiers ou les Hospitaliers. Vendu au duc de Bretagne par le vicomte de Léon en 1277, le port actuel du Conquet, de fondation ancienne, fut d’abord victime des raids normands (IXe-Xe s.), puis une cible privilégiée pour les attaques anglaises du Moyen Age au XVIe s. : en 1558, seules huit maisons avaient survécu au pillage et à l’incendie de la cité.
En dépit de cette histoire violente, le port prospéra jusqu’au XVIIIe s. grâce au commerce du vin et du sel, remplacé au XIXe s. par la pêche aux crustacés et la fabrication de l’iode à partir des cendres du goémon.
A partir du XVIe s., Le Conquet fit partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan. Le port ne devint un chef-lieu de paroisse qu’en 1857.
Port de pêche important (crabes, langouste, lotte, raie, turbot), Le Conquet est un bon point de départ pour rejoindre les îles d’Ouessant et de Molène.
Démembrement de la paroisse de Plougonvelin, Le Conquet trouve son origine autour de l’établissement de Lochrist, établi au Moyen Age par les Templiers ou les Hospitaliers. Vendu au duc de Bretagne par le vicomte de Léon en 1277, le port actuel du Conquet, de fondation ancienne, fut d’abord victime des raids normands (IXe-Xe s.), puis une cible privilégiée pour les attaques anglaises du Moyen Age au XVIe s. : en 1558, seules huit maisons avaient survécu au pillage et à l’incendie de la cité.
En dépit de cette histoire violente, le port prospéra jusqu’au XVIIIe s. grâce au commerce du vin et du sel, remplacé au XIXe s. par la pêche aux crustacés et la fabrication de l’iode à partir des cendres du goémon.
A partir du XVIe s., Le Conquet fit partie de la sénéchaussée de Brest et Saint-Renan. Le port ne devint un chef-lieu de paroisse qu’en 1857.
Le port du Conquet vu de Kermorvan
Il reste bien peu d’éléments visibles de ce qui fut un des sites les plus importants du mégalithisme du Néolithique. Les dolmens, allées couvertes et autres menhirs ont subi les déprédations des hommes des siècles suivants : déjà bien malmenés par la construction de fortifications sous l’Ancien Régime, ces mégalithes, encore très nombreux au XIXe s., ont été quasiment rasés lors de la construction du Mur de l’Atlantique durant la Seconde Guerre mondiale.
Ce menhir dressé et cet autre couché appartenait autrefois à un cromlech.
Ce menhir dressé et cet autre couché appartenait autrefois à un cromlech.
Accessible à marée basse, cet ensemble est construit en 1847 sur l’une des pointes de la presqu’île de Kermorvan, à l’emplacement d’une ancienne batterie du XVIIIe s. Le fort participait à la protection de l’entrée du port du Conquet et de la plage des Blancs-Sablons.
Ce petit bâtiment rectangulaire est construit au XVIIe s. dans le cimetière de Lochrist. Egalement appelé « chapelle de l’ange gardien », il est surmonté d’un clocheton à dôme.
Haute de quatre mètres, elle est érigée au XVe s. à l’entrée de l’enclos du cimetière. Une Vierge à l’Enfant figure au revers du Crucifix.
Elevé pour une mission en 1875, il est réalisé par Victor Lapierre grâce à un don du maire et conseiller général Tissier.
Aligné sur le phare de la pointe Saint-Mathieu afin de faciliter la navigation dans le chenal du Four, il est construit de 1846 à 1849 sur un rocher situé au nord de l’entrée du port du Conquet. Cette tour carrée, haute de 20,30 mètres, est reliée à la terre par un pont.
D’une portée de 12 milles marins, le phare de Kermorvan est automatisé en 1994.
D’une portée de 12 milles marins, le phare de Kermorvan est automatisé en 1994.
Construit le long du port par Jehan Poncelin en 1510, l’édifice fut remanié au XVIIIe s.
Tous ces bunkers furent construits par les Allemands comme éléments du Mur de l’Atlantiques durant la Seconde Guerre mondiale.
Le cimetière de Lochrist abrite les sépultures de quatre aviateurs de la Royal Air Force, dont un Canadien. Leur appareil fut abattu le 6 juillet 1943.