Lothey
Petite commune du centre du Finistère, Lothey (428 habitants) est située sur la rive sud de l’Aulne, près de Châteaulin, à 24 kilomètres au nord de Quimper.
La présence d’un menhir, aujourd’hui disparu, témoigne d’une occupation humaine du territoire dès le Néolithique. De même, des installations gallo-romaines y ont été découvertes.
Propriété des moines de Landévennec, qui y possédaient un prieuré, Lothey devint une paroisse au Moyen Age. Elle est touchée par la révolte des Bonnets rouges en 1675. Le 27 juillet 1693, plus de soixante-dix pèlerins, dont une grande majorité provenait de Pleyben, se noyèrent lorsque leur bac sombra dans l’Aulne, au niveau de Trésiguidy.
L’ancien bourg, établi dans une boucle de l’Aulne, fut transféré en 1846 à Landrémel, sur le plateau, et l’ancienne chapelle Saint-Fiacre devint la nouvelle église paroissiale. L’ouverture du canal de Nantes à Brest entraîna la construction de cinq écluses sur la commune en 1829.
La présence d’un menhir, aujourd’hui disparu, témoigne d’une occupation humaine du territoire dès le Néolithique. De même, des installations gallo-romaines y ont été découvertes.
Propriété des moines de Landévennec, qui y possédaient un prieuré, Lothey devint une paroisse au Moyen Age. Elle est touchée par la révolte des Bonnets rouges en 1675. Le 27 juillet 1693, plus de soixante-dix pèlerins, dont une grande majorité provenait de Pleyben, se noyèrent lorsque leur bac sombra dans l’Aulne, au niveau de Trésiguidy.
L’ancien bourg, établi dans une boucle de l’Aulne, fut transféré en 1846 à Landrémel, sur le plateau, et l’ancienne chapelle Saint-Fiacre devint la nouvelle église paroissiale. L’ouverture du canal de Nantes à Brest entraîna la construction de cinq écluses sur la commune en 1829.
Construite au XVIIe s., elle est agrandie d’une sacristie en 1788 et restaurée en 1837. Abandonnée au milieu du XIXe s. lors du transfert du culte à Landrémel, elle a perdu depuis sa flèche de clocher et ses deux bas-côtés.
Devenue trop petite, la vieille chapelle Saint-Fiacre fut remplacée par l’église actuelle, construite entre 1890 et 1901 par les entreprises Herry de Lampaul-Guimiliau (sacristie, chœur et transept) et Bernard de Quéménéven (clocher et nef), sur les plans de l’architecte Armand Gassis.
Haut de 3,50 m, il fut élevé au XVIe s. Au pied du Christ, deux anges recueillent le sang du crucifié.
Erigé en 1556, ce calvaire, haut de 5 mètres, est du à l’atelier landernéen Prigent, auquel on doit également le calvaire de Pleyben. Au revers du Christ en croix se trouve une pietà. Les noms de Charles Le Guoff et son épouse Liesse sont gravés sur le chapiteau.
Haut de 4 mètres, il date du XVIe s. et est restauré au XXe s. (crucifix en fonte).
Œuvre du sculpteur Yan Larc’hantec, ce calvaire, haut de 5 mètres, est réalisé en 1899.
Réalisée au XVIe s. environ, cette statue, haute de 93 cm, provient probablement d’un ancien calvaire. Elle aujourd’hui installée sur le placitre de l’église.
Abritant une statue du saint, cet édicule et son lavoir ont été restaurés en 2005. L’eau de la source avait autrefois la réputation de guérir les plaies.