Loperhet
Commune du nord-ouest du Finistère, Loperhet (3 530 habitants) est située à 15 kilomètres au sud-est de Brest.
La présence d’un menhir atteste d’une occupation humaine ancienne du territoire.
Démembrement de la paroisse primitive de Plougastel-Daoulas, Loperhet est mentionnée pour la première fois en 1186. Siège d’un prieuré dépendant de l’abbaye de Daoulas, elle abrite également au Moyen Age un hôpital.
Exploitées à partir du XVe s., les carrières de kersantite apportent une certaine prospérité. En déclin à partir du XIXe s., elles ferment dans les décennies qui suivent la Seconde Guerre mondiale. A la même époque, Loperhet devient le lieu de résidence de nombreuses personnes travaillant sur Brest. La fin du XXe s. est marquée par une forte augmentation de la population.
La présence d’un menhir atteste d’une occupation humaine ancienne du territoire.
Démembrement de la paroisse primitive de Plougastel-Daoulas, Loperhet est mentionnée pour la première fois en 1186. Siège d’un prieuré dépendant de l’abbaye de Daoulas, elle abrite également au Moyen Age un hôpital.
Exploitées à partir du XVe s., les carrières de kersantite apportent une certaine prospérité. En déclin à partir du XIXe s., elles ferment dans les décennies qui suivent la Seconde Guerre mondiale. A la même époque, Loperhet devient le lieu de résidence de nombreuses personnes travaillant sur Brest. La fin du XXe s. est marquée par une forte augmentation de la population.
Conçu par l’architecte Armand Gassis, l’édifice actuel a remplacé en 1896 l’ancienne église construite au milieu du XVIIe s. Le portail occidental de 1645 a été conservé.
Le pardon de sainte Brigitte, dit « pardon de la boue » (pardon ar pri), se déroule le premier dimanche de février.
Le pardon de sainte Brigitte, dit « pardon de la boue » (pardon ar pri), se déroule le premier dimanche de février.
Elevé au XVe s., ce calvaire haut de 6,50 m fut restauré par le célèbre sculpteur Larc’hantec en 1894. Saint Jean, sainte Brigitte et la Vierge sont représentés sur le croisillon inférieur, tandis qu’au revers figurent saint Pierre et une Vierge à l’enfant couronnée. Des anges recueillent le sang du Christ en croix ; celui-ci est surmonté d’un dais gothique.
Haute de 4 mètres, elle date du XVIe s. Une Vierge à l’Enfant figure au revers du Crucifix.
Abritant une statue de la sainte, elle fut construite au XXe s.