Loqueffret
Petite commune du centre du Finistère, Loqueffret (406 habitants) est située dans le parc naturel régional d’Armorique, au sud des monts d’Arrée et du réservoir Saint-Michel, à 49 kilomètres au nord de Quimper et à 58 km au sud-est de Brest.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouénez, puis de celle de Plonévez-du-Faou, Loqueffret perd ses trèves de Berrien, Brasparts et La Feuillée au XIVe s. Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse releva de l’ancien diocèse de Cornouaille.
La principale famille noble locale était celle des Rusquec ; la baronnie de Rusquec est acquise par les De Kerlech du Chastel en 1634 et par les de Kerouatz (1734).
Au XVIIIe s. se développe le ramassage et le colportage de chiffons afin d’alimenter les moulins à papier de la région de Morlaix. Cette activité, qui connaît son apogée au XIXe s., est l’affaire des pilhaoueriens.
En 1849, Loqueffret perd la paroisse de Brennilis, également érigée en commune indépendante en 1884.
En 1912, la ligne Plouescat-Rosporden (fermée au début des années 1930) permet l’implantation d’une gare au nord du bourg de Loqueffret.
La dépopulation, engagée après la Première Guerre mondiale, connaît un arrêt avec l’implantation de la centrale nucléaire « de Brennilis » dans les années 1960, pour reprendre à la fin du XXe s.
Démembrement de la paroisse primitive de Plouénez, puis de celle de Plonévez-du-Faou, Loqueffret perd ses trèves de Berrien, Brasparts et La Feuillée au XIVe s. Jusqu’au Concordat de 1801, la paroisse releva de l’ancien diocèse de Cornouaille.
La principale famille noble locale était celle des Rusquec ; la baronnie de Rusquec est acquise par les De Kerlech du Chastel en 1634 et par les de Kerouatz (1734).
Au XVIIIe s. se développe le ramassage et le colportage de chiffons afin d’alimenter les moulins à papier de la région de Morlaix. Cette activité, qui connaît son apogée au XIXe s., est l’affaire des pilhaoueriens.
En 1849, Loqueffret perd la paroisse de Brennilis, également érigée en commune indépendante en 1884.
En 1912, la ligne Plouescat-Rosporden (fermée au début des années 1930) permet l’implantation d’une gare au nord du bourg de Loqueffret.
La dépopulation, engagée après la Première Guerre mondiale, connaît un arrêt avec l’implantation de la centrale nucléaire « de Brennilis » dans les années 1960, pour reprendre à la fin du XXe s.
Elle fut édifiée principalement au XVIe s.
Réalisée par l’atelier de Saint-Herbot, elle est construite en 1522 par G. de La Marche, seigneur de Bodriec, à la limite des paroisses de Brasparts et de Loqueffret. Le chevet a été reconstruit à la fin du XVIIe s.
La chapelle est rattachée à Loqueffret en 1843.
La chapelle est rattachée à Loqueffret en 1843.
Haut de 6 mètres et comportant une table d’offrande au niveau du soubassement, il date du XVe ou du XVIe s. (peut-être de 1576). Au revers du Crucifix se trouve une pietà. La Vierge et saint Jean figurent sur le premier croisillon, tandis que les larrons ont disparu du second. Sur le fût, la patronne de la paroisse sainte Geneviève est représentée tenant un cierge et un livre.