Loctudy
Commune du sud-ouest du Finistère, Loctudy (4 161 habitants) est localisée dans le Pays Bigouden, à 24 kilomètres au sud-ouest de Quimper. Sa situation sur l’océan Atlantique, mais à l’abri des vents dominants, et à l’embouchure de la rivière de Pont-l’Abbé, a favorisé le développement d’un important port de pêche artisanal (septième port français en volume en 2003), spécialisé dans la langoustine. Parallèlement un port de plaisance y a été établi en 1991. Station balnéaire, Loctudy attire de nombreux touristes chaque été.
La présence de mégalithes atteste d’une occupation humaine du territoire dès le Néolithique.
Le village actuel trouve son origine dans l’implantation, au Ve s., d’un monastère sur une île de la Tveir par saint Tudy. Détruit par les Vikings à la fin du IXe s., l’établissement reprend vie au XIe s. avec l’arrivée de nouveaux moines. Jusqu’en 1220, le droit de patronage de l’abbaye est revendiqué à la fois par les abbés de Saint-Gildas-de-Rhuys et les seigneurs de Pont-l’Abbé.
Sous l’Ancien Régime, les principales familles seigneuriales étaient les Le Gentil de Rosmorduc (manoir de Kerazan) et les Penfentenyo (manoir de Kervéréguen).
Jusqu’à la Révolution, la paroisse de Loctudy, qui relève du diocèse de Cornouaille, s’étend jusqu’au château de Pont-l’Abbé
Malgré une situation géographique remarquable, l’économie de la commune est pendant siècles quasi uniquement dominée par l’agriculture (culture de la pomme de terre presque exclusivement à partir du XIXe s.) et il faut attendre l’après Seconde Guerre mondiale pour voir celle-ci se tourner vers la mer et permettre à Loctudy de devenir l’un des principaux ports de pêche de France.
La présence de mégalithes atteste d’une occupation humaine du territoire dès le Néolithique.
Le village actuel trouve son origine dans l’implantation, au Ve s., d’un monastère sur une île de la Tveir par saint Tudy. Détruit par les Vikings à la fin du IXe s., l’établissement reprend vie au XIe s. avec l’arrivée de nouveaux moines. Jusqu’en 1220, le droit de patronage de l’abbaye est revendiqué à la fois par les abbés de Saint-Gildas-de-Rhuys et les seigneurs de Pont-l’Abbé.
Sous l’Ancien Régime, les principales familles seigneuriales étaient les Le Gentil de Rosmorduc (manoir de Kerazan) et les Penfentenyo (manoir de Kervéréguen).
Jusqu’à la Révolution, la paroisse de Loctudy, qui relève du diocèse de Cornouaille, s’étend jusqu’au château de Pont-l’Abbé
Malgré une situation géographique remarquable, l’économie de la commune est pendant siècles quasi uniquement dominée par l’agriculture (culture de la pomme de terre presque exclusivement à partir du XIXe s.) et il faut attendre l’après Seconde Guerre mondiale pour voir celle-ci se tourner vers la mer et permettre à Loctudy de devenir l’un des principaux ports de pêche de France.
Haut de quatre mètres, il est situé à Penglaouic, à la limite avec Pont-l’Abbé. Il est en partie immergé lorsque la marée monte dans la rivière de Pont-l’Abbé.
Cet édifice est construit en 1649 à la suite d’un vœu réalisé par Marie de Méabé, dame de Kervéréguen. Vendue comme bien national, la chapelle est saccagée par les révolutionnaires et rachetée vers 1804-1805 par M. de Penfetenyo qui la restitue à la fabrique.
Haut de 5,20 m, il est érigé au XIIIe s. Deux corniches ont été rajoutées sur le soubassement au XVIe s. L’écusson portait autrefois les armes de la famille de Kervéréguen.