Loguivy-Plougras
Petite commune de l'ouest des Côtes-d'Armor, Loguivy-Plougras (963 habitants) est située en Trégor, à trente-deux kilomètres à l'est de Morlaix et à trente km à l'ouest de Guingamp.
La présence d'une allée couverte atteste d'une occupation humaine du territoire dès le Néolithique. Celle-ci s'est poursuivie à l'époque gauloise, et sous l'occupation romaine (site de Menez-Ru).
Démembrement de la paroisse primitive de Plougras, Loguivy-Plougras avait pour principale famille noble les seigneurs de Trogorre. On y trouvait également la seigneurie de Beffou, confisquée en 1422 à Jean de Penthièvre par le duc Jean V et donnée au seigneur de Châteaugal.
Jusqu'au Concordat de 1801, le village relève de l'ancien diocèse de Tréguier.
Chef-lieu de canton de 1790 à 1802, la commune est touchée par la chouannerie (assassinat du président de la municipalité cantonale en 1796). En 1856, elle perd plusieurs villages et l'étang de Beffou au profit de Plougras. La même année, la chapelle Saint-Emilion remplace Saint-Ivy comme église paroissiale.
Treize habitants furent arrêtés et déportés en Allemagne en 1944 ; un seul en revint vivant.
La présence d'une allée couverte atteste d'une occupation humaine du territoire dès le Néolithique. Celle-ci s'est poursuivie à l'époque gauloise, et sous l'occupation romaine (site de Menez-Ru).
Démembrement de la paroisse primitive de Plougras, Loguivy-Plougras avait pour principale famille noble les seigneurs de Trogorre. On y trouvait également la seigneurie de Beffou, confisquée en 1422 à Jean de Penthièvre par le duc Jean V et donnée au seigneur de Châteaugal.
Jusqu'au Concordat de 1801, le village relève de l'ancien diocèse de Tréguier.
Chef-lieu de canton de 1790 à 1802, la commune est touchée par la chouannerie (assassinat du président de la municipalité cantonale en 1796). En 1856, elle perd plusieurs villages et l'étang de Beffou au profit de Plougras. La même année, la chapelle Saint-Emilion remplace Saint-Ivy comme église paroissiale.
Treize habitants furent arrêtés et déportés en Allemagne en 1944 ; un seul en revint vivant.