Le Saint
Située dans le nord-ouest du Morbihan, la petite commune du Saint (590 habitants) se trouve entre Gourin et Le Faouët, à 47 kilomètres au nord de Lorient.
Le village trouve son origine au Ve s., époque à laquelle ce territoire fut donné par le roi Gradlon à saint Guénolé, abbé de Landévennec, qui y installa des moines. Au XIIe s., l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé y posséda également un prieuré, fondé à Pont-Briant par le vicomte Tanguy de Gourin.
Après la perte de leur château en 1343, les Boutteville, seigneurs du Faouët, s’installèrent au château du Saint, qui passa en 1559 par alliance aux Goulaine avant que les Bahumo n’en héritent en 1729.
Trève de Gourin jusqu’en 1802, Le Saint dépendit du diocèse de Cornouaille jusqu’au Concordat de 1801. A cette date, elle fut rattachée à Vannes.
Au milieu du XVIIIe s., Le Saint fut l’un des lieux où sévit la célèbre hors-la-loi Marion du Faouët.
Le village trouve son origine au Ve s., époque à laquelle ce territoire fut donné par le roi Gradlon à saint Guénolé, abbé de Landévennec, qui y installa des moines. Au XIIe s., l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé y posséda également un prieuré, fondé à Pont-Briant par le vicomte Tanguy de Gourin.
Après la perte de leur château en 1343, les Boutteville, seigneurs du Faouët, s’installèrent au château du Saint, qui passa en 1559 par alliance aux Goulaine avant que les Bahumo n’en héritent en 1729.
Trève de Gourin jusqu’en 1802, Le Saint dépendit du diocèse de Cornouaille jusqu’au Concordat de 1801. A cette date, elle fut rattachée à Vannes.
Au milieu du XVIIIe s., Le Saint fut l’un des lieux où sévit la célèbre hors-la-loi Marion du Faouët.
Construite vers 1575, elle est modifiée à plusieurs reprises et restaurée de 1846 à 1848 sous la direction de l’architecte Marsille (création d’une abside et de la sacristie).
Située au fond d’une vallée isolée (à quatre kilomètres du bourg), cette chapelle fut construite à la fin du XVIe s. et au début du XVIIe s. Restaurée de 1816 à 1819, elle porte le nom d’un saint qui aurait été décapité au VIe s. par ordre de son beau-père le roi Conomor.
Une fontaine et une croix se trouvent près de la chapelle (voir plus bas).
Une fontaine et une croix se trouvent près de la chapelle (voir plus bas).
Bâtie sur la vieille route de Gourin, cette chapelle se trouve au hameau de Saint-Méen, à quatre kilomètres au nord-ouest du bourg. Construite en 1615 par le seigneur du Faouët, elle fut restaurée de 1975 à 1980.
Edifiée en 1827 à deux kilomètres au nord du bourg, elle fut entièrement restaurée récemment par des bénévoles. Un pardon s’y déroule le deuxième dimanche d’août. On trouve à proximité une fontaine (voir plus bas).
Cette petite chapelle a été construite de 1891 à 1892 sur les hauteurs dominant la grotte (voir plus bas), à la sortie est du bourg du Saint. Un pardon s’y déroule le deuxième dimanche de juillet.
Construite au hameau de Boutihiry, cette chapelle datait du XVIe s. En ruines dès le XIXe s., elle fut entièrement démolie en 1932 et ses pierres servirent à la construction de l’actuelle mairie du Saint. En 1935, les derniers vestiges furent utilisés pour bâtir ce petit lanternon en souvenir de l’ancien édifice.
On peut encore y voir des statues représentant une Vierge de Pitié, ainsi que saint Adrien. Elles datent toutes deux du XVIe s.
On peut encore y voir des statues représentant une Vierge de Pitié, ainsi que saint Adrien. Elles datent toutes deux du XVIe s.
Située près de l’ancienne chapelle Saint-Adrien, elle date du XVIe s.
Cette reproduction de la célèbre grotte de Massabielle a été réalisée en 1876.
Edifiée au XVIIe s. à la sortie du bourg, sur la route de Guiscriff, cette fontaine de dévotion, inséré dans un enclos de pierre, abrite une statue du saint (XIXe s.) et une autre, bien plus ancienne, représentant un pèlerin (XVIe s.).
Elle est située au bout d’un long chemin, près du hameau de Boutihiry.
Elle est voisine de la chapelle du même nom.
Là aussi, cette fontaine se trouve près d’une chapelle. Son eau était réputée guérir les fièvres.
Ce bâtiment a été construit avec les pierres de l’ancienne chapelle Saint-Adrien de Boutihiry, démolie en 1932. La belle porte gothique en provient notamment.