Locronan
Petite commune du Sud-Finistère, Locronan (800 habitants) est située à 17 kilomètres au nord-ouest de Quimper.
Grâce à un patrimoine architectural précieusement conservé, Locronan fait partie de la liste des plus beaux villages de France et attire de nombreux touristes chaque été.
La commune doit sa fondation à saint Ronan, évêque irlandais venu au VIIe s. établir un ermitage sur ce site. Dépendant à l’origine de la paroisse primitive de Plonévez-Porzay, le territoire de Locronan fut donné en 1031 à l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé par le comte de Cornouaille Alain Canhiard. En 1505, le bourg fut élevé au rang de ville par Anne de Bretagne, venu en pèlerinage.
Du XVe s. au XVIIIe s., la culture du chanvre et du lin et la production de toile à voile (les olonnes, lokorns ou poldavys, utilisées pour les navires de guerre, de commerce, français ou étranger) permirent à la cité de prospérer et de faire édifier les monuments architecturaux du bourg. Au XVIIe s., la région de Locronan était dominée par les sires du Névet.
Tous les six ans, le deuxième dimanche de juillet, et pendant huit jours, une grande procession - la Grande Troménie - fait le tour du sanctuaire de saint Ronan. Des troménies ordinaires, plus courtes, ont également lieu tous les ans.
Locronan servit de décor pour plusieurs films historiques, comme Tess (1979 ; à l’occasion de ce tournage, tous les fils électriques de la commune furent enterrés), Chouans (1988) et Un long dimanche de fiançailles (2004).
Grâce à un patrimoine architectural précieusement conservé, Locronan fait partie de la liste des plus beaux villages de France et attire de nombreux touristes chaque été.
La commune doit sa fondation à saint Ronan, évêque irlandais venu au VIIe s. établir un ermitage sur ce site. Dépendant à l’origine de la paroisse primitive de Plonévez-Porzay, le territoire de Locronan fut donné en 1031 à l’abbaye Sainte-Croix de Quimperlé par le comte de Cornouaille Alain Canhiard. En 1505, le bourg fut élevé au rang de ville par Anne de Bretagne, venu en pèlerinage.
Du XVe s. au XVIIIe s., la culture du chanvre et du lin et la production de toile à voile (les olonnes, lokorns ou poldavys, utilisées pour les navires de guerre, de commerce, français ou étranger) permirent à la cité de prospérer et de faire édifier les monuments architecturaux du bourg. Au XVIIe s., la région de Locronan était dominée par les sires du Névet.
Tous les six ans, le deuxième dimanche de juillet, et pendant huit jours, une grande procession - la Grande Troménie - fait le tour du sanctuaire de saint Ronan. Des troménies ordinaires, plus courtes, ont également lieu tous les ans.
Locronan servit de décor pour plusieurs films historiques, comme Tess (1979 ; à l’occasion de ce tournage, tous les fils électriques de la commune furent enterrés), Chouans (1988) et Un long dimanche de fiançailles (2004).
Edifié au XVe s., l’édifice fut profondément remanié et agrandi aux XVIe et XVIIIe s. (notamment le clocher à lanternon).
La première chapelle « du Souvenir » est construite entre 1911 et 1912, grâce aux dons de Madame Paul Lemonnier, au sommet de la montagne de Locronan, au lieu-dit Plas-ar-C’horn, près de la chaire à prêcher bâtie en 1887.
En 1977, il est décidé de détruire ce premier édifice qui, trop haut, a été ruiné par la foudre et les intempéries. Le recteur de la paroisse de l’époque, Maurice Dilasser, décide de le remplacer par une petite chapelle basse inspirée de la chapelle Saint-They, à la pointe du Van. Les vitraux sont de Jean Bazaine.
En 1977, il est décidé de détruire ce premier édifice qui, trop haut, a été ruiné par la foudre et les intempéries. Le recteur de la paroisse de l’époque, Maurice Dilasser, décide de le remplacer par une petite chapelle basse inspirée de la chapelle Saint-They, à la pointe du Van. Les vitraux sont de Jean Bazaine.
Un calvaire du XVIe s., haut de 5 mètres, orne le placître de la chapelle. L’un des côtés figure des anges recueillant le sang du Christ, tandis qu’au revers se trouve une Vierge.
A quelques mètres de la chapelle Notre-Dame de Bonne-Nouvelle se trouve cette belle fontaine datant de 1688. Le nom de « I. Conan, marchand de toile » y est inscrit.
Construite en 1693, elle possède une lucarne très décorée.
Elle est installée dans une demeure du XVIIe ou du XVIIIe s.