Le Croisic
Commune de l’ouest de la Loire-Atlantique, Le Croisic (4 097 habitants) est située à l’extrémité de la presqu’île homonyme, entre l’Atlantique et les marais salants de Guérande, à 27 kilomètres à l’ouest de Saint-Nazaire.
La côte nord comprend le bourg proprement dit, avec le port - spécialisé dans la pêche à la crevette -, tandis qu’au sud s’étire la côte Sauvage (côtes rocheuses et dunes)
Occupée dès l’Antiquité, l’île du Croisic ne fut rattachée au continent que vers le IX ou le Xe s. Très tôt l’importance du port ne se démentit pas et de nombreux navires furent armés au Croisic. Grâce à leur fidélité aux ducs de Bretagne, puis aux rois de France, la ville se vit accorder de nombreux privilèges.
Importante place forte, Le Croisic fut assiégée et prise en 1597 par le capitaine La Tremblaye, qui fit démolir les fortifications et le château.
Démembrement de la paroisse primitive de Batz-sur-Mer, Le Croisic n’acquit son indépendance qu’en 1763.
Au commerce maritime et à la pêche, qui apportaient la prospérité à la cité, s’ajouta à la fin du XIXe s. les débuts du tourisme, avec l’arrivée du chemin de fer.
Avancée la plus méridionale de la langue bretonne, la presqu’île du Croisic vit disparaître ses derniers locuteurs au début du XXe s.
La côte nord comprend le bourg proprement dit, avec le port - spécialisé dans la pêche à la crevette -, tandis qu’au sud s’étire la côte Sauvage (côtes rocheuses et dunes)
Occupée dès l’Antiquité, l’île du Croisic ne fut rattachée au continent que vers le IX ou le Xe s. Très tôt l’importance du port ne se démentit pas et de nombreux navires furent armés au Croisic. Grâce à leur fidélité aux ducs de Bretagne, puis aux rois de France, la ville se vit accorder de nombreux privilèges.
Importante place forte, Le Croisic fut assiégée et prise en 1597 par le capitaine La Tremblaye, qui fit démolir les fortifications et le château.
Démembrement de la paroisse primitive de Batz-sur-Mer, Le Croisic n’acquit son indépendance qu’en 1763.
Au commerce maritime et à la pêche, qui apportaient la prospérité à la cité, s’ajouta à la fin du XIXe s. les débuts du tourisme, avec l’arrivée du chemin de fer.
Avancée la plus méridionale de la langue bretonne, la presqu’île du Croisic vit disparaître ses derniers locuteurs au début du XXe s.
Il est dressé en bord de mer, sur la côte Sauvage.
Situé à l’emplacement où, selon la tradition, l’évêque de Nantes saint Félix réalisé le baptême des premiers habitants de l’île de Batz, l’édifice est construit au XVIe s., dans le style gothique flamboyant, par un riche armateur, Radulphe Karahès.
Durant la Révolution, la chapelle est reconvertie en magasin à poudre. Rachetée par la paroisse en 1858, elle est restaurée à la fin du XIXe s. par le baron Caruël de Saint-Martin.
Durant la Révolution, la chapelle est reconvertie en magasin à poudre. Rachetée par la paroisse en 1858, elle est restaurée à la fin du XIXe s. par le baron Caruël de Saint-Martin.
Construite au XVe s., elle a appartenu au XVIIe s. à une famille d’armateurs et à la fin du XVIIIe s. au capitaine de navire Pierre Hemery. Selon son surnom, elle aurait pu servir de bureaux aux gabelous, les fermiers généraux en charge de lever la gabelle (impôt sur le sel exporté).
La façade donnant sur la rue présente un étage à pan de bois en encorbellement, avec un décor « à grille » de briques disposées en arêtes de poisson.
La façade donnant sur la rue présente un étage à pan de bois en encorbellement, avec un décor « à grille » de briques disposées en arêtes de poisson.
Elles datent de la fin du XVe s.
Le premier bâtiment abritant uniquement la poste du Croisic est construit en 1910, dans un style classique, par l’architecte nantais Emile Etève, à l’emplacement de l’ancienne mairie. Le fronton de l’édifice est décoré des armes de la commune.
Cette œuvre de Jean Fréour fut inaugurée le 27 septembre 1998 sur les quais du port de la ville natale du célèbre savant.
Le Soleil Royal, navire amiral de la flotte française, fut coulé par les Anglais lors de la bataille des Cardinaux (1759). Long de 3,62 m pour un poids de 2 259 kilos, ce canon en bronze fut retrouvé par un marin-pêcheur en 1956. Il avait été fondu à Toulon en 1670.