Louannec
Petite commune du nord-ouest des Côtes-d'Armor, Louannec (2 946 habitants) est située dans le Trégor, sur la Manche (côte de Granit rose), près de Perros-Guirec, à dix kilomètres au nord de Lannion.
Occupé dès le Néolithique, puis à l'époque gauloise, Louannec, mentionnée pour la première fois en 1160, est au Moyen Age sous la domination des seigneurs de Coat-Guézennec. Les Hospitaliers y détiennent des biens à cette époque. La paroisse passe ensuite successivement aux mains de la seigneurie de Barac'h (XIVe-XVe s.) et des familles Tourmenine, Philippe, Cosquer et Le Pelletier de Rosanbo (1688).
De 1292 à sa mort, en 1303, le célèbre saint Yves fut recteur de l'église de Louannec.
Jusqu'au Concordat de 1801, Louannec relève religieusement du diocèse de Tréguier et dépend civilement du ressort de Lannion sous l'Ancien Régime.
A partir de la fin du XIXe s., la commune profite de sa proximité avec Perros-Guirec pour développer son tourisme. De 1885 à sa mort (1892), Ernest Renan y possède une résidence d'été.
Des combats de la Libération s'y déroulent le 9 juin 1944.
Occupé dès le Néolithique, puis à l'époque gauloise, Louannec, mentionnée pour la première fois en 1160, est au Moyen Age sous la domination des seigneurs de Coat-Guézennec. Les Hospitaliers y détiennent des biens à cette époque. La paroisse passe ensuite successivement aux mains de la seigneurie de Barac'h (XIVe-XVe s.) et des familles Tourmenine, Philippe, Cosquer et Le Pelletier de Rosanbo (1688).
De 1292 à sa mort, en 1303, le célèbre saint Yves fut recteur de l'église de Louannec.
Jusqu'au Concordat de 1801, Louannec relève religieusement du diocèse de Tréguier et dépend civilement du ressort de Lannion sous l'Ancien Régime.
A partir de la fin du XIXe s., la commune profite de sa proximité avec Perros-Guirec pour développer son tourisme. De 1885 à sa mort (1892), Ernest Renan y possède une résidence d'été.
Des combats de la Libération s'y déroulent le 9 juin 1944.
Menaçant de tomber en ruine, l’ancienne église du XIe s. où prêcha saint Yves fut remplacée par cet édifice de style néogothique, construit de 1896 à 1898 selon les plans de l’architecte diocésain Ernest Le Guerrannic.
La flèche initialement prévue au sommet du clocher ne fut jamais élevée par manque de moyens financiers.
La flèche initialement prévue au sommet du clocher ne fut jamais élevée par manque de moyens financiers.
Il date probablement de la fin du XIXe s.
Construit de 1859 à 1860 pour signaler l'entrée du port de Perros-Guirec, il comprend une tour blanche, accolée à la maison du gardien, avec un escalier de 34 marches. Electrifié en 1937, le feu est éteint en 1976 et le phare déclassé au début des années 1990.
Il se trouve dans l'enclos de l'église paroissiale.