Locquirec
Petite commune du nord-est du Finistère, Locquirec (1 405 habitants) est une station balnéaire du Petit Trégor, frontalière des Côtes-d’Armor, à 22 kilomètres au nord-est de Morlaix.
Occupée dès l’âge des Métaux, le territoire de Locquirec fut également habité à l’époque romaine (voir les thermes romains du Hogolo, en Plestin-les-Grèves, sur l’autre rive de la baie de Locquirec).
Démembrement de la paroisse primitive de Plumaëc [Guimaëc], Locquirec trouverait son origine dans la fondation d’un monastère fondé au VIe ou au VIIe s. par saint Guirec, un disciple de saint Tugdual. Le dit monastère, qui se serait trouvé à l’emplacement de l’actuel Hôtel des Bains, fut rasé par les Vikings au IXe s.
Devenue par la suite propriété de l’ordre des Hospitaliers, Locquirec fut une trève de Lanmeur et dépendit de l’ancien diocèse de Dol jusqu’au Concordat de 1801. A cette date la paroisse fut rattachée à l’évêché de Quimper.
Des carrières de schiste furent exploitées à Locquirec du XVIIe s. à la Seconde Guerre mondiale.
C’est à Locquirec que fut tourné en 1978 le film L’Hôtel de la Plage, de Michel Lang.
Occupée dès l’âge des Métaux, le territoire de Locquirec fut également habité à l’époque romaine (voir les thermes romains du Hogolo, en Plestin-les-Grèves, sur l’autre rive de la baie de Locquirec).
Démembrement de la paroisse primitive de Plumaëc [Guimaëc], Locquirec trouverait son origine dans la fondation d’un monastère fondé au VIe ou au VIIe s. par saint Guirec, un disciple de saint Tugdual. Le dit monastère, qui se serait trouvé à l’emplacement de l’actuel Hôtel des Bains, fut rasé par les Vikings au IXe s.
Devenue par la suite propriété de l’ordre des Hospitaliers, Locquirec fut une trève de Lanmeur et dépendit de l’ancien diocèse de Dol jusqu’au Concordat de 1801. A cette date la paroisse fut rattachée à l’évêché de Quimper.
Des carrières de schiste furent exploitées à Locquirec du XVIIe s. à la Seconde Guerre mondiale.
C’est à Locquirec que fut tourné en 1978 le film L’Hôtel de la Plage, de Michel Lang.
Dite aussi chapelle de Lezingard, elle est bâtie au XVIe s. par la famille de Kermabon.
Ancienne dépendance du manoir de Kergadiou (famille de Coëtmen), l’actuel bâtiment fut construit aux XVIe et XVIIe s.
Elevé en 1775, il mesure 7 mètres de haut. Une Vierge figure au revers du Crucifix.
Haute de 3 mètres et comprenant un soubassement à quatre degrés, elle date du XVIe s.
En partie mutilée, cette croix, érigée en 1639, était à l’origine posée sur le mur de l’enclos de la chapelle.
Réalisé par le célèbre sculpteur Yan Lar’hantec, ce calvaire haut de 5,50 m est dressé en 1891. De chaque côté du Crucifix et de la Vierge à l’Enfant (au revers) figurent les statues géminées de saint Jean et Saint Roch et de la Vierge et de saint Pierre. Deux diables cornus soutiennent le croisillon.
Jugé trop éloigné des carrières de schistes de Locquirec, le vieux port de Toul-an-Héry, en Lanmeur, est remplacé à la fin du XIXe s. par celui de Locquirec. Mais le site nécessite des aménagements. Long de 118 mètres, le môle est bâti par l’auteur du viaduc de Morlaix, l’ingénieur Victor Fenoux. Détruite par les Allemands en 1944, la digue est reconstruite après-guerre.