Le Vieux-Marché
Petite commune de l’ouest des Côtes-d’Armor, le Vieux-Marché (1 117 habitants) est située dans le Trégor, près de Plouaret, entre Morlaix et Guingamp.
La présence d’un dolmen prouve que la région était occupée dès le Néolithique.
Vers le XIe s., un seigneur établit une motte au Bon-Secour, tandis qu’un château est également à une époque indéterminée à Coz-Castel. Le Moyen Age voit le bourg, siège d’une châtellenie (Veillmerch) se développer suffisamment pour se voir qualifier de « ville marchande », grâce notamment à la création de foires annuelles et d’un marché hebdomadaire.
Mis à sac durant les guerres de Religion (1596), Le Vieux-Marché est chef-lieu de canton de 1790 à 1802. Simple trève de Plouaret, la paroisse est érigée en succursale en 1860 et en commune indépendante en 1866.
Commune natale de la poétesse Anjela Duval (1905-1981), Le Vieux-Marché a la particularité d’abriter un pèlerinage islamo-chrétien, instauré en 1954 à la chapelle des Septs-Saints par l’universitaire Louis Massignon.
La présence d’un dolmen prouve que la région était occupée dès le Néolithique.
Vers le XIe s., un seigneur établit une motte au Bon-Secour, tandis qu’un château est également à une époque indéterminée à Coz-Castel. Le Moyen Age voit le bourg, siège d’une châtellenie (Veillmerch) se développer suffisamment pour se voir qualifier de « ville marchande », grâce notamment à la création de foires annuelles et d’un marché hebdomadaire.
Mis à sac durant les guerres de Religion (1596), Le Vieux-Marché est chef-lieu de canton de 1790 à 1802. Simple trève de Plouaret, la paroisse est érigée en succursale en 1860 et en commune indépendante en 1866.
Commune natale de la poétesse Anjela Duval (1905-1981), Le Vieux-Marché a la particularité d’abriter un pèlerinage islamo-chrétien, instauré en 1954 à la chapelle des Septs-Saints par l’universitaire Louis Massignon.
Le bâtiment actuel a été construit entre 1878 et 1886, selon les plans de l’architecte Courcoux, pour remplacer une chapelle plus ancienne (1512), devenue trop petite. Elle est entièrement achevée en 1900.
Certains éléments plus anciens, comme les portails, sont des remplois de l’ancienne chapelle Notre-Dame-de-la-Consolation.
Le gros bourdon de la cathédrale d’Alger a été placé dans la tour de l’église du Vieux-Marché en 1963.
Certains éléments plus anciens, comme les portails, sont des remplois de l’ancienne chapelle Notre-Dame-de-la-Consolation.
Le gros bourdon de la cathédrale d’Alger a été placé dans la tour de l’église du Vieux-Marché en 1963.
Erigé au XVIe ou XVIIe s. sur un piédestal, non loin de la chapelle des Sept-Saints, il comprend un fût à écots, qui rappelle une épidémie de peste. Un Vierge de pitié se trouve au revers du Christ.
Elle se trouve à 100 mètres de la chapelle du même nom.
Située quelques centaines de mètres en contrebas de la chapelle du même nom, cette fontaine date du XVIIe s. Le site, probablement liée à l’origine à un culte druidique, est christianisée au premier millénaire et rattachée au culte des Sept Dormants d’Ephèse, en raison de l’eau qui s’écoule d’une pierre de la fontaine par sept trous. Selon la tradition, elle avait le don de guérir les malades. Un lavoir y avait été aménagé jusque dans les années 1950.
Elle date vraisemblablement du XVIIe s.
Cette œuvre du sculpteur Roland Carrée a été inaugurée le 6 novembre 2011.
Voisine du monument aux morts, elle rappelle le souvenir de trois habitants du Vieux-Marché (Yves Amouret, Arsène Le Bozec et Louis Pastol) morts en déportation.