Le Pouliguen
Commune de l’ouest de la Loire-Atlantique, Le Pouliguen (5 199 habitants) est située sur l’Atlantique, entre Le Croisic et La Baule, à 18 kilomètres à l’ouest de Saint-Nazaire.
Station balnéaire de la Côte d’Amour, dont la population peut atteindre 40 000 habitants en été, Le Pouliguen abrite également un port de pêche.
Des fouilles ont permis la mise au jour de vestiges de fortifications à la pointe de Penchâteau (vers 450 avant J.-C.).
Démembrement de la paroisse primitive de Batz, Le Pouliguen apparu dans l’histoire au XIIIe s. et devint, dès le Moyen Age, un important port de commerce (sel) et de pêche (morue puis sardine).
Saccagée durant les guerres de Religion (fin du XVIe s.), la petite cité devint une paroisse indépendante en 1820 et une commune en 1854.
Au XIXe s., l’économie se diversifia avec la fondation de conserveries puis avec la naissance du tourisme ; la ligne de chemin de fer Saint-Nazaire - Le Croisic ouvrit en 1879.
Située dans la poche de Saint-Nazaire à partir d’août 1944, la commune de Saint-Molf ne fut libérée que le 11 mai 1945.
Avancée la plus méridionale de la langue bretonne, Le Pouliguen fut l’une des dernières communes de Loire-Atlantique, avec Batz-sur-Mer, à voir disparaître ses derniers locuteurs bretonnant dans les années 1960.
Station balnéaire de la Côte d’Amour, dont la population peut atteindre 40 000 habitants en été, Le Pouliguen abrite également un port de pêche.
Des fouilles ont permis la mise au jour de vestiges de fortifications à la pointe de Penchâteau (vers 450 avant J.-C.).
Démembrement de la paroisse primitive de Batz, Le Pouliguen apparu dans l’histoire au XIIIe s. et devint, dès le Moyen Age, un important port de commerce (sel) et de pêche (morue puis sardine).
Saccagée durant les guerres de Religion (fin du XVIe s.), la petite cité devint une paroisse indépendante en 1820 et une commune en 1854.
Au XIXe s., l’économie se diversifia avec la fondation de conserveries puis avec la naissance du tourisme ; la ligne de chemin de fer Saint-Nazaire - Le Croisic ouvrit en 1879.
Située dans la poche de Saint-Nazaire à partir d’août 1944, la commune de Saint-Molf ne fut libérée que le 11 mai 1945.
Avancée la plus méridionale de la langue bretonne, Le Pouliguen fut l’une des dernières communes de Loire-Atlantique, avec Batz-sur-Mer, à voir disparaître ses derniers locuteurs bretonnant dans les années 1960.
Malgré son nom, cette chapelle est en fait dédiée à saint Julien. Edifiée au XVe s. au village de Penchâteau, à l’emplacement d’une chapelle plus ancienne (IXe s.), elle fut endommagée lors les guerres de Religion (XVIe s.). Désaffectée durant la Révolution française, elle est restaurée dans les années 1820 et en 1902.
Autrefois, un pardon s’y déroulait le jour de la sainte Anne (26 juillet).
Autrefois, un pardon s’y déroulait le jour de la sainte Anne (26 juillet).
Erigé au XVIe s. dans le vieux cimetière, ce calvaire est transféré au début du XXe s. à Penchâteau afin de remplacer une croix en fonte.
De style néoclassique, ce bâtiment, appelé également « château de Brécéan », fut construit en 1874 pour le comte de Pellan, Albert Fournier. Successivement maison familiale de l’Orphelinat des Armées (1915) et refuge pour exilés espagnols (1936), l’édifice fut réquisitionné par les Allemands en 1940. Devenu une colonie de vacances après-guerre, la municipalité a pris possession des locaux en 1988.