LA BRETAGNE D'ERIN
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Logonna-Daoulas

A 25 kilomètre au sud-est de Brest, la commune de Logonna-Daoulas est située au fond de la rade de Brest, formant une presqu’île entre les estuaires de la Mignonne (rivière de Daoulas) et du Camfrout.
Largement baignée par la mer, elle dispose de deux ports (Pors Beac’h et Moulin-Mer) et de nombreuses criques.
Démembrement de la paroisse primitive d’Irvillac, Logonna aurait été fondée, selon une légende, au Ve s. par l’Irlandais saint Monna. Ancien prieuré de l’abbaye de Daoulas, elle dépendait de l’ancien diocèse de Cornouaille. A partir du Moyen Age, la seigneurie principale fut celle de Rosmorduc.
Initialement tournée vers l’agriculture et la pêche, l’économie locale se diversifia à partir du XVIIe s. grâce à l’exploitation des gisements de kersantite, également dite pierre de Kersanton, très recherchée par les sculpteurs pour la finesse et la résistance de son grain et que l’on retrouve dans de nombreux monuments bretons. Au début du XXe s., ces carrières employaient plus de trois cents personnes.
Activité importante jusqu’au milieu du XXe s. la pêche à la coquille Saint-Jacques en rade de Brest est remplacée petit à petit par l’ostréiculture et, plus récemment (à partir de 2005), par la production de moules. On trouve également à Logonna le célèbre centre d’activités nautiques de Moulin-Mer qui a accueilli à partir de 1964 de nombreuses classes de mer.

La chapelle Sainte-Marguerite

La chapelle Saint-Jean-Baptiste

L'ossuaire

La croix des Douze Apôtres

Le calvaire de la chapelle Sainte-Marguerite

Le calvaire du cimetière

La fontaine Saint-Jean-Baptiste

La fontaine Sainte-Marguerite

La fontaine Saint-Monna

Le manoir de Rosmorduc

Le moulin à mer

Le monument aux morts


La chapelle Sainte-Marguerite

Construite vers 1603 sur la route de l’Hôpital-Camfrout, cette chapelle, de style gothique, possède un clocher Renaissance, à deux étages de cloches. Elle fut profondément restaurée en 1890, date à laquelle fut rajoutée une chapelle et la sacristie et une partie du chevet modifiée.
Un pardon s’y déroule le second dimanche de juillet.

La chapelle Saint-Jean-Baptiste

​Cette chapelle est construite au XVIIe s. sur les terres de la famille de Rosmorduc.

L'ossuaire

Surmonté d’un clocheton en forme de lanternon, cet ossuaire a été construit au XVIIe s. près de l’église.

La croix des Douze Apôtres

Située au Rungléo, c’est probablement une ancienne stèle gauloise christianisée au haut Moyen Age. Haute de 4 mètres, elle présente dans des niches des gravures en bas relief, réalisées vers 1578, figurant les apôtres avec leurs symboles. Ils sont surmontés d’un Christ tenant d’une main le globe et bénissant de l’autre. 

Le calvaire de la chapelle Sainte-Marguerite

A l’intérieur de l’enclos se trouve un calvaire, haut de 4 mètres, dont la croix date de 1515 (le fût porte quant à lui la date de 1717). Au revers du Christ en croix figure une Vierge à l’Enfant. 
Photo

Le calvaire du cimetière

Haut de 4,50 mètres, il est érigé pour la mission de 1898.

La fontaine Saint-Jean-Baptiste

Située dans un champ proche de la chapelle Saint-Jean-Baptiste, cette fontaine a été édifiée en 1644. La statue est due au célèbre sculpteur Roland Doré.
​Le 24 juin, jour du pardon, les pèlerins se rendaient à la fontaine pour s’humecter les yeux de son eau.

La fontaine Sainte-Marguerite

En 1658, une fontaine de style classique fut incluse dans la façade occidentale de la chapelle du même nom, à droite de la porte. Une disposition assez rare dans l’architecture bretonne.

La fontaine Saint-Monna

Construite en 1681, cette fontaine abrite dans une niche à coquille une statue en kersanton de saint Monna, en tenue d’évêque.

Le manoir de Rosmorduc

Cette ancienne dépendance du château de Rosmorduc est construite dans le bourg de Logonna vers le XVIe-XVIIe s., dans le style Renaissance bretonne. Les combles à mansardes sont surmontés de frontons. L’une des lucarnes porte gravée la date de 1630, année où l’édifice est la propriété de Michel Le Gentil, seigneur de Kergongant (en Landéda). 

Le moulin à mer

Bâti au XVIIIe s. et reconstruit en 1852-1853 à l’endroit où la Camfrout rejoint la rade, ce bâtiment, dépendance du manoir voisin de Rosmorduc, utilisait pour moudre les grains l’action de la mer, qui remplissait à chaque marée haute l’étang voisin, fermé par une digue. Vendu comme bien national en 1798, le moulin poursuit son activité au XIXe s., avant de fermer ses portes en 1884. Employant une vingtaine de personnes, il possédait deux bateaux pour transporter la farine dans les ports situés sur la rade de Brest.
Durant la Seconde Guerre mondiale, l’édifice accueille d’abord des réfugiés (1939), puis est réquisitionné par Allemands pour servir d’hôpital pour les officiers.
Après la guerre, le moulin est transformé en école pour les officiers mariniers, puis école d’officiers de réserve (1949), café-dancing (1966). Il est aujourd’hui à l’abandon.

Le monument aux morts

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