Le Faouët
Commune du nord-ouest du Morbihan, Le Faouët (2 800 habitants) est située à 38 kilomètres au nord de Lorient.
Probablement occupés à l’époque celtique, les environs du Faouët voient se dérouler en 818 la bataille opposant l’armée des Francs de l’empereur Louis Ier aux Bretons du roi Morvan.
Démembrement probable de la paroisse primitive de Gourin ou de celle de Langonnet, la seigneurie du Faouët est au Moyen Age la propriété de la famille de Boutteville, qui obtient son érection en baronnie en 1495. Celle-ci passe ensuite aux Goulaine (1559) et aux Du Fresnay (milieu du XVIIe s.).
Durant la guerre de Succession de Bretagne, qui fait rage au XIVe s., les châteaux locaux du Faouët et de La Roche-Piriou changent plusieurs fois de mains.
Les religieuses ursulines s’installent dans la cité en 1658.
Entre 1740 et 1770, la région est sous la menace de la bande de malfaiteurs dirigée par la célèbre Marion du Faouët.
Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse du Faouët dépend du diocèse de Quimper (Cornouaille) et le Finistère réclame longtemps sa possession. On y parle un breton cornouaillais différent du vannetais commun au reste du Morbihan.
Chef-lieu de district dès 1790, Le Faouët est attaquée ou occupée par les chouans à trois reprises (janvier et juin 1795, janvier 1800).
Le Faouët abrite notamment sur son territoire deux chapelles majeures du patrimoine breton (Saint-Fiacre et Sainte-Barbe) ainsi que des halles anciennes, si rares en Bretagne. Ces éléments et bien d’autres favorisent la naissance du tourisme au XIXe s. et l’implantation d’une communauté de peintres, français et étrangers.
Probablement occupés à l’époque celtique, les environs du Faouët voient se dérouler en 818 la bataille opposant l’armée des Francs de l’empereur Louis Ier aux Bretons du roi Morvan.
Démembrement probable de la paroisse primitive de Gourin ou de celle de Langonnet, la seigneurie du Faouët est au Moyen Age la propriété de la famille de Boutteville, qui obtient son érection en baronnie en 1495. Celle-ci passe ensuite aux Goulaine (1559) et aux Du Fresnay (milieu du XVIIe s.).
Durant la guerre de Succession de Bretagne, qui fait rage au XIVe s., les châteaux locaux du Faouët et de La Roche-Piriou changent plusieurs fois de mains.
Les religieuses ursulines s’installent dans la cité en 1658.
Entre 1740 et 1770, la région est sous la menace de la bande de malfaiteurs dirigée par la célèbre Marion du Faouët.
Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse du Faouët dépend du diocèse de Quimper (Cornouaille) et le Finistère réclame longtemps sa possession. On y parle un breton cornouaillais différent du vannetais commun au reste du Morbihan.
Chef-lieu de district dès 1790, Le Faouët est attaquée ou occupée par les chouans à trois reprises (janvier et juin 1795, janvier 1800).
Le Faouët abrite notamment sur son territoire deux chapelles majeures du patrimoine breton (Saint-Fiacre et Sainte-Barbe) ainsi que des halles anciennes, si rares en Bretagne. Ces éléments et bien d’autres favorisent la naissance du tourisme au XIXe s. et l’implantation d’une communauté de peintres, français et étrangers.
En raison de la richesse patrimoniale liée à la chapelle Saint-Fiacre, nous nous sommes vus contraints de créer une page spéciale le concernant. Pour y accéder, cliquer ici.
Elle a été construite au XVIe ou au XVIIe s. à l’emplacement d’une ancienne commanderie hospitalière.
Elle est bâtie par les Boutteville entre 1598 et 1608 à la place d’une chapelle plus ancienne. La prééminence sur la chapelle revient aux Du Fresnay en 1682. Les vitraux présentent les armoiries des Boutteville associées à ceux de France et de Bretagne.
Situé sur un promontoire rocheux du site de Sainte-Barbe, ce tout petit édifice, accessible par un pont, est construit au XVIIIe s.
Aménagé le long d’un escalier, dans un renfoncement de la paroi, il est aménagé en 1700 (à la même époque que l’escalier). Il est percé d’une porte et de trois baies.
Située dans enclos carré comprenant un banc intérieur, cette fontaine de dévotion est construite en 1708 non loin des rives de l’Ellé, 500 mètres plus bas que la chapelle Sainte-Barbe. On venait s’y recueillir pour se protéger du feu et de la foudre. La niche présente une statue dégradée de la sainte, représentée de façon traditionnelle avec une tour.
Situé à quelques centaines de mètres au nord de la chapelle du même nom, cette fontaine sacrée, longtemps oubliée, n’a été redécouverte qu’en 1979. Elle comprend trois bassins, dont deux plus importants, qui laissent couler une eau qui avait la réputation de guérir les maladies de peau. La statue de saint Fiacre se trouve de nos jours dans la chapelle.
Il se trouve dans le village de Saint-Fiacre, près de la chapelle du même nom.
La Bretagne ne dispose plus que de trois halles d’avant la Révolution française. Elles sont situées à Plouescat (Finistère), Questembert (Morbihan) et donc au Faouët. Très vastes, ces dernières, propriété des seigneurs locaux, datent de 1542 mais sont restaurées aux XIXe et XXe s. (charpente et toiture). Elles comportent un clocher octogonal et quatre entrées. Sous l’Ancien Régime, outre le marché hebdomadaire, elles abritent également la dizaine de foires qu’accueille la ville.
Il est situé au musée de l’Abeille.
Il se trouve près de la chapelle du même nom.
Près de la chapelle du même nom.
Construite au XVIIe s., elle dispose d’une tour d’escalier circulaire.
Ces deux escaliers monumentaux, construits en 1700 dans le style baroque, conduisent de l’esplanade aux chapelles Sainte-Barbe et Saint-Michel.
Cette stèle est dédiée au plus jeune poilu de France. Jean-Corentin Carré, né au Faouët en 1900, s’engagea à quinze ans en mentant sur son âge. Devenu pilote d’avion, il fut tué en combat aérien le 18 mars 1918, au-dessus de Verdun.