Locmaria-Berrien
Petite commune du centre Finistère, Locmaria-Berrien (244 habitants) est située entre Huelgoat et Carhaix, à 33 kilomètres au sud de Morlaix.
Démembrement de la paroisse de Berrien, Locmaria-Berrien se développa à partir du XIe s. aux pieds du château du Vally. Mentionnée pour la première fois en 1426, elle devint une trêve en 1630 et une paroisse en 1802. Jusqu’au Concordat de 1801, elle dépendit de l’ancien diocèse de Cornouaille.
En 1729 fut créée la Compagnie des mines de Basse-Bretagne, dont la concession s’étendait sur une douzaine de paroisses cornouaillaises, autour de Huelgoat.
Démembrement de la paroisse de Berrien, Locmaria-Berrien se développa à partir du XIe s. aux pieds du château du Vally. Mentionnée pour la première fois en 1426, elle devint une trêve en 1630 et une paroisse en 1802. Jusqu’au Concordat de 1801, elle dépendit de l’ancien diocèse de Cornouaille.
En 1729 fut créée la Compagnie des mines de Basse-Bretagne, dont la concession s’étendait sur une douzaine de paroisses cornouaillaises, autour de Huelgoat.
Edifiée au XIIe s., la « chapelle du Pré » (chapel ar prad) est remaniée en 1690 et vers 1724. Le chœur est reconstruit en 1830 et la toiture restaurée en 1949.
Elle a été construite au XVIIe s.
Haut de 5 mètres, il est réalisé au XVIe s. pour le cimetière. Le Christ en croix est encadré par les larrons, la Vierge et saint Jean. Des anges recueillent le sang du Crucifié dans des calices. Au revers figure une Pietà.
Elevé au XVIe s., il fut abattu ultérieurement, puis redressé au XXe s. La fut comporte des écots et, au revers du Crucifix, se trouve une Vierge orante.
L’édicule est un réemploi de la porte d’entrée d’un aqueduc réalisé dans la première moitié du XIXe s.
Un premier pont enjambant l’Aulne fut construit par les Romains à cet emplacement, sur le tracé de la voie Carhaix-Morlaix. Composé de trois arches reposant sur des piles à bec, le pont actuel date du XVIIIe s. Il relie les communes de Poullaouen et Locmaria-Berrien.
Typique des gares bretonnes, elle est située sur la ligne Carhaix-Morlaix, ouverte le 28 septembre 1891 et fermée en 1967.
Ces deux chênes sont inscrits depuis 2003 au patrimoine des « arbres remarquables de France ». Le premier a un tronc d’une circonférence de 5,90 m, le second de 4,62 m.