Lorient
Située à l’embouchure du Blavet et du Scorff, proche de l’océan Atlantique, Lorient se trouve à 134 kilomètres de Brest, à 153 km de Rennes et 171 de Nantes.
Bien que Vannes soit la préfecture du Morbihan, Lorient en est la plus grande ville avec 58 547 habitants (185 000 dans l’agglomération).
Habité dès le Néolithique et à l’époque gallo-romaine, Lorient ne naît véritablement qu’en 1666, lorsque Colbert décide d’y développer un port pour la Compagnie des Indes orientales, celui de Port-Louis étant trop petit. Démembrement de la paroisse primitive de Ploemeur, la nouvelle cité tient son nom du premier vaisseau construit en ces lieux, le « Soleil d’Orient » (1667). Ville champignon, Lorient connaît une croissance très rapide, avec 20 000 habitants dès 1720. Au XVIIIe s., les navires lorientais pratiquent la traite négrière et, sous Napoléon, est créé le port de guerre et l’arsenal ; la pêche ne se développant qu’après la Première Guerre mondiale.
Choisie par les Allemands en 1941 comme site de l’un des quartiers généraux de leur flotte sous-marine, la ville est presque entièrement rasée par les bombardements alliés en 1943-1944, seule la base sous-marine survivant au milieu des ruines. La poche de Lorient a résisté jusqu’au 10 mai 1945 (soit deux jours après la capitulation générale des armées allemandes). Commence alors la reconstruction, avec des baraques « provisoires » en bois (la dernière disparaît en 1991 à Soye).
Bien que Vannes soit la préfecture du Morbihan, Lorient en est la plus grande ville avec 58 547 habitants (185 000 dans l’agglomération).
Habité dès le Néolithique et à l’époque gallo-romaine, Lorient ne naît véritablement qu’en 1666, lorsque Colbert décide d’y développer un port pour la Compagnie des Indes orientales, celui de Port-Louis étant trop petit. Démembrement de la paroisse primitive de Ploemeur, la nouvelle cité tient son nom du premier vaisseau construit en ces lieux, le « Soleil d’Orient » (1667). Ville champignon, Lorient connaît une croissance très rapide, avec 20 000 habitants dès 1720. Au XVIIIe s., les navires lorientais pratiquent la traite négrière et, sous Napoléon, est créé le port de guerre et l’arsenal ; la pêche ne se développant qu’après la Première Guerre mondiale.
Choisie par les Allemands en 1941 comme site de l’un des quartiers généraux de leur flotte sous-marine, la ville est presque entièrement rasée par les bombardements alliés en 1943-1944, seule la base sous-marine survivant au milieu des ruines. La poche de Lorient a résisté jusqu’au 10 mai 1945 (soit deux jours après la capitulation générale des armées allemandes). Commence alors la reconstruction, avec des baraques « provisoires » en bois (la dernière disparaît en 1991 à Soye).
Construite à Keroman, de 1941 à 1944, pour abriter les U-Boote de l’occupant allemand, elle porte le nom de l’ingénieur Jacques Stosskopf, un résistant assassiné au Struthof me 2 septembre 1944. Pendant quatre ans, il avait informé les Alliés des mouvements des sous-marins allemands. La base est divisée en trois blocs, dont le principal pouvait abriter vingt-cinq sous-marins. Elle n’est plus en activité depuis le 1er juillet 1995.
La base vue de Port-Louis