Locmaria-Plouzané
Gros bourg du nord-ouest du Finistère, Locmaria-Plouzané (4 807 habitants) est située dans le Bas-Léon, à 14 kilomètres à l’ouest de Brest.
Essentiellement composée de falaises, la côte comprend une petite plage, Trégana.
La présence de menhirs, aujourd’hui disparus, et de nombreuses stèles atteste d’une importante occupation humaine du territoire au Néolithique et à l’âge des métaux.
Le village trouverait son origine au Ve s., dans la fondation au « Cloître » d’un monastère par le moine irlandais saint Sané. Démembrement de la paroisse primitive de Plouzané, Locmaria-Plouzané releva de l’ancien diocèse de Léon jusqu’au Concordat de 1801. Ce n’est qu’à cette date qu’elle devint une paroisse indépendante. Sous la Révolution, les habitants de Locmaria étaient profondément réfractaires à la Constitution civile du clergé et Brest dut y envoyer 600 soldats pour mettre fin aux messes célébrées par des prêtres insermentés (14 avril 1792).
Les Poulpiquet du Halgouët étaient autrefois la principale famille seigneuriale des lieux. Du XVIe au XVIIIe s., Locmaria-Plouzané fit partie de la sénéchaussée royale de Brest et Saint-Renan.
Essentiellement composée de falaises, la côte comprend une petite plage, Trégana.
La présence de menhirs, aujourd’hui disparus, et de nombreuses stèles atteste d’une importante occupation humaine du territoire au Néolithique et à l’âge des métaux.
Le village trouverait son origine au Ve s., dans la fondation au « Cloître » d’un monastère par le moine irlandais saint Sané. Démembrement de la paroisse primitive de Plouzané, Locmaria-Plouzané releva de l’ancien diocèse de Léon jusqu’au Concordat de 1801. Ce n’est qu’à cette date qu’elle devint une paroisse indépendante. Sous la Révolution, les habitants de Locmaria étaient profondément réfractaires à la Constitution civile du clergé et Brest dut y envoyer 600 soldats pour mettre fin aux messes célébrées par des prêtres insermentés (14 avril 1792).
Les Poulpiquet du Halgouët étaient autrefois la principale famille seigneuriale des lieux. Du XVIe au XVIIIe s., Locmaria-Plouzané fit partie de la sénéchaussée royale de Brest et Saint-Renan.
Bâti entre 1758 et 1768, l’édifice actuel a remplacé une église plus ancienne à l’état de ruines en 1748. Des modifications nécessaires pour renforcer le bâtiment ont été réalisées entre 1773 et 1774.
Dédiée à Saint-Hervé, elle daterait du XVIe s. et pourrait avoir été la chapelle privée du manoir de Lesconvel. Le site, avec la chapelle, le four à pain et la fontaine-lavoir a été racheté récemment par la commune dans une optique de restauration.
Cette petite chapelle privée relève du manoir de Kerscan.
Elle est édifiée en 1640 à l’emplacement des sépultures d’une cinquantaine de victimes de la peste. Reconstruite en 1862 avec des matériaux récupérés sur la chapelle voisine de la Madeleine, elle est restaurée en 1900. En 1958, on lui rajoute des contreforts. Le grand pardon a lieu le troisième dimanche de juillet et le petit pardon le 20 janvier.
La chapelle abrite plusieurs statues. Les plus anciennes, saint Sébastien et Marie Madeleine, réalisées au XVIIe s. sont conservées dans la sacristie. Elles sont remplacées dans la chapelle par des statues plus récentes provenant d’autres édifices religieux depuis disparu.
La chapelle abrite plusieurs statues. Les plus anciennes, saint Sébastien et Marie Madeleine, réalisées au XVIIe s. sont conservées dans la sacristie. Elles sont remplacées dans la chapelle par des statues plus récentes provenant d’autres édifices religieux depuis disparu.
Appelé également « Croix des Anglais », ce calvaire fut élevé au XVIe s. à Pontrohel, à 3 kilomètres du bourg. Haut de 4,50 m, il présente un Christ aux liens au revers du Crucifix.
Elle fut élevée au XVe s. (et restaurée en 1623) à l’emplacement où, selon la légende, saint Sané fit jaillir une source. Son eau avait la réputation de guérir les enfants malades.
Proche de la chapelle Saint-Hervé en ruines, le lavoir, à l’abandon également, date de la première moitié du XXe s.
Il dépendait sous l’Ancien Régime de la seigneurie de Kerscao.
Situé près de la chapelle ruinée de Saint-Hervé, le bâtiment qui abritait le four a également perdu son toit.
Situé sur la côte, bien exposé aux vents, il est construit au début du XIXe s.
Construite au XVIIe ou XVIIIe s. pour servir d’abri aux gardes chargés de surveiller les côtes, cette cabane est ensuite réutilisée par les douaniers.