Le Guilvinec
Commune du sud-ouest du Finistère, Le Guilvinec (2 998 habitants) est située dans le Pays Bigouden, à 30 kilomètres au sud-ouest de Quimper. Baigné par l’océan Atlantique, Le Guilvinec forme depuis les années 1960, avec Léchiagat, le premier port artisanal de France (avec 130 navires) et le troisième en valeur débarquée.
L’occupation de la région, attestée au Néolithique par la présence de mégalithes, se poursuit à l’époque gauloise et gallo-romaine.
Simple hameau de la paroisse de Plomeur, la vocation maritime (pêche et roulage) du Guilvinec se développe dès le Moyen Age, mais il faut attendre le milieu du XIXe s. et l’arrivée du chemin de fer (1863) pour voir la construction des premiers véritables éléments portuaires (quais, digues, puis chantiers navals et conserveries, etc.). Rapidement, le port du Guilvinec devient alors l’un des premiers centres d’exportation vers Paris de sardines et surtout de maquereaux.
L’opposition continue entre les marins du Guilvinec et les paysans du bourg de Plomeur, dont ils dépendent, conduit à la création d’une nouvelle commune en 1880. Dans la deuxième moitié du XXe s., les marins du Guilvinec se sont surtout tournés vers la pêche à la lotte, au merlu, aux raies et à la langoustine.
L’occupation de la région, attestée au Néolithique par la présence de mégalithes, se poursuit à l’époque gauloise et gallo-romaine.
Simple hameau de la paroisse de Plomeur, la vocation maritime (pêche et roulage) du Guilvinec se développe dès le Moyen Age, mais il faut attendre le milieu du XIXe s. et l’arrivée du chemin de fer (1863) pour voir la construction des premiers véritables éléments portuaires (quais, digues, puis chantiers navals et conserveries, etc.). Rapidement, le port du Guilvinec devient alors l’un des premiers centres d’exportation vers Paris de sardines et surtout de maquereaux.
L’opposition continue entre les marins du Guilvinec et les paysans du bourg de Plomeur, dont ils dépendent, conduit à la création d’une nouvelle commune en 1880. Dans la deuxième moitié du XXe s., les marins du Guilvinec se sont surtout tournés vers la pêche à la lotte, au merlu, aux raies et à la langoustine.
Le placitre de la chapelle Saint-Trémeur abrite deux petites stèles érigées par les Gaulois à l’âge du fer.
Construite à la fin du XVe s. dans le style flamboyant par le seigneur de Kergoz, cette chapelle dépendait jusqu’en 1883 de la paroisse de Plomeur. Tombée en ruine après la Révolution, elle a été restaurée en 1817 et de nouveau en 2009. Selon la tradition, les corps des naufragés inconnus rejetés sur le rivage proche étaient autrefois enterrés sur le placître.
Le grand pardon y est organisé le deuxième dimanche de juillet, et le petit, le deuxième dimanche de novembre.
Le grand pardon y est organisé le deuxième dimanche de juillet, et le petit, le deuxième dimanche de novembre.
Située en contrebas de la chapelle du même nom, elle est restaurée au XXe s.
L’eau de cette source, déjà vénérée à l’âge du fer, avait autrefois la réputation de guérir les maux de tête.
L’eau de cette source, déjà vénérée à l’âge du fer, avait autrefois la réputation de guérir les maux de tête.
Récemment restauré, ce dôme de pierres est construit au XVIe ou au XVIIe s. pour fournir du pain au village de Prat-an-Ilis. Il est établi dans un ancien bâtiment agricole, peut-être une étable.
Utilisé dans l’arrière-port de la fin du XIXe s. aux années 1970, il abrite les vestiges d’une trentaine de bateaux de pêche construits entre 1920 et 1960.