Locmariaquer
Petite commune du centre sud du Morbihan, Locmariaquer (1 598 habitants) est située sur une presqu’île comprise entre l’Atlantique et la rive occidentale de l’entrée du golfe du Morbihan, à 12 kilomètres au sud d’Auray.
Largement baignée par l’océan, la commune comprend plusieurs plages (sur l’océan), un port et de nombreux parcs à huîtres (sur le golfe).
La présence de très nombreux monuments mégalithiques atteste d’une présence humaine très importante au Néolithique. Si les dolmens et les tumulus sont présents en grand nombre, on peut cependant constater la plus grande rareté de menhirs ou d’alignements, si courants non loin de là à Carnac.
La presqu’île de Locmariaquer devait tenir une place importante au cœur du pays vénète et c’est non loin de là, dans le golfe du Morbihan, que se déroula la grande bataille navale qui permit à César de vaincre la puissante flotte gauloise en 56 avant J.-C.
Démembrement de la paroisse de « Kaer », Locmariaquer fut donnée à l’abbaye de Redon par le roi Erispoë vers 854. L’église fut par la suite cédée aux moines de Quimperlé, qui y implantèrent un prieuré (1082). La seigneurie de Kaër, dont le centre se trouvait à Crac’h, fut établie au XIIe s.
En 1548, Locmariaquer fut détruit par les Anglais et à nouveau occupée par ces derniers en 1761.
Créée en 1790, la commune perdit le territoire de Saint-Philibert en 1892.
Connus dès l’Antiquité romaine, les gisements d’huîtres ne furent véritablement exploités de façon intensive qu’à partir de la fin du XIXe s. Les ostréiculteurs locaux étaient spécialisés dans les huîtres plates, mais la destruction de celle-ci par des parasites en 1973-1974 entraîna l’introduction de la culture de l’huître creuse. On recense une trentaine exploitations ostréicoles à Locmariaquer en 2008.
Largement baignée par l’océan, la commune comprend plusieurs plages (sur l’océan), un port et de nombreux parcs à huîtres (sur le golfe).
La présence de très nombreux monuments mégalithiques atteste d’une présence humaine très importante au Néolithique. Si les dolmens et les tumulus sont présents en grand nombre, on peut cependant constater la plus grande rareté de menhirs ou d’alignements, si courants non loin de là à Carnac.
La presqu’île de Locmariaquer devait tenir une place importante au cœur du pays vénète et c’est non loin de là, dans le golfe du Morbihan, que se déroula la grande bataille navale qui permit à César de vaincre la puissante flotte gauloise en 56 avant J.-C.
Démembrement de la paroisse de « Kaer », Locmariaquer fut donnée à l’abbaye de Redon par le roi Erispoë vers 854. L’église fut par la suite cédée aux moines de Quimperlé, qui y implantèrent un prieuré (1082). La seigneurie de Kaër, dont le centre se trouvait à Crac’h, fut établie au XIIe s.
En 1548, Locmariaquer fut détruit par les Anglais et à nouveau occupée par ces derniers en 1761.
Créée en 1790, la commune perdit le territoire de Saint-Philibert en 1892.
Connus dès l’Antiquité romaine, les gisements d’huîtres ne furent véritablement exploités de façon intensive qu’à partir de la fin du XIXe s. Les ostréiculteurs locaux étaient spécialisés dans les huîtres plates, mais la destruction de celle-ci par des parasites en 1973-1974 entraîna l’introduction de la culture de l’huître creuse. On recense une trentaine exploitations ostréicoles à Locmariaquer en 2008.
Egalement appelé Men ar hroëc’h (« pierre de la fée »), ce monument mégalithique était le plus grand d’Europe. Elevé entre 5 000 et 4 500 avant J.-C., il mesurait 20,30 m de haut, 3 m de largeur et pesait environ 300 tonnes.
Situé au cœur d’un ensemble monumental comprenant notamment la Table des Marchands (et autrefois un alignement de dix-huit autres menhirs), il fut brisé en quatre morceaux à une date inconnue (tremblement de terre de 1722 ?).
Situé au cœur d’un ensemble monumental comprenant notamment la Table des Marchands (et autrefois un alignement de dix-huit autres menhirs), il fut brisé en quatre morceaux à une date inconnue (tremblement de terre de 1722 ?).
Elevé entre 3900 et 3800 avant J.-C., ce vaste dolmen est composé d’un couloir (7 mètres de long) menant à une chambre funéraire (2,5 m de haut). Elle comporte deux dalles gravées : celle constituant le plafond (d’un poids de 65 tonnes) a la particularité de provenir du tumulus de l’île de Gavrinis, situé à cinq kilomètres de là.
Fouillé en 1811, 1937 et 1985, l’ensemble a été restauré en 1883 et réaménagé en 1991. Propriété de l’Etat, il est classé monument historique depuis 1889.
Fouillé en 1811, 1937 et 1985, l’ensemble a été restauré en 1883 et réaménagé en 1991. Propriété de l’Etat, il est classé monument historique depuis 1889.
Mesurant 80 mètres de long pour 50 m de large et 5,50 m de hauteur, ce bel ensemble comprend un dolmen à couloir. Les dalles de la chambre présentent plusieurs éléments gravés de l’art mégalithique.